Le déploiement commence dès cette semaine dans l’application Gemini, dans les résultats de recherche enrichis par l’IA (Mode IA, Vues d’ensemble IA) et dans les outils professionnels. Une diffusion progressive qui s’étendra « dans les semaines à venir » pour toucher un public plus large.
 

Google lance Gemini 3 dans un contexte de compétition brûlante avec OpenAI, qui a commercialisé GPT-5 en août. Pour Pichai, la révolution est claire : l’IA est passée « de la simple lecture de textes et d’images à la compréhension de l’environnement » en deux ans. Le message est limpide : Google entre dans une nouvelle ère en intégrant Gemini à grande échelle dans ses services.
 

Les chiffres montrent l’ampleur du terrain : 650 millions d’utilisateurs mensuels sur l’application Gemini, 2 milliards pour les AI Overviews. En comparaison, ChatGPT revendiquait 700 millions d’utilisateurs hebdomadaires en août. La bataille des plateformes est bien lancée.
 

Google insiste : Gemini 3 comprend mieux le contexte, l’intention et privilégie l’analyse plutôt que les « réponses conciliantes » souvent reprochées aux chatbots. Les autres modèles de la gamme resteront disponibles pour les usages simples.
 

Le groupe introduit aussi Google Antigravity, une plateforme d’agents offrant une programmation « orientée tâches ». Josh Woodward, de Google Labs, n’hésite pas à présenter Gemini 3 comme « le meilleur modèle de programmation intuitive jamais conçu ».
 

Cette technologie ouvre les portes des « interfaces génératives », capables de créer des contenus magazine, d’analyser des images ou de produire des expériences interactives. En Mode IA, Gemini 3 pourra même générer des calculateurs personnalisés, transformer une requête complexe en présentation visuelle ou concevoir des tableaux et infographies en quelques secondes. Une montée en puissance qui montre que la guerre de l’IA ne fait que s’intensifier — et que Google compte bien rester dans le trio de tête.