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Gouvernement : Faut-il commencer à y croire ?


La mission de défendre cette majorité était difficile, honnêtement, depuis sa constitution !
On ne faisait que répéter pour se convaincre d’attendre un peu : ils n’ont pas beaucoup de chance avec cette sécheresse, cette guerre de l’Ukraine et cette explosion mondiale des prix des matières alimentaires et énergétiques.
On ne voyait rien venir pour étouffer cette inflation et sauvegarder le pouvoir d’achat de la classe moyenne.
On assistait à la dégradation des indices de confiance des ménages et des opérateurs économiques.
On avait le droit à une communication, du moins que l’on puisse dire hasardeuse.
La majorité des membres de ce gouvernement, plus technocrates que politiques, semblaient avoir du mal à maîtriser leurs administrations, marquaient leurs périmètres et commençaient à délivrer leurs actions.



Depuis l’accord social de ce premier Mai, un petit vent se lève pour effacer notre trouble

Gouvernement : Faut-il commencer à y croire ?

Au-delà des deux changements majeurs dans l'environnement marocain :

 

Le Maroc passe au niveau vert du Covid-19

L’Espagne reconnaît la marocanité de nos provinces sahariennes

 





On peut commencer à remplir la colonne des actions positives :

 

1-Le chantier de la protection sociale et médicale se déploie conformément aux instructions Royale et avec un volontarisme remarquable malgré toutes les contraintes financières et des ressources humaines.

2-Le chantier fiscal de la contribution professionnelle unique (CPU) connaît un lancement favorable à une intégration de l’informel dans le circuit marchand et organisé.

3-Le programme Awrach devient une réalité localement.

4-Le programme FORSA connaît un engouement certain.

5-Plus de 8 Milliards de DH débloqués pour régulariser la promotion de grade dans la fonction publique gelée par l’ancien gouvernement

6-L’ouverture des concours de recrutement des 43.860 postes budgétaires dans l'emploi public, dont 17.000 au niveau des académies régionales d'éducation et de formation pour l’année 2022.

7-Une enveloppe de 2 Milliards de DH pour relancer le tourisme et son écosystème

8-Plusieurs milliards de DH supplémentaires pour la caisse de compensation pour soutenir le prix de la farine, le sucre et surtout la butane de gaz

9-La subvention de 500 Millions de DH pour le secteur du transport

10-Un projet de loi élaboré par le ministère du transport et de la logistique relatif à l’indexation des prix du transport routier au prix du carburant

11-Une décision inédite du ministère de l’équipement pour sauver le secteur du BTP et la commande publique des grands chantiers.

12-Les IDE, les transferts de nos MRE maintiennent un trend plus qu'honorable, presque surprenant.

13-Pas de pause dans le secteur industriel qui continue sur sa lancée dans un essor capable de créer 15 à 20.000 emplois en 2022..

 

Enfin, cerise sur le cadeau, un front social plus apaisé du fait que le gouvernement, la CGEM et les centrales syndicales les plus représentatives ont signé ce samedi 30 avril des augmentations, un accord social et une charte nationale sur le dialogue social.

 

Il y a lieu de signer les promesses actées par le gouvernement pour la loi de finances 2023 :

 

La baisse de l'impôt sur le revenu

La réforme et revalorisation des salaires de la fonction publique de la santé

La revalorisation des salaires dans le département de l’enseignement qui avance tranquillement entre le ministère et les syndicats.

 

Il ne me reste qu'à souhaiter du courage au Ministre du budget pour financer cette liste positive.

 

Je m’abstiendrai, dans le présent article, de parler de liste négative même si elle existe évidemment.

 

Restons positif, c’est le 1er Mai et c’est bien la fête des travailleurs.


Adnane Benchakroun
 


Dimanche 1 Mai 2022