L’information a été rapportée par le quotidien sportif espagnol AS, ce mercredi 21 mai. Une décision qui contraste avec les spéculations relayées récemment par plusieurs médias, qui évoquaient la possible implication de ce poids lourd du BTP espagnol dans ce projet d’envergure, pressenti pour accueillir la finale de la Coupe du monde 2030, aux côtés de stades emblématiques comme le Santiago Bernabéu à Madrid et le Camp Nou à Barcelone.
Depuis plusieurs mois, de grandes entreprises espagnoles du secteur de la construction multiplient les démarches auprès de cabinets d’avocats marocains spécialisés en marchés publics, dans le but de se préparer à cet appel d’offres stratégique. Le Grand Stade Hassan II est en effet considéré comme l’un des projets les plus ambitieux jamais envisagés dans le domaine des infrastructures sportives à l’échelle mondiale.
Ces consultations visent principalement à obtenir des conseils juridiques pointus et à mieux comprendre les exigences financières entourant ce méga-projet, qui suscite un fort intérêt en raison de son importance symbolique et stratégique dans le cadre de la candidature conjointe du Maroc, de l’Espagne et du Portugal pour l’organisation du Mondial 2030.
Le futur stade, dont la capacité prévue est de 115 000 places, ambitionne de figurer parmi les plus grands au monde. Le coût du chantier est estimé à plus de 470 millions d’euros, avec une date limite de dépôt des offres fixée au 10 juin prochain.
Les travaux devraient s’étaler sur 30 mois, pour une livraison attendue d’ici fin 2027. La liste des entreprises préqualifiées pour participer à cette compétition internationale sera dévoilée dans les prochaines semaines, dans un contexte marqué par une forte mobilisation des géants mondiaux de la construction autour de ce projet hors norme.