Selon les premières informations, un épais brouillard recouvrait la zone au moment du drame, réduisant considérablement la visibilité. Plusieurs véhicules se sont percutés les uns après les autres, créant une scène de chaos. Les conducteurs affirment que la visibilité ne dépassait pas quelques mètres. Comme on dit chez nous : “tbân lik ghir f’wjouh dyal les phares”.
Dès l’annonce des collisions, les autorités ont déployé un dispositif important. La Protection civile, la Gendarmerie royale, les Forces auxiliaires et les équipes médicales se sont rapidement mobilisées. Leur priorité : évacuer les blessés et rétablir la circulation, totalement bloquée après la série de chocs. Sur place, les dégâts matériels sont impressionnants. Plusieurs véhicules sont broyés à l’avant comme à l’arrière. Des secouristes ont dû utiliser du matériel de désincarcération pour libérer des passagers coincés. La violence des impacts a rendu l’intervention extrêmement délicate, selon une source de terrain.
La scène a choqué les automobilistes coincés dans les bouchons, certains encore tremblants après avoir évité de peu la collision. On pouvait entendre des cris, des appels à l’aide et le son des sirènes couvrant le brouillard silencieux de l’aube.
Une enquête a été ouverte sous la supervision du parquet pour déterminer les causes exactes de cet accident. Si le brouillard reste la principale piste, les enquêteurs s’intéressent aussi à la vitesse excessive en conditions dégradées. En automne, ce tronçon d’autoroute est régulièrement touché par des épisodes de brouillard dense. Les autorités rappellent que réduire la vitesse et augmenter les distances de sécurité peut sauver des vies.
Ce nouvel accident ravive de mauvais souvenirs : ces dernières années, plusieurs carambolages similaires ont eu lieu dans des circonstances quasi identiques. Les associations de sécurité routière réclament un renforcement de la sensibilisation, l’installation de panneaux lumineux et davantage de patrouilles aux abords de zones à risque.