Accueillant son allié israélien à la Maison Blanche, Trump a salué Netanyahu pour avoir « accepté » son plan de règlement du conflit. Ce plan, présenté comme une feuille de route en 20 points, vise à instaurer une transition politique et sécuritaire à Gaza. Il reste toutefois à être validé par toutes les parties concernées.
Parmi les mesures annoncées, le texte prévoit la création d’un comité de supervision, présidé par Donald Trump lui-même, chargé d’accompagner la transition dans le territoire palestinien. La Maison Blanche insiste : « personne ne sera forcé de quitter Gaza », une précision censée répondre aux critiques sur un possible transfert forcé des habitants.
Depuis plusieurs semaines, la guerre à Gaza alimente de vives tensions diplomatiques et humanitaires. Washington tente de se positionner en médiateur incontournable, alors que la situation sur le terrain reste explosive. L’annonce d’un accord « imminent » s’inscrit dans une stratégie politique de Trump, qui cherche à afficher une victoire diplomatique forte, au moment où les violences continuent de faire rage dans la bande de Gaza.
Côté israélien, Netanyahu a affiché sa satisfaction et parlé d’un « pas décisif vers la paix et la sécurité ». Dans les rangs palestiniens, aucune réaction officielle immédiate n’a été rapportée. Mais des analystes soulignent que l’absence de consultation des acteurs locaux pourrait fragiliser la crédibilité d’un tel accord.
Les prochains jours diront si les annonces se traduisent en véritable avancée diplomatique ou si elles resteront un effet d’annonce de la Maison Blanche. L’avenir de Gaza, déjà marqué par des décennies de conflits, dépendra de la capacité des parties à dépasser les rancunes et à transformer ce plan en réalité.