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Idriss Bennis invité de l'émission "Entre nous, on se dit tout"




Idriss Bennis invité de l'émission "Entre nous, on se dit tout"
Sujet:  Comment se porte l’entrepreneuriat au Maroc ? Quel regarde a-t-on sur la chose ? Notre éducation, notre école, notre société, nous aident-elles à devenir entrepreneur ? Le Maroc fait-il assez pour aider nos jeunes entrepreneurs ? Quel mindset un entrepreneur doit-il avoir ? Quelle démarche à suivre pour mener à bien son projet ? Quels obstacles rencontre-t-on ? Quel avenir pour nos jeunes entrepreneurs ? 

Nous recevons dans le cadre de notre émission "Entre nous" Idriss Bennis, jeune entrepreneur de 21 ans. 

Pour écouter l'émission, Fichier MP3 en bas de page. 

Pour regarder l'émission, Direct en bas de page.

Édito: 

Ils ne veulent plus être à la merci d’un patron, souffrir de ses caprices, de ses directives tranchées dans l’absolu de ce qu’il sied de faire, d’un patron, ou d’un « boss » pour user d’un lieu commun, et qui court plus vite que votre ombre ennuyée, ployée sous le joug d’un agenda chargée de ces tâches qui font tâche, se détachent sur votre humeur irritée plutôt que votre bureau prêt à vous troquer contre une nouvelle tête disciplinée.

Les voilà qui rêvassent, moquent la suffisance d’un patron, et les débordements de sa science infuse, ils croient pouvoir faire mieux,  soumettent leurs airs aigris, agrémentés d’une démission carrée, conçue mille fois dans leurs errances, et qui, là, comme pour avoir forcé, de plus qu’il ne le faut,  la main de l’espérance, la chose prend  forme.  Une forme qui répond aux formalités requises dans le milieu.

Un milieu hiérarchisé, fait de maillons, faibles ou moins faibles, un milieu à présent, repoussé, décrié  par le soin d’une bonne dose d’adrénaline, aussi, de ces applaudissements en coulisse, façonnés par leur égo ou leurs proches, qui n’en différent pas de beaucoup.

Enfin, les voilà secoués des prémices d’une aventure, ils sont maîtres d’eux-mêmes, ils veulent assurer leur vivre et leur couvert, d’autres, plus ambitieux, veulent rouler sur l’or, ils ont un projet en tête, un projet commun peut-être, conçu dans la facilité,  ils copient sur les autres, vous répètent : Chacun son lot, et c’est écrit là-haut.

Ou, un projet atypique, conçue dans la sueur, de par ceux, plus pragmatiques, qui vérifient, plutôt qu’ils ne croient, bien que dit-on que quand on a la foi on peut se passer de la vérité, qui vérifient donc de par ce qui se fait en la matière entrepreneuriale, qu’il faut plutôt être un berger, quitte à se tromper, que l’échec serait la norme, et la réussite l’exception, plutôt berger donc qu’un membre du troupeau qui se complait à se frotter sa toison parsemée en nombre contre celle de ses semblables, les singer en toute chose. 

Lien Vidéo : https://www.facebook.com/717067299/videos/10159217710612300/


 


Dieu sait que j’aurais pu vous épargner cette littérature, ses traits gras et noircis qui font l’économie des nuances, mais c’est pour dire, et ne vous en déplaise, car y aller par quatre chemins, contrairement à ce que l’on préconise comme raccourci pour faire l’éloge de l’expression, peut vous faire grand bien !

C’est pour dire donc que l’entrepreneuriat est une affaire de mindset, ou d’état d’esprit pour les plus allergiques. Qu’est-ce qui fait le mindset d’un entrepreneur marocain ?

Son éducation lui est d’un quelconque soutien ?

Et l’école, prône-t-elle les valeurs de l’initiative, inculque-t-elle le goût du risque ? Car, en définitive nous ne sommes comme le dirait l’autre que le produit d’une exigence collective, de quelle côté penche nos jeunes d’aujourd’hui ?

Et le contexte, car il en faut bien un, à moins que l’on se tienne à sa rêverie, est-il propice ? Aide-t-on assez nos concernés, car il est des limites à ce fameux «  faire cavalier seul », des limites souvent de nature financière, ou autre, car on entend parler d’accompagnement, d’incubateurs, de crowdfunding, de programmes comme intelaka et autre.  Est-ce des choses sur papier ? Où des choses qui se traduisent dans le réel ?

Quels obstacles rencontrent nos jeunes entrepreneurs ?

Est-ce plus facile d’entreprendre ailleurs ?

Est-on une société qui encourage l’entrepreneuriat ?

Le gouvernement fait-il assez pour ce faire ?

Quel avenir pour nos entrepreneurs ? 

Hicham Aboumerrouane

 
Samedi 3 Avril 2021