Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rendu public, lundi, le recours déposé par Khelif le 5 août, au cœur de la polémique sur son genre qui a éclaté lors des JO de Paris 2024. Dans son recours, l’athlète demande l’annulation de la décision prise fin mai par la fédération internationale World Boxing, qui l’avait exclue du tournoi d'Eindhoven en juin dernier, après qu'elle n'ait pas subi le test chromosomique récemment mis en place. Elle réclame également l'annulation de toutes les compétitions auxquelles elle a été exclue depuis cette décision.
De plus, Khelif souhaite pouvoir participer aux prochains Championnats du monde de boxe à Liverpool, prévus du 7 au 14 septembre, sans être soumise à ce test. Toutefois, cette demande a peu de chances d'aboutir, le TAS ayant refusé d’accorder un effet suspensif à l'appel de la boxeuse. À ce jour, aucune date d’audience n'a été fixée.
Rappelons qu’au cours des JO de Paris, Imane Khelif a été la cible de vives attaques la présentant comme un « homme combattant des femmes ». Elle avait alors été accusée par l'ancienne instance de la boxe olympique (IBA) d’être porteuse de chromosomes XY, ce qui lui avait valu une exclusion des Championnats du monde 2023.