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Une association de soutien aux immigrés a adressé une plainte au parquet de Nanterre contre Marine Le Pen, accusée d'appeler à la haine des mineurs étrangers isolés dans des prospectus de campagne du Rassemblement national.
Des centaines d’avocats avaient déjà signalé, début juin, le contenu de ces tracts diffusés en vue des élections départementales.
La plainte, déposée par le Groupe d'information et de soutien des immigrés, vise directement la finaliste à l’élection présidentielle 2017.
Elle dénonce des tracts au propos d’une « rare violence », «de nature à susciter chez le lecteur la haine, ou à tout le moins le rejet et la discrimination des personnes visées ».
Sur ces tracts, le RN affirme que les mineurs isolés sont «responsables de l'explosion de l'insécurité» et coûtent trop cher à l'État. «Plutôt que de financer les mineurs isolés étrangers, (...) nous investirons davantage dans l'éducation de nos enfants, le bien-être de nos aînés et l'insertion des personnes en situation de handicap», peut-on aussi lire sur ces prospectus.
«Ce n'est pas de la polémique politique, c'est un discours de haine dans le cadre du débat public», selon l’avocat de l’association, Me Emmanuel Daoud.
Ces tracts présentent «sciemment les mineurs isolés étrangers comme représentant une charge financière anormale pour la collectivité, une population présumée mensongère se faisant passer frauduleusement pour des mineurs et, par conséquent bénéficiant de droits indus, une population dangereuse», c’est ce qui est souligné dans la plainte.
Pour l'association GISTI et ses conseils, Le Pen doit «être considérée comme la directrice des publications effectuées par ce mouvement» puisqu'elle est présidente du RN et que les candidats aux élections sont tous présentés comme «les candidats de Marine Le Pen» sur ces tracts. Sa photo et sa signature figurent également sur ces publications.
L’ODJ avec AFP
Des centaines d’avocats avaient déjà signalé, début juin, le contenu de ces tracts diffusés en vue des élections départementales.
La plainte, déposée par le Groupe d'information et de soutien des immigrés, vise directement la finaliste à l’élection présidentielle 2017.
Elle dénonce des tracts au propos d’une « rare violence », «de nature à susciter chez le lecteur la haine, ou à tout le moins le rejet et la discrimination des personnes visées ».
Sur ces tracts, le RN affirme que les mineurs isolés sont «responsables de l'explosion de l'insécurité» et coûtent trop cher à l'État. «Plutôt que de financer les mineurs isolés étrangers, (...) nous investirons davantage dans l'éducation de nos enfants, le bien-être de nos aînés et l'insertion des personnes en situation de handicap», peut-on aussi lire sur ces prospectus.
«Ce n'est pas de la polémique politique, c'est un discours de haine dans le cadre du débat public», selon l’avocat de l’association, Me Emmanuel Daoud.
Ces tracts présentent «sciemment les mineurs isolés étrangers comme représentant une charge financière anormale pour la collectivité, une population présumée mensongère se faisant passer frauduleusement pour des mineurs et, par conséquent bénéficiant de droits indus, une population dangereuse», c’est ce qui est souligné dans la plainte.
Pour l'association GISTI et ses conseils, Le Pen doit «être considérée comme la directrice des publications effectuées par ce mouvement» puisqu'elle est présidente du RN et que les candidats aux élections sont tous présentés comme «les candidats de Marine Le Pen» sur ces tracts. Sa photo et sa signature figurent également sur ces publications.
L’ODJ avec AFP