Dignité et invisibilité : L'histoire des femmes de ménage dans "Yettou"
Mouna Benameur : Bonjour Mohamed Ait Bellahcen, merci de vous joindre à nous pour parler de votre roman "Yettou, l’ombre du foyer". Pour commencer, qu'est-ce qui vous a inspiré à écrire ce livre ?
Mohamed Ait Bellahcen : Bonjour et merci de m'accueillir. Mon roman met en lumière la vie souvent invisible des femmes de ménage marocaines. J'ai été profondément touché par leurs histoires et leur dignité face aux défis sociaux. Mon inspiration vient de mes expériences personnelles et des relations que j'ai nouées avec ces femmes, qui jouent un rôle intime dans les familles tout en restant souvent non reconnues.
Mouna Benameur : Vous parlez de dignité et d'invisibilité. Pouvez-vous développer ces thèmes dans votre roman ?
Mohamed Ait Bellahcen : Oui, bien sûr. Le personnage principal est une femme de ménage qui, malgré sa présence constante, est souvent ignorée. À travers son journal intime, j'illustre sa souffrance intérieure et sa timidité face aux injustices. Le roman aborde également les dynamiques familiales, montrant comment certaines familles respectent et valorisent le travail des femmes de ménage, tandis que d'autres les considèrent comme de simples employés.
Mouna Benameur: Quel message espérez-vous transmettre à travers cette œuvre ?
Mohamed Ait Bellahcen : Mon souhait est de sensibiliser le public à la réalité des femmes de ménage. Elles sont souvent considérées comme invisibles, mais elles jouent un rôle crucial dans le soutien émotionnel de leurs employeurs. Je veux que les lecteurs réalisent l'importance de les traiter avec respect et reconnaissance, tant sur le plan émotionnel que social.
Mohamed Ait Bellahcen : Bonjour et merci de m'accueillir. Mon roman met en lumière la vie souvent invisible des femmes de ménage marocaines. J'ai été profondément touché par leurs histoires et leur dignité face aux défis sociaux. Mon inspiration vient de mes expériences personnelles et des relations que j'ai nouées avec ces femmes, qui jouent un rôle intime dans les familles tout en restant souvent non reconnues.
Mouna Benameur : Vous parlez de dignité et d'invisibilité. Pouvez-vous développer ces thèmes dans votre roman ?
Mohamed Ait Bellahcen : Oui, bien sûr. Le personnage principal est une femme de ménage qui, malgré sa présence constante, est souvent ignorée. À travers son journal intime, j'illustre sa souffrance intérieure et sa timidité face aux injustices. Le roman aborde également les dynamiques familiales, montrant comment certaines familles respectent et valorisent le travail des femmes de ménage, tandis que d'autres les considèrent comme de simples employés.
Mouna Benameur: Quel message espérez-vous transmettre à travers cette œuvre ?
Mohamed Ait Bellahcen : Mon souhait est de sensibiliser le public à la réalité des femmes de ménage. Elles sont souvent considérées comme invisibles, mais elles jouent un rôle crucial dans le soutien émotionnel de leurs employeurs. Je veux que les lecteurs réalisent l'importance de les traiter avec respect et reconnaissance, tant sur le plan émotionnel que social.
Mohamed Ait Bellahcen : "Écrire pour donner une voix aux invisibles"
Mouna Benameur: Vous mentionnez l'importance des journaux intimes. Quelle est leur signification dans votre récit ?
Mohamed Ait Bellahcen : Le journal intime est un symbole fort de l'intimité et des secrets familiaux. Il représente la voix des femmes, souvent étouffée par les normes sociales. À travers ce journal, j'explore la solitude et les luttes internes des femmes de ménage, tout en soulignant leur humanité et leur dignité.
Mouna Benameur: Comment percevez-vous l'évolution de la littérature et son interaction avec les nouvelles générations ?
Mohamed Ait Bellahcen : La génération Z interagit différemment avec la littérature, notamment à travers des formats numériques comme les livres électroniques et les podcasts. J'encourage les jeunes à explorer ces nouveaux formats, car ils offrent une diversité d'expériences littéraires. Mon livre, par exemple, est accompagné d'un podcast qui enrichit le récit et le rend plus accessible.
Mouna Benameur: Pour conclure, quel message souhaitez-vous transmettre à vos lecteurs et à la société en général ?
Mohamed Ait Bellahcen : Je veux que les gens prennent conscience des sacrifices que font les femmes de ménage, souvent des travailleuses migrantes, pour soutenir leurs familles. Il est essentiel de reconnaître leur contribution et de les traiter avec dignité. Mon roman est un appel à la compassion et à la compréhension.
Mohamed Ait Bellahcen : Le journal intime est un symbole fort de l'intimité et des secrets familiaux. Il représente la voix des femmes, souvent étouffée par les normes sociales. À travers ce journal, j'explore la solitude et les luttes internes des femmes de ménage, tout en soulignant leur humanité et leur dignité.
Mouna Benameur: Comment percevez-vous l'évolution de la littérature et son interaction avec les nouvelles générations ?
Mohamed Ait Bellahcen : La génération Z interagit différemment avec la littérature, notamment à travers des formats numériques comme les livres électroniques et les podcasts. J'encourage les jeunes à explorer ces nouveaux formats, car ils offrent une diversité d'expériences littéraires. Mon livre, par exemple, est accompagné d'un podcast qui enrichit le récit et le rend plus accessible.
Mouna Benameur: Pour conclure, quel message souhaitez-vous transmettre à vos lecteurs et à la société en général ?
Mohamed Ait Bellahcen : Je veux que les gens prennent conscience des sacrifices que font les femmes de ménage, souvent des travailleuses migrantes, pour soutenir leurs familles. Il est essentiel de reconnaître leur contribution et de les traiter avec dignité. Mon roman est un appel à la compassion et à la compréhension.
![[Interview] Yettou, l’ombre du foyer : Un regard sur la vie invisible des femmes de ménage marocaines [Interview] Yettou, l’ombre du foyer : Un regard sur la vie invisible des femmes de ménage marocaines](https://www.lodj.ma/photo/art/default/91026160-64074087.jpg?v=1757514695)