Cette attaque, survenue devant l'hôpital al-Shifa, déjà saturé de douleur, illustre une réalité alarmante : depuis le début du conflit, 232 journalistes et travailleurs des médias ont perdu la vie, un chiffre qui dépasse celui des pertes enregistrées lors de conflits majeurs de l'histoire. Anas al-Sharif n'était pas seulement un reporter ; il était la voix des sans-voix, un témoin des horreurs de la guerre. Sa mort, qualifiée d’« attaque préméditée sur la liberté de la presse » par Al Jazeera, soulève des questions cruciales sur la sécurité des journalistes dans les zones de conflit. Alors que la communauté internationale commence à prendre conscience de cette tragédie, il est impératif de se rappeler que chaque journaliste tué représente une histoire inachevée, une voix qui ne sera plus entendue.