Le Parti de l’Istiqlal a tenu, samedi 29 novembre 2025 à Salé, la troisième session ordinaire de son Conseil national. Une réunion dense, chargée de symboles politiques, où les grands dossiers du moment – Sahara, État social, santé, élections, Palestine – ont été passés au crible.
Le communiqué final, approuvé à l’unanimité, offre une lecture transparente de la ligne actuelle du parti : loyauté totale à la Monarchie, défense de l’intégrité territoriale, soutien vigilant au gouvernement, et volonté affichée de redevenir une force électorale décisive en 2026.
Le communiqué final, approuvé à l’unanimité, offre une lecture transparente de la ligne actuelle du parti : loyauté totale à la Monarchie, défense de l’intégrité territoriale, soutien vigilant au gouvernement, et volonté affichée de redevenir une force électorale décisive en 2026.
Un parti pleinement aligné sur les choix royaux
Le communiqué met la barre très haut : le parti « réitère sa mobilisation totale derrière Sa Majesté le Roi Mohammed VI » pour affronter les défis internes et externes du pays. L’Istiqlal insiste sur une idée centrale : le Maroc vit un moment géopolitique singulier, marqué par le basculement définitif du dossier du Sahara après la résolution 2797 du Conseil de sécurité, qui érige l’autonomie comme seul cadre réaliste.
Le parti salue « les gains historiques » engrangés par la diplomatie marocaine et souligne que le projet d’autonomie n’est plus une proposition marocaine uniquement, mais une référence onusienne. Le texte ne s’arrête pas là : les alliés traditionnels du Royaume sont mentionnés nommément – États-Unis, France, Espagne, Royaume-Uni, pays africains et latino-américains – comme autant de piliers consolidant la dynamique internationale.
Dans ce registre, la formation nationaliste insiste aussi sur « le début d’une nouvelle phase » après le discours royal du 31 octobre, évoquant un futur pôle économique régional dans les provinces du Sud, porté par des projets structurants : port Dakhla Atlantique, énergies renouvelables, gazoduc Nigeria-Maroc, programmes territoriaux intégrés.
Le parti se dit prêt à accueillir les Marocains séquestrés à Tindouf
Dans un passage politiquement fort, le Conseil national annonce la disposition du parti – et de ses élus dans les provinces du Sud – à contribuer à l’accueil et à l’intégration des populations marocaines retenues dans les camps de Tindouf. Le parti s'engage à leur garantir « tous les droits » et une insertion pleine dans la vie nationale. Une manière indirecte de préparer l’opinion à un possible tournant du dossier.
Palestine : soutien indéfectible et rappel du rôle royal
Sur la question palestinienne, le parti reste fidèle à sa ligne historique. Le communiqué réaffirme un soutien inconditionnel à la cause et défend la solution à deux États avec Jérusalem-Est comme capitale. Il insiste également sur le rôle central de SM le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Président du Comité Al-Qods, dans la défense des droits palestiniens et la protection de la ville sainte.
État social : soutien au gouvernement, mais appels fermes à accélérer
Le communiqué ne fait pas dans la complaisance. L’Istiqlal reconnaît et valorise l’avancement du chantier de l’État social : généralisation de la couverture sociale, ciblage des aides, réformes structurelles. Mais il ajoute un message clair : le pays ne pourra réduire les inégalités sans un nouveau cycle de programmes territoriaux intégrés, notamment pour les zones montagneuses, rurales et frontalières.
La question de la santé publique occupe une place particulière : l’Istiqlal demande d’urgence de réhabiliter l’hôpital public, d’améliorer l’accueil, de moderniser les urgences et d’accélérer la mise en œuvre de la carte sanitaire nationale.
Réformes électorales : pour une participation forte et des institutions crédibles
À l’approche des élections législatives, l’Istiqlal salue la démarche participative adoptée pour les réformes électorales, mais rappelle que la démocratie ne se joue pas seulement dans les lois. Le parti insiste sur :
– le renforcement de la participation citoyenne ;
– la moralisation de la vie politique ;
– la défense de la représentativité authentique ;
– la lutte contre l’argent et les pratiques déviantes.
Une manière de dire que 2026 ne devra pas être un simple exercice administratif, mais un test de crédibilité démocratique.
Appel à renforcer les médias publics et à ouvrir le débat national
Le communiqué aborde aussi la question du rôle des médias. L’Istiqlal demande aux chaînes publiques d’assumer pleinement leur mission démocratique : débats pluralistes, confrontation d’idées, présence des jeunes et de la société civile. Un appel implicite à sortir du formatage et de la langue de bois.
Mise au point interne : soutien à l’action des ministres istiqlaliens
Le parti adresse un satisfecit appuyé à ses ministres, en particulier au secrétaire général Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau. Le Conseil parle d’« engagement sérieux et responsable ». Il appelle également à préserver l’unité de la majorité et à éviter « toute surenchère précoce » avant les élections. Le message est clair : le parti ne veut pas de turbulences avant la fin du mandat.
Un parti déjà lancé dans la bataille de 2026
En conclusion, le Conseil national mobilise l’ensemble des militants pour « gagner les batailles à venir ». Le ton est martial : dynamiser les structures, renforcer l’implantation locale, accompagner les citoyens et assurer une participation massive en 2026. L’Istiqlal se voit en acteur central du prochain cycle politique.
Le parti salue « les gains historiques » engrangés par la diplomatie marocaine et souligne que le projet d’autonomie n’est plus une proposition marocaine uniquement, mais une référence onusienne. Le texte ne s’arrête pas là : les alliés traditionnels du Royaume sont mentionnés nommément – États-Unis, France, Espagne, Royaume-Uni, pays africains et latino-américains – comme autant de piliers consolidant la dynamique internationale.
Dans ce registre, la formation nationaliste insiste aussi sur « le début d’une nouvelle phase » après le discours royal du 31 octobre, évoquant un futur pôle économique régional dans les provinces du Sud, porté par des projets structurants : port Dakhla Atlantique, énergies renouvelables, gazoduc Nigeria-Maroc, programmes territoriaux intégrés.
Le parti se dit prêt à accueillir les Marocains séquestrés à Tindouf
Dans un passage politiquement fort, le Conseil national annonce la disposition du parti – et de ses élus dans les provinces du Sud – à contribuer à l’accueil et à l’intégration des populations marocaines retenues dans les camps de Tindouf. Le parti s'engage à leur garantir « tous les droits » et une insertion pleine dans la vie nationale. Une manière indirecte de préparer l’opinion à un possible tournant du dossier.
Palestine : soutien indéfectible et rappel du rôle royal
Sur la question palestinienne, le parti reste fidèle à sa ligne historique. Le communiqué réaffirme un soutien inconditionnel à la cause et défend la solution à deux États avec Jérusalem-Est comme capitale. Il insiste également sur le rôle central de SM le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Président du Comité Al-Qods, dans la défense des droits palestiniens et la protection de la ville sainte.
État social : soutien au gouvernement, mais appels fermes à accélérer
Le communiqué ne fait pas dans la complaisance. L’Istiqlal reconnaît et valorise l’avancement du chantier de l’État social : généralisation de la couverture sociale, ciblage des aides, réformes structurelles. Mais il ajoute un message clair : le pays ne pourra réduire les inégalités sans un nouveau cycle de programmes territoriaux intégrés, notamment pour les zones montagneuses, rurales et frontalières.
La question de la santé publique occupe une place particulière : l’Istiqlal demande d’urgence de réhabiliter l’hôpital public, d’améliorer l’accueil, de moderniser les urgences et d’accélérer la mise en œuvre de la carte sanitaire nationale.
Réformes électorales : pour une participation forte et des institutions crédibles
À l’approche des élections législatives, l’Istiqlal salue la démarche participative adoptée pour les réformes électorales, mais rappelle que la démocratie ne se joue pas seulement dans les lois. Le parti insiste sur :
– le renforcement de la participation citoyenne ;
– la moralisation de la vie politique ;
– la défense de la représentativité authentique ;
– la lutte contre l’argent et les pratiques déviantes.
Une manière de dire que 2026 ne devra pas être un simple exercice administratif, mais un test de crédibilité démocratique.
Appel à renforcer les médias publics et à ouvrir le débat national
Le communiqué aborde aussi la question du rôle des médias. L’Istiqlal demande aux chaînes publiques d’assumer pleinement leur mission démocratique : débats pluralistes, confrontation d’idées, présence des jeunes et de la société civile. Un appel implicite à sortir du formatage et de la langue de bois.
Mise au point interne : soutien à l’action des ministres istiqlaliens
Le parti adresse un satisfecit appuyé à ses ministres, en particulier au secrétaire général Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau. Le Conseil parle d’« engagement sérieux et responsable ». Il appelle également à préserver l’unité de la majorité et à éviter « toute surenchère précoce » avant les élections. Le message est clair : le parti ne veut pas de turbulences avant la fin du mandat.
Un parti déjà lancé dans la bataille de 2026
En conclusion, le Conseil national mobilise l’ensemble des militants pour « gagner les batailles à venir ». Le ton est martial : dynamiser les structures, renforcer l’implantation locale, accompagner les citoyens et assurer une participation massive en 2026. L’Istiqlal se voit en acteur central du prochain cycle politique.