Le livre "Le gouffre de la féminolâtrie : Intelligence thérapeutique du temps présent et psychanalyse révolutionnaire" de Philippe de Vulpillières s’attaque à une thématique aussi complexe que controversée : les conséquences psychologiques et sociétales de ce que l’auteur qualifie de « féminolâtrie », ou l'idolâtrie du féminin. À travers cet essai, il explore comment les idéaux égalitaires des sociétés occidentales, bien qu’animés par des intentions louables, se seraient transformés en un piège idéologique. Selon lui, cette dérive mène à des formes inédites de violences psychologiques, à la fois pour les hommes et pour les femmes.
Philippe de Vulpillières part du constat que l'égalitarisme, dans sa quête d'effacement des différences entre les sexes, finit par nier la réalité des spécificités biologiques, psychologiques et culturelles. Ce nivellement généralisé, selon lui, ne produit pas l’harmonie espérée, mais au contraire une tension sociale croissante. Les hommes, culpabilisés par des discours perçus comme hostiles, et les femmes, surchargées par des attentes contradictoires, deviennent les victimes d’un idéal déformé.
L’auteur propose une approche qu’il qualifie d’« intelligence thérapeutique ». Il s'agit de réapprendre à valoriser les différences entre hommes et femmes, non comme une opposition, mais comme une complémentarité. Vulpillières puise dans la psychanalyse pour comprendre les blessures narcissiques générées par cette quête d’égalité absolue, qu'il qualifie de « révolutionnaire » dans son approche critique.
Le ton du livre, incisif et parfois provocateur, ne manquera pas de susciter des débats. Certains pourront y voir une tentative salutaire de revaloriser des repères en voie de disparition, tandis que d’autres y discerneront une résistance à des transformations sociétales inévitables. Quoi qu’il en soit, l'essai s'inscrit dans une réflexion contemporaine sur les tensions identitaires et les défis de l'équilibre entre modernité et tradition.
Le livre interpelle par ses prises de position audacieuses et son invitation à réexaminer les fondations mêmes des rapports entre les sexes. Une lecture pour les esprits curieux, mais aussi pour ceux prêts à confronter des idées parfois dérangeantes.
Philippe de Vulpillières part du constat que l'égalitarisme, dans sa quête d'effacement des différences entre les sexes, finit par nier la réalité des spécificités biologiques, psychologiques et culturelles. Ce nivellement généralisé, selon lui, ne produit pas l’harmonie espérée, mais au contraire une tension sociale croissante. Les hommes, culpabilisés par des discours perçus comme hostiles, et les femmes, surchargées par des attentes contradictoires, deviennent les victimes d’un idéal déformé.
L’auteur propose une approche qu’il qualifie d’« intelligence thérapeutique ». Il s'agit de réapprendre à valoriser les différences entre hommes et femmes, non comme une opposition, mais comme une complémentarité. Vulpillières puise dans la psychanalyse pour comprendre les blessures narcissiques générées par cette quête d’égalité absolue, qu'il qualifie de « révolutionnaire » dans son approche critique.
Le ton du livre, incisif et parfois provocateur, ne manquera pas de susciter des débats. Certains pourront y voir une tentative salutaire de revaloriser des repères en voie de disparition, tandis que d’autres y discerneront une résistance à des transformations sociétales inévitables. Quoi qu’il en soit, l'essai s'inscrit dans une réflexion contemporaine sur les tensions identitaires et les défis de l'équilibre entre modernité et tradition.
Le livre interpelle par ses prises de position audacieuses et son invitation à réexaminer les fondations mêmes des rapports entre les sexes. Une lecture pour les esprits curieux, mais aussi pour ceux prêts à confronter des idées parfois dérangeantes.
En achevant ce livre trois questions me restent à approfondir :
- Comment concilier les idéaux égalitaires et la reconnaissance des spécificités sexuelles sans tomber dans une nouvelle forme d'injustice ?
- L'idéologie égalitariste mène-t-elle réellement à des violences psychologiques inédites ou est-ce une réaction conservatrice face au changement ?
- Peut-on réinventer les relations hommes-femmes sans ressusciter des modèles du passé ?