Rédigé par Ali Bouallou
La médiocrité est un fléau qui guette notre société depuis l’avènement des réseaux sociaux ou plutôt asociaux.
Du jour au lendemain, tout le monde s’est proclamé analyste politique, expert(e) économique, homme/femme de foi, jurisconsulte, chef/cheffe cuisinier, homme/femme de goût…et pour les plus téméraires, robin des bois des temps modernes.
Entre l’envie louable d’informer et de transmettre, le désir de payer ses factures à la fin du mois voire davantage et l’appétence pour l’endoctrinement et l’influence subterfuges, chaque micro-influenceur y met du sien pour créer une connexion émotionnelle avec ses abonnés, pour ne pas dire followers, qui se matérialise en général par un imparable « Khouti Lamgharba » !
Ce gage de bonne foi donne droit à tous les excès, à toutes les invectives, à toutes les menaces quand il ne s’agit pas de fake news publiés en connaissance de cause ou de lectures biaisées voire incomplètes des faits.
Au-delà de cette inconsistance, et c’est là que le bât blesse, le micro-influenceur finit par faire croire à ses disciples, ou ses bêtes de somme en définitive, que la vérité est au bout de ses capsules et nulle part ailleurs, que la prochaine capsule sera encore plus sensationnelle que la présente et les précédentes.
Le micro-influenceur bénéficie du manque de soif de savoir et d’émerveillement de ses abonnés. Ces derniers associent leur développement informationnel, et non intellectuel, et l’exploration du monde à leur gourou.
La tradition orale de notre société, et le manque d’intérêt pour le livre et la connaissance utile à la croissance personnelle pour le compte de commérages malveillants, n’arrangent en rien l’affaire !
Alors que faire devant cette réalité collective qui dépasse la volonté de chacun d’entre nous sinon sévir !
Sévir par la force de la loi pour que le métier de micro-influenceur, puisque rémunéré, soit régulé pour prémunir les générations futures contre les inconsistances des « Khouti Lamgharbistes ».
Il ne s’agit nullement de porter atteinte à la liberté d’expression. Il s’agit plutôt de responsabiliser la prise de parole sur les réseaux sociaux à partir d’un certain nombre d’abonnés. Il ne doit pas être permis de jouer avec les sentiments des abonnés. Il ne doit pas être permis non plus de les endoctriner ou de les influencer à dessein.
Le micro-influenceur se doit d’être honnête et responsable. Il doit impérativement maitriser le sujet qu’il aborde dans ses capsules. Il doit le traiter en prenant en compte un raisonnement conforme à la vérité et à ce qui est moralement juste.
Le Royaume du Maroc a besoin d’une société forte où le sentiment d’appartenance se consolide de génération en génération. Il devient plus qu’urgent de stopper le délitement causé par le nivellement par le bas que nous impose certains micro-influenceurs.
Du jour au lendemain, tout le monde s’est proclamé analyste politique, expert(e) économique, homme/femme de foi, jurisconsulte, chef/cheffe cuisinier, homme/femme de goût…et pour les plus téméraires, robin des bois des temps modernes.
Entre l’envie louable d’informer et de transmettre, le désir de payer ses factures à la fin du mois voire davantage et l’appétence pour l’endoctrinement et l’influence subterfuges, chaque micro-influenceur y met du sien pour créer une connexion émotionnelle avec ses abonnés, pour ne pas dire followers, qui se matérialise en général par un imparable « Khouti Lamgharba » !
Ce gage de bonne foi donne droit à tous les excès, à toutes les invectives, à toutes les menaces quand il ne s’agit pas de fake news publiés en connaissance de cause ou de lectures biaisées voire incomplètes des faits.
Au-delà de cette inconsistance, et c’est là que le bât blesse, le micro-influenceur finit par faire croire à ses disciples, ou ses bêtes de somme en définitive, que la vérité est au bout de ses capsules et nulle part ailleurs, que la prochaine capsule sera encore plus sensationnelle que la présente et les précédentes.
Le micro-influenceur bénéficie du manque de soif de savoir et d’émerveillement de ses abonnés. Ces derniers associent leur développement informationnel, et non intellectuel, et l’exploration du monde à leur gourou.
La tradition orale de notre société, et le manque d’intérêt pour le livre et la connaissance utile à la croissance personnelle pour le compte de commérages malveillants, n’arrangent en rien l’affaire !
Alors que faire devant cette réalité collective qui dépasse la volonté de chacun d’entre nous sinon sévir !
Sévir par la force de la loi pour que le métier de micro-influenceur, puisque rémunéré, soit régulé pour prémunir les générations futures contre les inconsistances des « Khouti Lamgharbistes ».
Il ne s’agit nullement de porter atteinte à la liberté d’expression. Il s’agit plutôt de responsabiliser la prise de parole sur les réseaux sociaux à partir d’un certain nombre d’abonnés. Il ne doit pas être permis de jouer avec les sentiments des abonnés. Il ne doit pas être permis non plus de les endoctriner ou de les influencer à dessein.
Le micro-influenceur se doit d’être honnête et responsable. Il doit impérativement maitriser le sujet qu’il aborde dans ses capsules. Il doit le traiter en prenant en compte un raisonnement conforme à la vérité et à ce qui est moralement juste.
Le Royaume du Maroc a besoin d’une société forte où le sentiment d’appartenance se consolide de génération en génération. Il devient plus qu’urgent de stopper le délitement causé par le nivellement par le bas que nous impose certains micro-influenceurs.