Le jeudi 25 décembre 2025, la troupe Al Fane Al Assil présente « Kounnach Al-Hachma », une création puisant dans une légende nomade pour interroger la dignité humaine et la condition féminine. À travers le parcours de Bachar Al-Kheir, le spectacle conjugue symbolisme, patrimoine immatériel et réflexion sociale, questionnant les valeurs de liberté, de justice et de mémoire au sein des communautés nomades.
La troupe Al Fane Al Assil pour le cinéma et le théâtre donnera « Kounnach Al-Hachma » le jeudi 25 décembre à 19 h 30 au théâtre Bahnini à Rabat. Cette représentation s’inscrit dans le programme de soutien aux projets culturels et artistiques 2025, porté par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Département de la Culture, afin de dynamiser la création théâtrale nationale et d’enrichir la saison culturelle.
Portée par une écriture scénique mêlant héritage immatériel et imaginaire symbolique, la pièce aborde des questions humaines et sociétales autour de la vie et de la mort, des liens familiaux, du sacrifice, de la liberté et de l’égalité, avec un focus sur la condition des femmes. Elle propose également une lecture psychologique des personnages, mettant au jour tensions intimes et blessures enfouies au sein de la famille et du groupe social.
Synopsis de l’intrigue
La pièce retrace le chemin de Bachar Al-Kheir, confronté à un cheikh d’une tribu nomade qui enferme sa fille dans la « coupole de la honte » et nie son existence. Face à cette injustice, Bachar Al-Kheir mène un combat pour reconnaître la valeur de cette femme comme être libre et humain. À travers ce conflit, l’œuvre explore la résistance aux traditions oppressives, le poids des mentalités ancrées et l’impératif de préserver la dignité et les droits fondamentaux. Inspirée de la culture nomade, la pièce s’appuie sur le patrimoine oral et la mémoire collective pour transmettre aux nouvelles générations des valeurs de tolérance, de solidarité et de respect de la dignité humaine. Le spectacle se distingue par une esthétique où la fantaisie dialogue avec le symbolisme, donnant naissance à un univers théâtral à la fois poétique et engagé.
Un casting à couper le souffle
La distribution réunit Mustapha Ahnini, Bouchaïb Lamrani, Saïd Mezouar, Raja Bouhami et El Hussein Aghbalo, qui portent avec intensité les conflits et émotions du texte. Les paroles des chansons et le texte théâtral sont signés Abdelmajid Saadallah, tandis que la dramaturgie et la mise en scène sont assurées par Sami Saadallah, assisté d’Ayoub Benhabach.
La scénographie et les costumes, conçus par Yassine Zaoui, transposent l’univers nomade dans une vision contemporaine, fondée sur un travail précis de l’espace et de la lumière. La création musicale de Toufik Belkhodr et Rachid Bydar accompagne le récit avec une dimension sensible et immersive, renforçant la charge émotionnelle du spectacle.
Une dimension symbolique et psychologique affirmée
Au-delà de la narration, « Kounnach Al-Hachma » se distingue par un investissement profond dans le langage symbolique, où chaque élément scénique contribue au sens. L’espace théâtral, volontairement épuré, devient autant un lieu mental qu’un espace physique, révélant les tensions intérieures et les non-dits qui traversent les relations. Pensée comme un prolongement du récit, la scénographie transforme la scène en territoire mouvant, oscillant entre enfermement et quête de libération.
La lumière y joue un rôle central, modelant les corps et les silences, et accompagnant les basculements émotionnels du texte. Les variations lumineuses rythment les états psychologiques des personnages, accentuant tour à tour la violence symbolique de la honte et l’espoir fragile d’une possible réconciliation avec soi et avec l’autre.
La troupe Al Fane Al Assil pour le cinéma et le théâtre donnera « Kounnach Al-Hachma » le jeudi 25 décembre à 19 h 30 au théâtre Bahnini à Rabat. Cette représentation s’inscrit dans le programme de soutien aux projets culturels et artistiques 2025, porté par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Département de la Culture, afin de dynamiser la création théâtrale nationale et d’enrichir la saison culturelle.
Portée par une écriture scénique mêlant héritage immatériel et imaginaire symbolique, la pièce aborde des questions humaines et sociétales autour de la vie et de la mort, des liens familiaux, du sacrifice, de la liberté et de l’égalité, avec un focus sur la condition des femmes. Elle propose également une lecture psychologique des personnages, mettant au jour tensions intimes et blessures enfouies au sein de la famille et du groupe social.
Synopsis de l’intrigue
La pièce retrace le chemin de Bachar Al-Kheir, confronté à un cheikh d’une tribu nomade qui enferme sa fille dans la « coupole de la honte » et nie son existence. Face à cette injustice, Bachar Al-Kheir mène un combat pour reconnaître la valeur de cette femme comme être libre et humain. À travers ce conflit, l’œuvre explore la résistance aux traditions oppressives, le poids des mentalités ancrées et l’impératif de préserver la dignité et les droits fondamentaux. Inspirée de la culture nomade, la pièce s’appuie sur le patrimoine oral et la mémoire collective pour transmettre aux nouvelles générations des valeurs de tolérance, de solidarité et de respect de la dignité humaine. Le spectacle se distingue par une esthétique où la fantaisie dialogue avec le symbolisme, donnant naissance à un univers théâtral à la fois poétique et engagé.
Un casting à couper le souffle
La distribution réunit Mustapha Ahnini, Bouchaïb Lamrani, Saïd Mezouar, Raja Bouhami et El Hussein Aghbalo, qui portent avec intensité les conflits et émotions du texte. Les paroles des chansons et le texte théâtral sont signés Abdelmajid Saadallah, tandis que la dramaturgie et la mise en scène sont assurées par Sami Saadallah, assisté d’Ayoub Benhabach.
La scénographie et les costumes, conçus par Yassine Zaoui, transposent l’univers nomade dans une vision contemporaine, fondée sur un travail précis de l’espace et de la lumière. La création musicale de Toufik Belkhodr et Rachid Bydar accompagne le récit avec une dimension sensible et immersive, renforçant la charge émotionnelle du spectacle.
Une dimension symbolique et psychologique affirmée
Au-delà de la narration, « Kounnach Al-Hachma » se distingue par un investissement profond dans le langage symbolique, où chaque élément scénique contribue au sens. L’espace théâtral, volontairement épuré, devient autant un lieu mental qu’un espace physique, révélant les tensions intérieures et les non-dits qui traversent les relations. Pensée comme un prolongement du récit, la scénographie transforme la scène en territoire mouvant, oscillant entre enfermement et quête de libération.
La lumière y joue un rôle central, modelant les corps et les silences, et accompagnant les basculements émotionnels du texte. Les variations lumineuses rythment les états psychologiques des personnages, accentuant tour à tour la violence symbolique de la honte et l’espoir fragile d’une possible réconciliation avec soi et avec l’autre.
