Il y a des victoires discrètes, mais essentielles. Ce genre d’annonce qui ne fait pas de bruit sur TikTok mais qui résonne fort dans l’histoire. Cette semaine, l’UNESCO a retiré trois sites emblématiques africains de la Liste du patrimoine mondial en péril. Madagascar, l’Égypte et la Libye : leurs trésors naturels et culturels ne sont plus considérés comme en danger immédiat.
Des forêts, une cité sainte et un carrefour de civilisations
Les "Forêts humides de l’Atsinanana" à Madagascar, écrin de biodiversité et refuge des fameux lémuriens, avaient été mises sous alerte rouge en 2010. Le trafic de bois précieux, la déforestation et les pressions humaines y faisaient des ravages. Mais grâce à un plan d’action concerté entre l’État malgache, des ONG et l’UNESCO, la situation s’est (partiellement) redressée.
En Égypte, le site d’"Abou Mena", ancienne ville chrétienne et lieu de pèlerinage classé depuis 1979, menaçait de s’effondrer à cause d’une montée des eaux souterraines due à l’irrigation. La nappe phréatique joue les trouble-fêtes, mais des efforts d’ingénierie ont permis de stabiliser les ruines fragiles.
Et puis il y a "Ghadamès", la perle du désert libyen, carrefour ancestral des cultures africaines et méditerranéennes. Inscrite en 1986, la ville souffrait depuis 2016 des impacts du conflit armé, d’incendies et d’inondations. Mais aujourd’hui, malgré les incertitudes, elle est mieux protégée.
Un message d’espoir pour le patrimoine africain
Cette annonce de l’UNESCO n’est pas qu’un bulletin météo patrimonial : c’est un signal fort. Audrey Azoulay, directrice générale de l’Organisation, parle d’un “effort collectif” et surtout d’une attention “particulière portée à l’Afrique”, pour former, inscrire, et surtout… préserver.
Des forêts, une cité sainte et un carrefour de civilisations
Les "Forêts humides de l’Atsinanana" à Madagascar, écrin de biodiversité et refuge des fameux lémuriens, avaient été mises sous alerte rouge en 2010. Le trafic de bois précieux, la déforestation et les pressions humaines y faisaient des ravages. Mais grâce à un plan d’action concerté entre l’État malgache, des ONG et l’UNESCO, la situation s’est (partiellement) redressée.
En Égypte, le site d’"Abou Mena", ancienne ville chrétienne et lieu de pèlerinage classé depuis 1979, menaçait de s’effondrer à cause d’une montée des eaux souterraines due à l’irrigation. La nappe phréatique joue les trouble-fêtes, mais des efforts d’ingénierie ont permis de stabiliser les ruines fragiles.
Et puis il y a "Ghadamès", la perle du désert libyen, carrefour ancestral des cultures africaines et méditerranéennes. Inscrite en 1986, la ville souffrait depuis 2016 des impacts du conflit armé, d’incendies et d’inondations. Mais aujourd’hui, malgré les incertitudes, elle est mieux protégée.
Un message d’espoir pour le patrimoine africain
Cette annonce de l’UNESCO n’est pas qu’un bulletin météo patrimonial : c’est un signal fort. Audrey Azoulay, directrice générale de l’Organisation, parle d’un “effort collectif” et surtout d’une attention “particulière portée à l’Afrique”, pour former, inscrire, et surtout… préserver.


