Ciblage élargi : les bases militaires dans le viseur ?
Depuis les frappes spectaculaires menées par les États-Unis sur les sites nucléaires iraniens de Fordow, Natanz et Ispahan, le Moyen-Orient est entré dans une phase de tension extrême. L’Iran, cible directe d’une opération militaire sans précédent depuis l’assassinat de Qassem Soleimani en 2020, se retrouve face à un choix stratégique décisif : maintenir la pression sur Israël ou déplacer le théâtre des représailles vers les intérêts militaires américains et alliés dans la région.
Dans les heures ayant suivi les bombardements américains, l’Iran a lancé une série de missiles balistiques vers plusieurs localités israéliennes, notamment Tel-Aviv, Jérusalem et Haïfa. Malgré l’interception d’une partie de ces projectiles par le Dôme de fer, plusieurs explosions ont été enregistrées, provoquant des dégâts matériels et des blessés. Les Gardiens de la Révolution ont revendiqué ces frappes, les qualifiant de « début d’une réponse progressive à l’agression ».
Ce discours laisse entendre que l’Iran pourrait choisir une riposte en escalier, tactique fréquemment utilisée par Téhéran pour doser son implication militaire tout en évitant un affrontement frontal de grande ampleur.
Mais des signaux inquiétants émergent. Plusieurs sources de sécurité occidentales affirment que des unités affiliées à l’Iran (comme le Hezbollah au Liban ou les Houthis au Yémen) ont été mises en alerte. Des cyberattaques et des menaces navales dans le détroit d’Ormuz ont également été enregistrées.
Des bases militaires américaines au Bahreïn, au Koweït et en Irak ont renforcé leur posture défensive, redoutant des frappes par missiles ou drones suicides. Un conseiller de l’ayatollah Khamenei a déclaré samedi : « Tous les points de présence militaire de l’ennemi dans la région sont des cibles légitimes ». Un langage qui ne laisse aucun doute quant à la nature des intentions de l’appareil sécuritaire iranien.
Toutefois, Téhéran est conscient des limites de ses capacités offensives. Les frappes américaines ont probablement endommagé des infrastructures logistiques, et une escalade incontrôlée risquerait d’isoler davantage l’Iran sur la scène internationale.
Pour l’instant, la stratégie semble donc consister à envoyer un message clair de dissuasion, sans franchir les lignes rouges qui provoqueraient une intervention militaire plus large des États-Unis ou de l’OTAN.
L’Iran marche sur une ligne de crête. Il doit répondre pour sauver la face, mais sans provoquer sa propre ruine. Les prochains jours diront si Téhéran choisit de cibler à nouveau Israël directement, ou de déplacer la confrontation vers des terrains plus indirects, à travers ses réseaux régionaux. La stabilité du Moyen-Orient n’a jamais paru aussi fragile.
Dans les heures ayant suivi les bombardements américains, l’Iran a lancé une série de missiles balistiques vers plusieurs localités israéliennes, notamment Tel-Aviv, Jérusalem et Haïfa. Malgré l’interception d’une partie de ces projectiles par le Dôme de fer, plusieurs explosions ont été enregistrées, provoquant des dégâts matériels et des blessés. Les Gardiens de la Révolution ont revendiqué ces frappes, les qualifiant de « début d’une réponse progressive à l’agression ».
Ce discours laisse entendre que l’Iran pourrait choisir une riposte en escalier, tactique fréquemment utilisée par Téhéran pour doser son implication militaire tout en évitant un affrontement frontal de grande ampleur.
Mais des signaux inquiétants émergent. Plusieurs sources de sécurité occidentales affirment que des unités affiliées à l’Iran (comme le Hezbollah au Liban ou les Houthis au Yémen) ont été mises en alerte. Des cyberattaques et des menaces navales dans le détroit d’Ormuz ont également été enregistrées.
Des bases militaires américaines au Bahreïn, au Koweït et en Irak ont renforcé leur posture défensive, redoutant des frappes par missiles ou drones suicides. Un conseiller de l’ayatollah Khamenei a déclaré samedi : « Tous les points de présence militaire de l’ennemi dans la région sont des cibles légitimes ». Un langage qui ne laisse aucun doute quant à la nature des intentions de l’appareil sécuritaire iranien.
Toutefois, Téhéran est conscient des limites de ses capacités offensives. Les frappes américaines ont probablement endommagé des infrastructures logistiques, et une escalade incontrôlée risquerait d’isoler davantage l’Iran sur la scène internationale.
Pour l’instant, la stratégie semble donc consister à envoyer un message clair de dissuasion, sans franchir les lignes rouges qui provoqueraient une intervention militaire plus large des États-Unis ou de l’OTAN.
L’Iran marche sur une ligne de crête. Il doit répondre pour sauver la face, mais sans provoquer sa propre ruine. Les prochains jours diront si Téhéran choisit de cibler à nouveau Israël directement, ou de déplacer la confrontation vers des terrains plus indirects, à travers ses réseaux régionaux. La stabilité du Moyen-Orient n’a jamais paru aussi fragile.