Les nouveaux dirigeants, Michele Kang et Michael Gerlinger — successeurs de John Textor, écarté sous pression — ont convaincu l’instance financière du football français lors d’une audience à la FFF. Ils ont démontré que les fonds injectés par Eagle Football Holding figuraient bien dans les comptes du club et étaient destinés à y rester.
« Cette décision marque une première étape dans la restauration de la confiance envers l’OL », a déclaré la direction dans un communiqué, affirmant sa volonté de mettre en place une gestion rigoureuse.
Le club, menacé de faillite en cas de relégation en raison d’un modèle budgétaire inadapté à la Ligue 2, va désormais devoir drastiquement réduire ses dépenses. Avec un effectif et une masse salariale conçus pour l’élite, l’OL devra passer de 160 à 75 millions d’euros de charges salariales.
Des mesures d’austérité sont prévues : nouvelles économies, ventes de joueurs et plafonnement des rémunérations. Déjà, plusieurs départs (Lacazette, Tagliafico, Lopes, Caqueret, Cherki…) ont permis de réduire la masse salariale d’environ 30 millions d’euros. Par ailleurs, un plan de départs volontaires a conduit à la suppression d’une centaine de postes.
Depuis novembre, les actionnaires ont apporté 83 millions d’euros en trésorerie, le PSG a payé 50 millions pour le transfert de Barcola, et l’OL attend encore 40 millions issus de la vente des parts d’Eagle dans Crystal Palace. De plus, 19,5 millions d’euros ont été perçus au titre d’options d’achat levées pour trois joueurs prêtés.
Une conférence de presse de Kang et Gerlinger est prévue à 19h00 au Groupama Stadium pour exposer les détails de ce virage stratégique.