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L'Union européenne est la deuxième responsable de la déforestation tropicale, derrière la Chine mais devant les États-Unis (7%) et l'Inde (9%), selon une étude du Fonds mondial pour la nature.
En important massivement de l’huile de palme, du café et du cacao, les pays européens participent largement à la destruction de forêts tropicales, dont 3,5 millions d'hectares ont été perdus entre 2004 et 2017, soit 16 % de destruction causée par le commerce international. Un tiers de la savane du Cerrado au Brésil a disparu en 20 ans pour laisser la place aux cultures de soja, importé par l’Europe pour l’alimentation du bétail.
La France est classée 6ème dans le classement du Fonds mondial pour la nature. L’Hexagone importe plus de 3 millions de tonnes de soja par an pour nourrir son bétail. L’huile de palme, le bœuf et le soja sont les matières premières qui représentent les deux tiers de la « déforestation importée » en Europe, selon l'étude.
« Quand les Européens consomment, les forêts se consument », voilà ce qu’a déclaré Véronique Andrieux, directrice générale du WWF France. Selon elle, la loi anti-déforestation que la Commission européenne s’apprête à proposer devra imposer des mesures contraignantes aux entreprises. Le but est de garantir que les produits qu’elles mettent sur le marché ne proviennent pas de la destruction des forêts ou la conversion d’écosystèmes naturels.
En important massivement de l’huile de palme, du café et du cacao, les pays européens participent largement à la destruction de forêts tropicales, dont 3,5 millions d'hectares ont été perdus entre 2004 et 2017, soit 16 % de destruction causée par le commerce international. Un tiers de la savane du Cerrado au Brésil a disparu en 20 ans pour laisser la place aux cultures de soja, importé par l’Europe pour l’alimentation du bétail.
La France est classée 6ème dans le classement du Fonds mondial pour la nature. L’Hexagone importe plus de 3 millions de tonnes de soja par an pour nourrir son bétail. L’huile de palme, le bœuf et le soja sont les matières premières qui représentent les deux tiers de la « déforestation importée » en Europe, selon l'étude.
« Quand les Européens consomment, les forêts se consument », voilà ce qu’a déclaré Véronique Andrieux, directrice générale du WWF France. Selon elle, la loi anti-déforestation que la Commission européenne s’apprête à proposer devra imposer des mesures contraignantes aux entreprises. Le but est de garantir que les produits qu’elles mettent sur le marché ne proviennent pas de la destruction des forêts ou la conversion d’écosystèmes naturels.