Cette année, les villages de la région de Souss ont vécu un Aïd Al-Adha sans les festivités traditionnelles de "Bujloud", suite à une décision des autorités locales. Ce rituel amazigh, mêlant folklore et célébration identitaire, a été remplacé par des soirées artistiques, une mesure perçue comme liée à la suspension de l’abattage des moutons pour préserver le cheptel national. Cette interdiction a suscité l’incompréhension des acteurs culturels, qui selon eux, menace un héritage culturel ancré dans l’identité amazighe et le lien intergénérationnel.


