Trois intervenants de renom ont enrichi le débat par leur expérience et leur expertise. Le professeur Mohamed Aroui, chercheur en psychologie clinique, a ouvert la discussion en rappelant l’importance d’un diagnostic précoce et d’un accompagnement pluridisciplinaire. Selon lui, « l’autisme n’est pas une maladie, mais une autre manière d’être au monde qui mérite d’être comprise plutôt que redressée ».
Gregory Porte, consultant en autisme et en éducation spécialisée, a ensuite pris la parole pour partager son expérience de terrain, plaidant pour une approche inclusive fondée sur l’acceptation des différences. « Il faut sortir d’une logique pathologique et penser l’éducation dans une perspective de diversité cognitive », a-t-il affirmé avec conviction.
Enfin, Dafir Zakia, orthophoniste au sein de l’association Ghaït, a mis en lumière les difficultés d’accès aux soins et à l’éducation que rencontrent les enfants autistes au Maroc. Elle a souligné le rôle crucial que peuvent jouer les associations locales dans le soutien aux familles et la formation des intervenants.
Au fil des échanges, les participants ont exprimé tour à tour leurs témoignages, leurs attentes et parfois leur colère face à un système encore trop peu adapté. Des parents ont raconté les errances médicales, les exclusions scolaires, mais aussi les petites victoires du quotidien lorsqu’un enfant commence à communiquer, à apprendre, ou simplement à être accepté.
La rencontre s’est conclue sur une note d’espoir et d’engagement. Tous les intervenants ont convenu que la société marocaine devait faire un pas décisif vers une meilleure inclusion des personnes autistes. Cela passe par la sensibilisation, la formation des professionnels, et un changement de regard collectif.
Un événement salué pour sa qualité humaine et pédagogique, qui aura permis de rappeler que la différence n’est pas une faiblesse, mais une richesse.
Gregory Porte, consultant en autisme et en éducation spécialisée, a ensuite pris la parole pour partager son expérience de terrain, plaidant pour une approche inclusive fondée sur l’acceptation des différences. « Il faut sortir d’une logique pathologique et penser l’éducation dans une perspective de diversité cognitive », a-t-il affirmé avec conviction.
Enfin, Dafir Zakia, orthophoniste au sein de l’association Ghaït, a mis en lumière les difficultés d’accès aux soins et à l’éducation que rencontrent les enfants autistes au Maroc. Elle a souligné le rôle crucial que peuvent jouer les associations locales dans le soutien aux familles et la formation des intervenants.
Au fil des échanges, les participants ont exprimé tour à tour leurs témoignages, leurs attentes et parfois leur colère face à un système encore trop peu adapté. Des parents ont raconté les errances médicales, les exclusions scolaires, mais aussi les petites victoires du quotidien lorsqu’un enfant commence à communiquer, à apprendre, ou simplement à être accepté.
La rencontre s’est conclue sur une note d’espoir et d’engagement. Tous les intervenants ont convenu que la société marocaine devait faire un pas décisif vers une meilleure inclusion des personnes autistes. Cela passe par la sensibilisation, la formation des professionnels, et un changement de regard collectif.
Un événement salué pour sa qualité humaine et pédagogique, qui aura permis de rappeler que la différence n’est pas une faiblesse, mais une richesse.