Par Ali Bouallou
C’est toujours délicat et intéressant à la fois de « prendre son clavier » pour écrire sans savoir vraiment quoi écrire. Simplement l’envie d’exprimer ses pensées du moment. Une sorte de réflexions éphémères puisque c’est dans l’ère du temps…
Les réseaux sociaux ont pris le dessus sur l’homme moderne l’empêchant de réfléchir en profondeur sur sa condition présente et future. En cause, des informations vérifiées ou pas ainsi que des photos et vidéos fabriquées ou pas, qui appellent l’attention. Elles sont consultées à la va-vite parce qu’il faut avoir visionné le plus grand nombre de publications en un temps limité puisque la vie finit toujours pas reprendre ses droits.
Une question s’impose alors, l’éphémère a-t-il de la valeur ? Posée autrement, cette question deviendrait, accordons-nous trop d’importance à l’éphémère ?
Si l’on se base sur les statistiques de l’année 2021 de l’utilisation d’Internet dans le monde (source : GlobalWebIndex.com), l’homme se connecte en moyenne à Internet pendant 6h54 mn par jour dont 2h25mn sur les réseaux sociaux.
L’homme moderne est donc asservi quotidiennement pendant 2h25mn en moyenne par jour pour se détourner du factuel pour le compte du furtif qu’il ne peut en aucun cas retenir pleinement.
En un temps, l’homme actuel passe du léger moribond au sérieux consistant dans cette entreprise. En un clic, il passe du divertissement abrutissant à l’instruction utile. Aucun être humain, ou presque, n’échappe à cette règle aux quatre coins du monde.
Cette ambivalence est également exprimée dans sa vie car toute personne est intrinsèquement éphémère dans sa conception des choses. Elle aime pour détester. Elle travaille pour paresser. Elle s’attache pour se séparer. Elle s’engage pour abandonner. Elle gagne pour dépenser et elle apprend pour oublier.
L’éphémère est parfaitement à l’image de l’être humain. C’est juste que la valeur temporelle de celui-ci est différente de celle d’une publication sur le fil d’information d’un réseau social. L’être humain dure aussi un instant sur terre sauf que cet instant est parsemé d’une vie plus ou moins longue, de mouvements et de faits sociaux.
D’éphémère en éphémère, l’être humain forge ses expériences et donc sa personnalité. Cette conscience de l’éphémère lui permet de se réinventer. Il crée, recrée et il est tout fait capable de tout remettre en cause pour impulser une nouvelle dynamique.
Les réseaux sociaux, création de l’homme, ne sont que le prolongement de son mode de vie. Leur principe premier est l’éphémère. Ils se réinventent continument pour que l’éphémère perdure et que l’émerveillement se renouvelle.
Alors oui, l’éphémère a une valeur inestimable dans la régénération spirituelle de l’être humain. Il permet de porter notre attention sur les temps passé, présent et futur pour une meilleure construction de soi.
Les réseaux sociaux ont pris le dessus sur l’homme moderne l’empêchant de réfléchir en profondeur sur sa condition présente et future. En cause, des informations vérifiées ou pas ainsi que des photos et vidéos fabriquées ou pas, qui appellent l’attention. Elles sont consultées à la va-vite parce qu’il faut avoir visionné le plus grand nombre de publications en un temps limité puisque la vie finit toujours pas reprendre ses droits.
Une question s’impose alors, l’éphémère a-t-il de la valeur ? Posée autrement, cette question deviendrait, accordons-nous trop d’importance à l’éphémère ?
Si l’on se base sur les statistiques de l’année 2021 de l’utilisation d’Internet dans le monde (source : GlobalWebIndex.com), l’homme se connecte en moyenne à Internet pendant 6h54 mn par jour dont 2h25mn sur les réseaux sociaux.
L’homme moderne est donc asservi quotidiennement pendant 2h25mn en moyenne par jour pour se détourner du factuel pour le compte du furtif qu’il ne peut en aucun cas retenir pleinement.
En un temps, l’homme actuel passe du léger moribond au sérieux consistant dans cette entreprise. En un clic, il passe du divertissement abrutissant à l’instruction utile. Aucun être humain, ou presque, n’échappe à cette règle aux quatre coins du monde.
Cette ambivalence est également exprimée dans sa vie car toute personne est intrinsèquement éphémère dans sa conception des choses. Elle aime pour détester. Elle travaille pour paresser. Elle s’attache pour se séparer. Elle s’engage pour abandonner. Elle gagne pour dépenser et elle apprend pour oublier.
L’éphémère est parfaitement à l’image de l’être humain. C’est juste que la valeur temporelle de celui-ci est différente de celle d’une publication sur le fil d’information d’un réseau social. L’être humain dure aussi un instant sur terre sauf que cet instant est parsemé d’une vie plus ou moins longue, de mouvements et de faits sociaux.
D’éphémère en éphémère, l’être humain forge ses expériences et donc sa personnalité. Cette conscience de l’éphémère lui permet de se réinventer. Il crée, recrée et il est tout fait capable de tout remettre en cause pour impulser une nouvelle dynamique.
Les réseaux sociaux, création de l’homme, ne sont que le prolongement de son mode de vie. Leur principe premier est l’éphémère. Ils se réinventent continument pour que l’éphémère perdure et que l’émerveillement se renouvelle.
Alors oui, l’éphémère a une valeur inestimable dans la régénération spirituelle de l’être humain. Il permet de porter notre attention sur les temps passé, présent et futur pour une meilleure construction de soi.