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"L'issue des matchs de football est influencée, voire déterminée par la sorcellerie", Hafid Derradji


Rédigé par le Mercredi 19 Janvier 2022

L’Algérie qui est dernier de son groupe en Coupe d’Afrique des Nations et au bord de l’élimination, et ce, après s’être laissé surprendre par la Guinée équatoriale (1-0), dimanche dernier à Douala. Selon le commentateur Hafid Derradji, certaines équipes cherchent à exploiter la puissance du monde invisible afin de remporter des victoires.



"L'issue des matchs de football est influencée, voire déterminée par la sorcellerie", Hafid Derradji
Les Algériens sont derniers de leur groupe, avant un troisième match contre un autre favori, la Côte d’Ivoire, et ce, avec un seul point et zéro but marquée.
Pour le commentateur algérien Hafid Derradji, «le parcours désastreux des algériens est attribué au monde des sorciers et des spécialistes de l’occulte. Il est sans doute influencé par le monde invisible»,  et a ajouté qu’«en Afrique la sorcellerie existe au cœur du football et qu’il y a une influence causale importante au rôle joué par les sorciers». Des propos qui ont suscité une grande indignation sur les réseaux sociaux.

Il ne s’agit pas de la première fois que ce commentateur algérien évoque la sorcellerie comme mode de compréhension et de causalité pour les déroutes de la sélection algérienne. Il a affirmé plusieurs fois que «l’issue des matchs de football est influencée, voire pour déterminée par la sorcellerie».

Quant à la Côte d’Ivoire, elle aura l’occasion de bouter hors de la compétition le tenant du titre, déjà piégé au premier match par la Sierra Leone (0-0). L’Algérie est dernière d’un groupe disputé: la Côte d’Ivoire compte 4 points, la Guinée Équatoriale 3, et la Sierra Leone 2, après avoir égalisé à la dernière seconde contre les Éléphants sur une erreur du gardien ivoirien (2-2). Avec un seul petit point, l’Algérie est obligé de battre la Côte d’Ivoire, sinon, elle rentre à Alger bien plus tôt que prévu.

La Guinée équatoriale, à sa troisième CAN, la première pour laquelle elle se qualifie, après en avoir organisé ou co-organisé deux, n’a pas volé sa victoire. Elle doit beaucoup au réalisme d’Iban Edu Salvador.


LODJ avec Barlamane




Salma Labtar
Journaliste sportive et militante féministe, lauréate de l'ISIC En savoir plus sur cet auteur
Mercredi 19 Janvier 2022