Par Dr Anwar CHERKAOUI
La rhinite allergique est une inflammation des muqueuses nasales causée par l’inhalation de substances allergisantes provoquant une réaction immunitaire immédiate.
Elle n’est pas due à un virus ou à une bactérie, mais à un allergène. Souvent, les allergènes mis en cause sont les acariens de la poussière de maison, les pollens de graminées et les chats,
Les antécédents familiaux d’allergie ( comme l’asthme allergique ), une rhinite déclenchée à l’enfance et un taux élevé des IgE sont des facteurs qui peuvent favoriser la survenue de la rhinite allergique.
On peut distinguer les rhinites saisonnières ( appelées également rhume des foins), qui sont souvent dues à une allergie aux pollens, des rhinites perannuelles qui, elles, persistent tout au long de l’année et sont liées généralement à des allergènes domestiques: blattes, acariens, ou poils d’animaux ……
Une rhinite allergique peut facilement être confondue avec un rhume. Les principaux symptômes sont le nez bouché, l’écoulement nasal important, les éternuements en salve, des démangeaisons dans la gorge et le fond du palais, la rougeur des yeux, des larmoiements, et une respiration sifflante. ….
En plus, il peut y avoir des maux de tête, des troubles du sommeil, une perte de l’odorat et du goût ainsi que des manifestations cutanées…
Ces symptômes peuvent durer de 4 jours à 4 semaines par an, on parle alors de rhinite intermittente. Au-delà de cette période, on parle de rhinite persistante.
Il faut savoir que le diagnostic de la rhinite allergique est établi par un médecin allergologue.
Après l’interrogatoire, le médecin réalise une enquête cutanée allergologique.
Il s’agit de tests à lecture rapide qui permettent de déterminer l’agent allergène responsable
Le traitement pilier consiste en la prise d’antihistaminiques. Les corticoïdes par voie nasale sont recommandés en traitement de deuxième ligne pour les rhinites allergiques légères.
Mais quand les rhinites allergiques sont plus ou moins sévères, les corticoïdes sont prescrits en première intention.
Un décongestionnant nasal peut être utilisé pour diminuer rapidement l’enflure du tissu nasal.
L’éviction de l’allergène en restant à l’écart de l’agent responsable est vivement recommandée.
Ensuite, la désensibilisation fait aussi partie des moyens qui permettent de traiter l’allergie. Elle a pour but de rendre le patient tolérant vis-à-vis de l’allergène responsable.
C’est une sorte de traitement vaccinal des allergies reposant sur l’administration régulière d’extraits allergiques pendant une période prolongée idéalement 3 à 5 ans. Il s’agit du seul moyen qui permet de guérir définitivement d’une allergie.
Enfin, traiter les symptômes de la rhinite allergique des qu’ils se manifestent contribue à prévenir les complications, comme l’otite de l’oreille moyenne, l’asthme et la sinusite chronique
Elle n’est pas due à un virus ou à une bactérie, mais à un allergène. Souvent, les allergènes mis en cause sont les acariens de la poussière de maison, les pollens de graminées et les chats,
Les antécédents familiaux d’allergie ( comme l’asthme allergique ), une rhinite déclenchée à l’enfance et un taux élevé des IgE sont des facteurs qui peuvent favoriser la survenue de la rhinite allergique.
On peut distinguer les rhinites saisonnières ( appelées également rhume des foins), qui sont souvent dues à une allergie aux pollens, des rhinites perannuelles qui, elles, persistent tout au long de l’année et sont liées généralement à des allergènes domestiques: blattes, acariens, ou poils d’animaux ……
Une rhinite allergique peut facilement être confondue avec un rhume. Les principaux symptômes sont le nez bouché, l’écoulement nasal important, les éternuements en salve, des démangeaisons dans la gorge et le fond du palais, la rougeur des yeux, des larmoiements, et une respiration sifflante. ….
En plus, il peut y avoir des maux de tête, des troubles du sommeil, une perte de l’odorat et du goût ainsi que des manifestations cutanées…
Ces symptômes peuvent durer de 4 jours à 4 semaines par an, on parle alors de rhinite intermittente. Au-delà de cette période, on parle de rhinite persistante.
Il faut savoir que le diagnostic de la rhinite allergique est établi par un médecin allergologue.
Après l’interrogatoire, le médecin réalise une enquête cutanée allergologique.
Il s’agit de tests à lecture rapide qui permettent de déterminer l’agent allergène responsable
Le traitement pilier consiste en la prise d’antihistaminiques. Les corticoïdes par voie nasale sont recommandés en traitement de deuxième ligne pour les rhinites allergiques légères.
Mais quand les rhinites allergiques sont plus ou moins sévères, les corticoïdes sont prescrits en première intention.
Un décongestionnant nasal peut être utilisé pour diminuer rapidement l’enflure du tissu nasal.
L’éviction de l’allergène en restant à l’écart de l’agent responsable est vivement recommandée.
Ensuite, la désensibilisation fait aussi partie des moyens qui permettent de traiter l’allergie. Elle a pour but de rendre le patient tolérant vis-à-vis de l’allergène responsable.
C’est une sorte de traitement vaccinal des allergies reposant sur l’administration régulière d’extraits allergiques pendant une période prolongée idéalement 3 à 5 ans. Il s’agit du seul moyen qui permet de guérir définitivement d’une allergie.
Enfin, traiter les symptômes de la rhinite allergique des qu’ils se manifestent contribue à prévenir les complications, comme l’otite de l’oreille moyenne, l’asthme et la sinusite chronique