Une artiste qui n’imite jamais : elle absorbe, transforme, et réinvente
Ce qui impressionne chez Rosalía, ce n’est pas seulement sa voix précise, percussive, vibrante mais sa capacité à faire cohabiter des univers qui ne devraient, en théorie, jamais se rencontrer.
Flamenco + hyperpop ? Motomami l’a déjà prouvé. Mais ce nouvel album ajoute une couche supplémentaire : la sincérité linguistique. Au lieu d’utiliser les langues comme des accessoires, elle les habite réellement. Ses transitions entre catalan et espagnol sont fluides.
Ses incursions en anglais sont naturelles. Et ses touches d’arabe, très douces, très respectueuses, témoignent d’une volonté d’explorer sans s’approprier. Dans une époque où tout va vite, où la musique se standardise, Rosalía, elle, continue de chercher.
Elle s’autorise encore ce que les grandes pop stars ne s’autorisent plus : être artisanale dans un monde algorithmique.
Flamenco + hyperpop ? Motomami l’a déjà prouvé. Mais ce nouvel album ajoute une couche supplémentaire : la sincérité linguistique. Au lieu d’utiliser les langues comme des accessoires, elle les habite réellement. Ses transitions entre catalan et espagnol sont fluides.
Ses incursions en anglais sont naturelles. Et ses touches d’arabe, très douces, très respectueuses, témoignent d’une volonté d’explorer sans s’approprier. Dans une époque où tout va vite, où la musique se standardise, Rosalía, elle, continue de chercher.
Elle s’autorise encore ce que les grandes pop stars ne s’autorisent plus : être artisanale dans un monde algorithmique.
Le Maroc la suit (et la comprend) plus que jamais
Rosalía n’a jamais caché son amour pour les sonorités méditerranéennes. Ce lien, on le ressent dans ses rythmes, dans ses harmonies, dans ses choix vocaux et c’est probablement pour ça que le public marocain se reconnaît si facilement dans sa musique.
Son nouveau projet renforce cette proximité. Il y a dans certains morceaux un souffle andalou, un clin d’œil au tarab, une vibration qui parle à ceux qui ont grandi entre musiques traditionnelles, pop internationale et sons urbains. C’est une artiste qui comprend la porosité des cultures.
Elle ne construit pas des frontières musicales : elle les traverse, elle les fond, elle les redessine.
Dans ce sens, Rosalía est exactement l'artiste qu’apprécie la jeunesse marocaine d’aujourd’hui : cultivée, moderne, hybride, mondialisée, mais attachée aux racines.
Son nouveau projet renforce cette proximité. Il y a dans certains morceaux un souffle andalou, un clin d’œil au tarab, une vibration qui parle à ceux qui ont grandi entre musiques traditionnelles, pop internationale et sons urbains. C’est une artiste qui comprend la porosité des cultures.
Elle ne construit pas des frontières musicales : elle les traverse, elle les fond, elle les redessine.
Dans ce sens, Rosalía est exactement l'artiste qu’apprécie la jeunesse marocaine d’aujourd’hui : cultivée, moderne, hybride, mondialisée, mais attachée aux racines.
Un album plurilingue, mais surtout pluri-émotionnel
La force de ce nouveau projet ne réside pas seulement dans la variété des langues, mais dans la variété des émotions. Rosalía passe du sacré au sensuel, du minimalisme pur aux productions complexes, de la douceur à l’audace. Elle maîtrise les silences autant que les envolées vocales.
Elle ose la fragilité, puis écrase une percussion juste après. C’est un album mouvant pas dans le sens instable, mais dans le sens vivant. La partie la plus fascinante ? Rien n’est gratuit.
Chaque choix de langue sert une intention émotionnelle. L’arabe intervient dans des passages presque oniriques. Le catalan ancre certains morceaux dans une intimité très personnelle.
L'espagnol reste le lieu de l’affirmation, de la force, du caractère. Et l’anglais apporte ce vernis universel qui rend l’ensemble exportable. C’est plus qu’un album : c’est un carnet de voyage intérieur.
Elle ose la fragilité, puis écrase une percussion juste après. C’est un album mouvant pas dans le sens instable, mais dans le sens vivant. La partie la plus fascinante ? Rien n’est gratuit.
Chaque choix de langue sert une intention émotionnelle. L’arabe intervient dans des passages presque oniriques. Le catalan ancre certains morceaux dans une intimité très personnelle.
L'espagnol reste le lieu de l’affirmation, de la force, du caractère. Et l’anglais apporte ce vernis universel qui rend l’ensemble exportable. C’est plus qu’un album : c’est un carnet de voyage intérieur.
Pourquoi c’est un véritable “Coup de Cœur”
Mettre Rosalía dans cette rubrique ne relève pas d’un simple enthousiasme musical. Il y a un message derrière ce choix.
• Parce qu’elle incarne la création sans frontière. Elle prouve qu’on peut être profondément attaché à ses racines tout en étant ouvert à celles des autres.
• Parce qu’elle nous parle, réellement. Son album touche un public marocain jeune, bilingue, pluriculturel, habitué aux identités multiples.
• Parce qu’elle redonne du prestige à la musique travaillée. À l’heure où la musique se consomme en 10 secondes sur TikTok, Rosalía propose un narratif, une vision, un univers cohérent.
• Parce qu’elle ose la sensibilité autant que l’expérimentation. Et ça, c’est devenu rare dans la pop mondiale.
• Parce que son album est un pont Un pont entre langues, continents, héritages, émotions. Rosalía n’est pas “juste” une star : c’est une artiste-monde, une artiste qui propose un langage universel sans jamais trahir son identité.
• Parce qu’elle incarne la création sans frontière. Elle prouve qu’on peut être profondément attaché à ses racines tout en étant ouvert à celles des autres.
• Parce qu’elle nous parle, réellement. Son album touche un public marocain jeune, bilingue, pluriculturel, habitué aux identités multiples.
• Parce qu’elle redonne du prestige à la musique travaillée. À l’heure où la musique se consomme en 10 secondes sur TikTok, Rosalía propose un narratif, une vision, un univers cohérent.
• Parce qu’elle ose la sensibilité autant que l’expérimentation. Et ça, c’est devenu rare dans la pop mondiale.
• Parce que son album est un pont Un pont entre langues, continents, héritages, émotions. Rosalía n’est pas “juste” une star : c’est une artiste-monde, une artiste qui propose un langage universel sans jamais trahir son identité.
Une artiste essentielle pour notre époque
La raison ultime pour laquelle Rosalía mérite la rubrique Coup de Cœur est simple : dans chaque album, elle repousse la définition même de ce qu’est une artiste pop.
Elle n’a pas peur de brouiller les pistes, de déranger, d’innover, de faire du beau sans chercher le facile, d’aller puiser dans les langues du monde dont la nôtre pour bâtir une musique qui ressemble à notre époque : multiple, hybride, intense.
Rosalía est une chanteuse, oui. Mais surtout, elle est une créatrice d’univers. Et ce nouvel album, plurilingue et vibrant, confirme que le monde a besoin d’artistes comme elle : ceux qui mélangent, qui cherchent, qui osent, qui n’ont pas peur de surprendre. Un vrai coup de cœur, évidemment.
Elle n’a pas peur de brouiller les pistes, de déranger, d’innover, de faire du beau sans chercher le facile, d’aller puiser dans les langues du monde dont la nôtre pour bâtir une musique qui ressemble à notre époque : multiple, hybride, intense.
Rosalía est une chanteuse, oui. Mais surtout, elle est une créatrice d’univers. Et ce nouvel album, plurilingue et vibrant, confirme que le monde a besoin d’artistes comme elle : ceux qui mélangent, qui cherchent, qui osent, qui n’ont pas peur de surprendre. Un vrai coup de cœur, évidemment.