Rendez-nous " nos " Hendiya !
Hélas, elles semblent bien lointaines ces années où les vendeurs ambulants de figues de barbarie sillonnaient nos rues, les proposant à des prix défiant toute concurrence. Et malheureusement, il est devenu carrément impossible de déguster ces délicieuses Hendiya dont raffolent les marocains.
Pourtant, le cactus est une espèce résiliente et adaptée à la sécheresse, mais il se peut que les prix de l'huile de figue de barbarie soient à l'origine de la disparition de nos figues, par la faute d'une exportation tous azimuts.Dites , notre cher Karmouss est-il en voie de disparition !?
Très cher Karmouss !
Un jour, proche ou lointain, il faudra bien se poser la question sérieusement pour savoir où vont nos cultures et que deviennent -elles !? Et pourquoi certains fruits sont trop chers et très rares dans nos marchés !?
Ce qui est valable , de manière flagrante, pour les figues de barbarie l'est malheureusement également pour ce très chèr Karmouss vu comment la figue est devenue un fruit de luxe !?
Pourtant, le cactus est une espèce résiliente et adaptée à la sécheresse, mais il se peut que les prix de l'huile de figue de barbarie soient à l'origine de la disparition de nos figues, par la faute d'une exportation tous azimuts.Dites , notre cher Karmouss est-il en voie de disparition !?
Très cher Karmouss !
Un jour, proche ou lointain, il faudra bien se poser la question sérieusement pour savoir où vont nos cultures et que deviennent -elles !? Et pourquoi certains fruits sont trop chers et très rares dans nos marchés !?
Ce qui est valable , de manière flagrante, pour les figues de barbarie l'est malheureusement également pour ce très chèr Karmouss vu comment la figue est devenue un fruit de luxe !?
Des villes sans vendeurs ambulants de Hendiya, est-ce vraiment chez nous au Maroc !?
Introuvables et inaccessibles pour beaucoup vu leur prix inabordable , la figue ou Karmouss est devenue un fruit rare et franchement de luxe .
De plus en plus rares dans nos marchés , et de plus en plus chères également car à trente dirhams le kilo et plus, lorsque vous avez la chance d'en trouver beaucoup trop de marocains préfèrent renoncer et s'en priver .
Et pourtant, le Maroc fait figure des plus grands producteurs au monde et est en bonne place dans le classement des pays exportateurs.
Une question s'impose : serait-on dans ce pays en train de privilégier tous azimuts les exportations au détriment du marché local et au mépris des consommateurs nationaux !?Si oui , la liste des fruits dont vont être privés les marocains risque de s'allonger !
Ils ont pris nos figues , il ne reste plus que la barbarie !
A ce sujet, toute la filière des fruits est à inscrire dans le même registre et pas seulement les fruits dont les prix s'envolent du fait de la sécheresse d'après le discours officiel ou ceux qui , justement, engloutissent d'énormes quantités d'eau.
A ce propos , les fruits rouges , framboises et fraises en tête, ainsi que l'avocat font partie des fruits pour lesquels le Maroc est l'un des premiers exportateurs au monde et plus particulièrement en Europe !
Inutile de vous poser la question qui fâche : combien de kilos de fruits rouges, d'avocats et de figues le marocain consomme-t-il en moyenne !? Pas beaucoup apparemment par rapport aux milliers de tonnes qui sont exportées .
Faut-il se résigner , dans l'impuissance , à admettre et à constater que l'agriculture paysanne dans notre pays, ou du moins ce qu'il en reste, serait en train de foutre le camp et de disparaître lentement mais sûrement ! ?
Même si beaucoup se rabattent sur les figues sèches, encore plus chères, avoir des figues fraîches en été est malheureusement une tradition qui s'est perdue faute d'un marché qui en offrira en qualité et quantité raisonnables et surtout à un prix décent pour les bourses défavorisées .
L'histoire du Karmouss et celle de la Hendiya ce sont des centaines de milliers de défavorisés qui étaient très heureux de pouvoir en manger , quelques-unes avec un bout de pain d'avoine, un verre de thé ou un verre de petit lait , en guise de repas béni.
Mais, pour tous ceux-là il est temps de faire le deuil de cette tradition perdue.
Par Hafid Fassi Fihri
A ce propos , les fruits rouges , framboises et fraises en tête, ainsi que l'avocat font partie des fruits pour lesquels le Maroc est l'un des premiers exportateurs au monde et plus particulièrement en Europe !
Inutile de vous poser la question qui fâche : combien de kilos de fruits rouges, d'avocats et de figues le marocain consomme-t-il en moyenne !? Pas beaucoup apparemment par rapport aux milliers de tonnes qui sont exportées .
Faut-il se résigner , dans l'impuissance , à admettre et à constater que l'agriculture paysanne dans notre pays, ou du moins ce qu'il en reste, serait en train de foutre le camp et de disparaître lentement mais sûrement ! ?
Même si beaucoup se rabattent sur les figues sèches, encore plus chères, avoir des figues fraîches en été est malheureusement une tradition qui s'est perdue faute d'un marché qui en offrira en qualité et quantité raisonnables et surtout à un prix décent pour les bourses défavorisées .
L'histoire du Karmouss et celle de la Hendiya ce sont des centaines de milliers de défavorisés qui étaient très heureux de pouvoir en manger , quelques-unes avec un bout de pain d'avoine, un verre de thé ou un verre de petit lait , en guise de repas béni.
Mais, pour tous ceux-là il est temps de faire le deuil de cette tradition perdue.
Par Hafid Fassi Fihri