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Par Dr Samir Belahsen
La guerre, c'est la routine.
L'humanité, pour l'instant, n'a jamais connu la paix ; seulement des entre-deux-guerres.
Voltaire
La guerre n'est pas le combat des gentils contre les méchants.
Mais le résultat de l'affrontement de coupables aux intérêts antagonistes dont le compte-rendu sera écrit par les vainqueurs sur le dos des vaincus.
Alain Leblay
L'humanité, pour l'instant, n'a jamais connu la paix ; seulement des entre-deux-guerres.
Voltaire
La guerre n'est pas le combat des gentils contre les méchants.
Mais le résultat de l'affrontement de coupables aux intérêts antagonistes dont le compte-rendu sera écrit par les vainqueurs sur le dos des vaincus.
Alain Leblay
Dans mon précédent billet, j’avais fini par espérer une intervention sage d’un vieux Chinois…et la vie est courte.
Cela m’a valu quelques critiques auxquelles je vais tenter de répondre à ma façon et quelques insultes sans importance.
Au-delà de la guerre d’Ukraine, des supposées victoires des uns comme des autres et des raisons des uns et des autres ; il y a des faits simples et unanimement reconnus, ce ne sont que les ukrainiens et les russes qui meurent et ce sont beaucoup de peuples qui souffrent.
Comme toutes les guerres, celle-ci est née des violences et traités antérieurs et des intérêts futurs réels ou supposés.
Les injustices et traités bâtis sur les seuls rapports de force d’aujourd’hui préparent les conflits de demain.
D’ailleurs, les principales menaces latentes à la paix aujourd’hui nous viennent de Taiwan et du moyen orient ; deux situations ou le droit et l’équité peuvent paraitre évidents mais que la « communauté internationale » a laissé pourrir.
Comme les rapports de force, les intérêts et les alliances évoluent on finira par les voir exploser.
Ainsi, les « des entre-deux-guerres » pourraient être plus courts et les guerres plus dévastatrices. (La prolifération des armes de destruction massive aidant)
La Chine et la guerre d’Ukraine ?
La guerre d’Ukraine est intervenue à un très mauvais moment pour l’économie de la Chine. A l’essoufflement économique, constaté avant le COVID, s’étaient ajoutés :
Les effets positifs de la guerre sont essentiellement le pétrole et le blé Russes bon marché, pour le gaz la réorientation des flux entamée nécessitera des investissements et du temps.
Les effets négatifs sont, à mon sens, plus importants.
D’abord la guerre est un coup dur pour le plan des routes de la soie à cause du tronçon ferroviaire qui traverse la Russie et l’Ukraine. (Cette voie avait acheminé plus d’un million de conteneurs en 2021). Puis sur le plan financier l’augmentation des taux Américains met la Chine devant un risque de fuite des capitaux. Il y a enfin le risque d’extension des sanctions.
En résumé, la Chine qui aurait exprimé dès le départ raccourcir l’aventure Russe, n’a pas intérêt à ce que cette guerre dure encore.
L’amitié indéfectible que le président Xi a exprimé pour la Russie suffira-t-elle à lui faire oublier les intérêts stratégiques de la Chine ?
Cela m’a valu quelques critiques auxquelles je vais tenter de répondre à ma façon et quelques insultes sans importance.
Au-delà de la guerre d’Ukraine, des supposées victoires des uns comme des autres et des raisons des uns et des autres ; il y a des faits simples et unanimement reconnus, ce ne sont que les ukrainiens et les russes qui meurent et ce sont beaucoup de peuples qui souffrent.
Comme toutes les guerres, celle-ci est née des violences et traités antérieurs et des intérêts futurs réels ou supposés.
Les injustices et traités bâtis sur les seuls rapports de force d’aujourd’hui préparent les conflits de demain.
D’ailleurs, les principales menaces latentes à la paix aujourd’hui nous viennent de Taiwan et du moyen orient ; deux situations ou le droit et l’équité peuvent paraitre évidents mais que la « communauté internationale » a laissé pourrir.
Comme les rapports de force, les intérêts et les alliances évoluent on finira par les voir exploser.
Ainsi, les « des entre-deux-guerres » pourraient être plus courts et les guerres plus dévastatrices. (La prolifération des armes de destruction massive aidant)
La Chine et la guerre d’Ukraine ?
La guerre d’Ukraine est intervenue à un très mauvais moment pour l’économie de la Chine. A l’essoufflement économique, constaté avant le COVID, s’étaient ajoutés :
- Une contraction de la demande
- Un choc d’offre
- Une sérieuse baisse de l’indice de confiance.
Les effets positifs de la guerre sont essentiellement le pétrole et le blé Russes bon marché, pour le gaz la réorientation des flux entamée nécessitera des investissements et du temps.
Les effets négatifs sont, à mon sens, plus importants.
D’abord la guerre est un coup dur pour le plan des routes de la soie à cause du tronçon ferroviaire qui traverse la Russie et l’Ukraine. (Cette voie avait acheminé plus d’un million de conteneurs en 2021). Puis sur le plan financier l’augmentation des taux Américains met la Chine devant un risque de fuite des capitaux. Il y a enfin le risque d’extension des sanctions.
En résumé, la Chine qui aurait exprimé dès le départ raccourcir l’aventure Russe, n’a pas intérêt à ce que cette guerre dure encore.
L’amitié indéfectible que le président Xi a exprimé pour la Russie suffira-t-elle à lui faire oublier les intérêts stratégiques de la Chine ?