Par Saïd Temsamani
À maintes reprises, dans ses discours les plus solennels, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a tendu la main à l’Algérie. Une main tendue sincère, constante, stratégique. Elle incarne une volonté claire : dépasser les malentendus, ouvrir une nouvelle page fondée sur le dialogue, la confiance, et la complémentarité entre deux peuples liés par l’histoire, la géographie et le destin.
Mais face à cette ouverture marocaine, un silence obstiné persiste à Alger. Aucun geste, aucun signe d’apaisement. Pire encore, une stratégie de l’escalade et du blocage continue d’alimenter une tension artificielle, nourrie par un narratif dépassé, qui ne répond plus aux aspirations des peuples ni aux exigences du temps présent.
Pourtant, le Roi du Maroc n’a cessé d’affirmer que Rabat ne représente aucune menace pour son voisin de l’Est. Le Souverain appelle au dialogue direct, sans conditions préalables, ni médiation étrangère, dans un esprit de respect mutuel et de responsabilité partagée. Il ne s’agit pas de rhétorique diplomatique, mais d’un choix stratégique, lucide et courageux.
Le statu quo ne profite à personne. Il fragilise la région, freine l’intégration maghrébine, détourne les énergies vers des luttes stériles, au moment même où le monde arabe et l’Afrique ont besoin de blocs solides, cohérents, unis autour de leurs intérêts vitaux.
Alors, une question essentielle s’impose :
Y a-t-il, à Alger, une voix sage prête à répondre à cet appel ? Une voix d’État, capable de dépasser les crispations idéologiques, et d’embrasser une vision d’avenir commune avec le Maroc ?
Car la main tendue du Roi Mohammed VI n’est pas un signe de faiblesse. Elle est le reflet d’une politique de responsabilité, d’une hauteur de vue qui place la stabilité régionale et le bien-être des peuples au-dessus des querelles politiciennes et des fantasmes du passé.
Il est encore temps de saisir cette opportunité historique. Mais les occasions manquées laissent rarement place à l’Histoire. Et l’Histoire, elle, ne pardonne jamais les rendez-vous ratés avec la sagesse.
Mais face à cette ouverture marocaine, un silence obstiné persiste à Alger. Aucun geste, aucun signe d’apaisement. Pire encore, une stratégie de l’escalade et du blocage continue d’alimenter une tension artificielle, nourrie par un narratif dépassé, qui ne répond plus aux aspirations des peuples ni aux exigences du temps présent.
Pourtant, le Roi du Maroc n’a cessé d’affirmer que Rabat ne représente aucune menace pour son voisin de l’Est. Le Souverain appelle au dialogue direct, sans conditions préalables, ni médiation étrangère, dans un esprit de respect mutuel et de responsabilité partagée. Il ne s’agit pas de rhétorique diplomatique, mais d’un choix stratégique, lucide et courageux.
Le statu quo ne profite à personne. Il fragilise la région, freine l’intégration maghrébine, détourne les énergies vers des luttes stériles, au moment même où le monde arabe et l’Afrique ont besoin de blocs solides, cohérents, unis autour de leurs intérêts vitaux.
Alors, une question essentielle s’impose :
Y a-t-il, à Alger, une voix sage prête à répondre à cet appel ? Une voix d’État, capable de dépasser les crispations idéologiques, et d’embrasser une vision d’avenir commune avec le Maroc ?
Car la main tendue du Roi Mohammed VI n’est pas un signe de faiblesse. Elle est le reflet d’une politique de responsabilité, d’une hauteur de vue qui place la stabilité régionale et le bien-être des peuples au-dessus des querelles politiciennes et des fantasmes du passé.
Il est encore temps de saisir cette opportunité historique. Mais les occasions manquées laissent rarement place à l’Histoire. Et l’Histoire, elle, ne pardonne jamais les rendez-vous ratés avec la sagesse.