Un café à 35 dirhams, un wallet à portée de main
Le phénomène trouve ses racines dans un mélange de curiosité générationnelle et d’envie de s’approprier les codes du monde digital. À Maarif, Gauthier ou Anfa, certains établissements ont fait le pari d’un décor minimaliste, ponctué d’écrans affichant les cours des cryptomonnaies ou des œuvres numériques.
On y paie parfois son latte via wallet blockchain, on y participe à des ateliers sur la finance décentralisée, ou on y découvre des artistes digitaux marocains exposant leurs NFT sur les murs. Mais ces cafés ne se limitent pas à une clientèle technophile.
Ce sont aussi des espaces de rencontre intergénérationnels, où l’on vient travailler en remote, organiser un meet-up ou simplement savourer un café mousseux décoré d’un motif en QR code. Le succès de ces lieux s’explique aussi par le contexte post-pandémie : la recherche d’espaces hybrides entre travail, détente et exploration culturelle. À Casablanca, où le rythme urbain s’accélère, ces cafés deviennent les nouveaux hubs de créativité.
On y paie parfois son latte via wallet blockchain, on y participe à des ateliers sur la finance décentralisée, ou on y découvre des artistes digitaux marocains exposant leurs NFT sur les murs. Mais ces cafés ne se limitent pas à une clientèle technophile.
Ce sont aussi des espaces de rencontre intergénérationnels, où l’on vient travailler en remote, organiser un meet-up ou simplement savourer un café mousseux décoré d’un motif en QR code. Le succès de ces lieux s’explique aussi par le contexte post-pandémie : la recherche d’espaces hybrides entre travail, détente et exploration culturelle. À Casablanca, où le rythme urbain s’accélère, ces cafés deviennent les nouveaux hubs de créativité.
Du Wi-Fi à la philosophie : l’expérience café 3.0
Le concept du “café du futur” ne repose pas seulement sur la technologie, mais sur une philosophie d’ouverture. Ces établissements se positionnent comme des laboratoires d’idées, où les clients deviennent acteurs d’une culture en mouvement.
Sur les tables, entre un flat white et un brownie vegan, on échange des cartes de visite numériques, on code un projet, ou on discute de design responsable. L’ambiance est feutrée, les lumières chaudes, et les playlists mêlent souvent deep house, lo-fi beats et sons marocains réinventés. Chaque détail participe à une expérience sensorielle pensée pour stimuler la créativité.
Dans certains lieux comme ceux du centre-ville, on trouve même des imprimantes 3D, des coins “innovation”, ou des mini-expos sur les matériaux durables et les startups marocaines. C’est une hybridation totale : le café devient un espace d’expression entre art, tech et société.
Sur les tables, entre un flat white et un brownie vegan, on échange des cartes de visite numériques, on code un projet, ou on discute de design responsable. L’ambiance est feutrée, les lumières chaudes, et les playlists mêlent souvent deep house, lo-fi beats et sons marocains réinventés. Chaque détail participe à une expérience sensorielle pensée pour stimuler la créativité.
Dans certains lieux comme ceux du centre-ville, on trouve même des imprimantes 3D, des coins “innovation”, ou des mini-expos sur les matériaux durables et les startups marocaines. C’est une hybridation totale : le café devient un espace d’expression entre art, tech et société.
Une tendance mondiale… adaptée à la touche marocaine
Ce type de café concept existe déjà à Séoul, Tokyo, Dubaï ou Paris. Mais à Casablanca, le phénomène adopte une identité locale forte. On y retrouve des clins d’œil à la culture marocaine : zellige revisité dans les carrelages, références au souk et à la calligraphie dans le branding, saveurs locales twistées; un cappuccino au safran, un latte à la fleur d’oranger, ou un cheesecake au datte et caramel salé.
L’objectif est clair : fusionner tradition et innovation, ancrer le numérique dans la culture quotidienne. Ces cafés deviennent des vitrines du Maroc créatif, qui s’exprime dans les codes du monde contemporain sans renier ses racines. Même les noms choisis : “Node”, “Casatech”, “Block Café”, “MintMint” jouent sur ce double imaginaire : celui du digital et de la convivialité méditerranéenne.
L’objectif est clair : fusionner tradition et innovation, ancrer le numérique dans la culture quotidienne. Ces cafés deviennent des vitrines du Maroc créatif, qui s’exprime dans les codes du monde contemporain sans renier ses racines. Même les noms choisis : “Node”, “Casatech”, “Block Café”, “MintMint” jouent sur ce double imaginaire : celui du digital et de la convivialité méditerranéenne.
Une nouvelle économie de la présence
L’enjeu dépasse le simple effet de mode. Ces cafés traduisent une transformation sociale plus profonde : la recherche de lieux de vie hybrides où le digital ne déshumanise pas, mais reconnecte différemment. On ne consomme plus seulement une boisson, mais une expérience : celle de la communauté, du partage de savoirs, d’une modernité à visage marocain.
Dans une société où le télétravail, la création indépendante et l’économie numérique gagnent du terrain, ces espaces deviennent essentiels pour créer du lien. Ils incarnent une forme d’ancrage collectif dans un monde connecté, une réponse locale à la mondialisation des habitudes numériques.
Dans une société où le télétravail, la création indépendante et l’économie numérique gagnent du terrain, ces espaces deviennent essentiels pour créer du lien. Ils incarnent une forme d’ancrage collectif dans un monde connecté, une réponse locale à la mondialisation des habitudes numériques.
Ce que cela dit du Maroc de demain
Le succès de ces cafés concept reflète une maturité culturelle nouvelle. Casablanca — longtemps symbole d’une urbanité effervescente et désordonnée, devient un laboratoire d’expérimentation pour les formes de vie contemporaines. C’est ici que s’inventent les nouvelles sociabilités marocaines : hybrides, créatives, connectées.
Les cafés blockchain & latte art ne sont peut-être qu’un début. Demain, ces espaces pourraient accueillir des mini-hackathons, des expositions immersives, des dégustations en réalité augmentée, ou des créations de parfums digitaux. La frontière entre café, galerie et incubateur devient floue.
Et c’est précisément cette ambiguïté, entre plaisir et innovation qui en fait le charme. À Casablanca, siroter un cappuccino devient un acte de culture, une manière d’être au monde.
Les cafés blockchain & latte art ne sont peut-être qu’un début. Demain, ces espaces pourraient accueillir des mini-hackathons, des expositions immersives, des dégustations en réalité augmentée, ou des créations de parfums digitaux. La frontière entre café, galerie et incubateur devient floue.
Et c’est précisément cette ambiguïté, entre plaisir et innovation qui en fait le charme. À Casablanca, siroter un cappuccino devient un acte de culture, une manière d’être au monde.