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La république des corsaires : Seddik Maâninou nous fait voyager à travers les siècles




La république des corsaires : Seddik Maâninou nous fait voyager à travers les siècles

« La république des corsaires », le nom pour lequel a opté Seddik Maâninou comme titre pour son nouvel ouvrage sur l’histoire du Maroc. L’écrivain a choisi de nous faire découvrir Salé, Rabat et les Oudayas du XVIIe siècle, La singularité de ce roman tient spécialement à la curiosité et l’investigation. Ceci-dit, cet ouvrage ne représente pas le fruit de recherches académiques pour le confectionner.

Par-delà, Sous la forme d’un film documentaire, ce roman tente de faire voyager le lecteur dans le passé, un temps différent du présent qu’il a vécu, afin qu’il puisse prendre connaissance des faits qui se sont produits, de part et d’autre, des deux rives du fleuve Bouregreg, durant la première moitié du XVIIe siècle.

Sur cette partie du territoire national, plusieurs événements ont marqué l’histoire politique du Maroc, qui ont même décidé de son avenir. C’est sur cette partie aussi, où se sont installés les Andalous, où l’émergence du mouvement des corsaires et des moudjahidines a eu lieu, c’est à partir de ces rives qu’ont été lancés des actes de piraterie, d’où la naissance de la république des corsaires. Nous apprenons aussi l’histoire du Combattant Al Ayachi, l’entrée dans la vallée de flottes européennes, l’arrivée d’envoyés et d’ambassadeurs, et l’afflux sur la ville de marchands, de consuls, d’aventuriers et d’agents en quête de richesses et de fortunes.

Seddik Maâninou signe là un roman très intéressant basé sur la documentation, en essayant de transcender le mythe et la légende et afin de trouver les réponses à des questions sur l’histoire de l’embouchure du Bouregreg durant l’ère dite de la piraterie « slaouie » ainsi que sur les activités soutenues qu’a connues le port de la ville tant en termes d’échanges commerciaux, en illustrant avec des photos et une chronologie historique. Toutefois, Le lecteur pourrait distinguer les vraisemblances des suppositions et l’utopie du réel.
 

Rim Khairoun /Arrissala/L'ODJ



Mardi 22 Décembre 2020