Par Taoufiq Boudchiche, Economiste.
La diplomatie algérienne peut transformer l’impasse actuelle, dans laquelle de toute évidence elle s’est enfermée au détriment de son image et de sa réputation sur le dossier saharien, en victoire diplomatique à condition de savoir saisir l’opportunité qui lui est offerte pour adopter une nouvelle posture diplomatique. L’option de l’indépendance du Sahara marocain étant désormais écartée, l’Algérie gagnerait diplomatiquement à envisager aujourd’hui plus que jamais un rapprochement avec le Maroc.
Un tel rapprochement serait perçu comme un pas en avant positif et appréciable par les populations maghrébines, sahraouis inclus, afin d’aboutir à des propositions consensuelles et constructives visant à établir un cadre de coopération maghrébin au sein duquel seraient traitées toutes les questions liées au plan d’autonomie adopté par les Nations-unies.
Une telle démarche éviterait que des solutions lui soient imposées de l’extérieur tout en lui permettant de reprendre la main sur un dossier hautement stratégique pour ses intérêts comme ses dirigeants se plaisent à le prétendre. Elle pourrait apparaître aux côtés du Maroc comme un acteur central de dynamisation de la géopolitique régionale du Maghreb dans un monde en rapide et profonde mutation.
L’Algérie qui ne manque pas d’atouts, notamment, du fait de son histoire diplomatique et de son positionnement en Afrique et dans le monde mettrait son image et sa réputation au service d’une stratégie commune avec le Maroc en vue d’une refondation du Maghreb. Une stratégie qui entraînerait tous les pays du Maghreb dans un mouvement vertueux de communauté de destin et de prise en compte des nouveaux enjeux régionaux et internationaux.
Sa non participation au vote du 31 Octobre serait alors interprétée dans cette perspective comme un acte diplomatique précurseur d’un changement de posture pour se positionner comme un des acteurs centraux du changement au niveau maghrébin, africain et au-delà.
Comme souligné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son discours du 31 Octobre, ,« Bien que la question de notre intégrité territoriale connaisse des évolutions positives, le Maroc demeure attaché à la nécessité de parvenir à une solution qui sauve la face de toutes les parties sans vainqueur, ni vaincu »
Un tel rapprochement serait perçu comme un pas en avant positif et appréciable par les populations maghrébines, sahraouis inclus, afin d’aboutir à des propositions consensuelles et constructives visant à établir un cadre de coopération maghrébin au sein duquel seraient traitées toutes les questions liées au plan d’autonomie adopté par les Nations-unies.
Une telle démarche éviterait que des solutions lui soient imposées de l’extérieur tout en lui permettant de reprendre la main sur un dossier hautement stratégique pour ses intérêts comme ses dirigeants se plaisent à le prétendre. Elle pourrait apparaître aux côtés du Maroc comme un acteur central de dynamisation de la géopolitique régionale du Maghreb dans un monde en rapide et profonde mutation.
L’Algérie qui ne manque pas d’atouts, notamment, du fait de son histoire diplomatique et de son positionnement en Afrique et dans le monde mettrait son image et sa réputation au service d’une stratégie commune avec le Maroc en vue d’une refondation du Maghreb. Une stratégie qui entraînerait tous les pays du Maghreb dans un mouvement vertueux de communauté de destin et de prise en compte des nouveaux enjeux régionaux et internationaux.
Sa non participation au vote du 31 Octobre serait alors interprétée dans cette perspective comme un acte diplomatique précurseur d’un changement de posture pour se positionner comme un des acteurs centraux du changement au niveau maghrébin, africain et au-delà.
Comme souligné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son discours du 31 Octobre, ,« Bien que la question de notre intégrité territoriale connaisse des évolutions positives, le Maroc demeure attaché à la nécessité de parvenir à une solution qui sauve la face de toutes les parties sans vainqueur, ni vaincu »