Une parole sur la responsabilité culturelle et morale
Latifa Akharbach a rappelé que la publicité n’est pas seulement un outil de persuasion commerciale, mais avant tout un langage qui modèle les comportements et les valeurs. Elle a insisté sur le fait qu’elle doit être guidée par une exigence morale et culturelle : « Avant d’être une affaire de parts de marché, la publicité est un récit social qui façonne nos représentations du monde. »
Elle a dénoncé les dérives qui brouillent la frontière entre contenu éditorial et contenu publicitaire, réaffirmant la nécessité absolue de transparence et de distinction entre information et promotion. Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle, a-t-elle précisé, veille rigoureusement à ce principe.
Dans cette optique, elle a plaidé pour l’élaboration d’une doctrine nationale de la publicité responsable, fondée sur le respect des valeurs, la véracité des messages et la protection des publics. Elle a interpellé les professionnels sur une question centrale : quelle image du corps, de la femme, de la réussite et du bonheur voulons-nous diffuser ? Et ces images sont-elles en adéquation avec la culture et les idéaux du pays ?
Un appel à une gouvernance équilibrée
Abordant le fonctionnement du marché publicitaire, la présidente de la HACA a alerté sur les risques liés à la concentration économique et à la domination de quelques acteurs dans la répartition des budgets. Elle a plaidé pour un modèle de gouvernance plus transparent et plus équitable, garantissant à la fois la diversité des médias et la pérennité du service public audiovisuel.
Ce dernier, selon elle, doit rester protégé des logiques strictement marchandes afin de continuer à remplir sa mission d’intérêt général.
L’urgence du cadre numérique
Latifa Akharbach a ensuite abordé le défi du numérique, soulignant l’absence d’un cadre national de régulation de la publicité en ligne, alors même que les plateformes mondiales captent désormais une part considérable du marché.
Elle a proposé d’instaurer une fiscalité spécifique sur les revenus publicitaires générés par ces géants du web et d’intensifier les mécanismes de protection des publics, notamment des mineurs, face aux contenus intrusifs, manipulatoires ou nuisibles. Pour elle, il s’agit de restaurer un équilibre entre innovation technologique, justice économique et souveraineté nationale.
La publicité comme pilier de souveraineté médiatique
En conclusion, Latifa Akharbach a replacé la publicité au cœur des enjeux stratégiques du Maroc contemporain. Loin d’être un simple moteur de croissance, elle peut, si elle est régulée avec discernement et portée par la créativité nationale, devenir un levier de transformation collective.
Encadrée par des valeurs, portée par une vision éthique et adossée à la confiance du public, la publicité, a-t-elle affirmé, peut devenir « une force de sens et de souveraineté, au service d’un Maroc moderne, juste et solidaire ».
Elle a dénoncé les dérives qui brouillent la frontière entre contenu éditorial et contenu publicitaire, réaffirmant la nécessité absolue de transparence et de distinction entre information et promotion. Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle, a-t-elle précisé, veille rigoureusement à ce principe.
Dans cette optique, elle a plaidé pour l’élaboration d’une doctrine nationale de la publicité responsable, fondée sur le respect des valeurs, la véracité des messages et la protection des publics. Elle a interpellé les professionnels sur une question centrale : quelle image du corps, de la femme, de la réussite et du bonheur voulons-nous diffuser ? Et ces images sont-elles en adéquation avec la culture et les idéaux du pays ?
Un appel à une gouvernance équilibrée
Abordant le fonctionnement du marché publicitaire, la présidente de la HACA a alerté sur les risques liés à la concentration économique et à la domination de quelques acteurs dans la répartition des budgets. Elle a plaidé pour un modèle de gouvernance plus transparent et plus équitable, garantissant à la fois la diversité des médias et la pérennité du service public audiovisuel.
Ce dernier, selon elle, doit rester protégé des logiques strictement marchandes afin de continuer à remplir sa mission d’intérêt général.
L’urgence du cadre numérique
Latifa Akharbach a ensuite abordé le défi du numérique, soulignant l’absence d’un cadre national de régulation de la publicité en ligne, alors même que les plateformes mondiales captent désormais une part considérable du marché.
Elle a proposé d’instaurer une fiscalité spécifique sur les revenus publicitaires générés par ces géants du web et d’intensifier les mécanismes de protection des publics, notamment des mineurs, face aux contenus intrusifs, manipulatoires ou nuisibles. Pour elle, il s’agit de restaurer un équilibre entre innovation technologique, justice économique et souveraineté nationale.
La publicité comme pilier de souveraineté médiatique
En conclusion, Latifa Akharbach a replacé la publicité au cœur des enjeux stratégiques du Maroc contemporain. Loin d’être un simple moteur de croissance, elle peut, si elle est régulée avec discernement et portée par la créativité nationale, devenir un levier de transformation collective.
Encadrée par des valeurs, portée par une vision éthique et adossée à la confiance du public, la publicité, a-t-elle affirmé, peut devenir « une force de sens et de souveraineté, au service d’un Maroc moderne, juste et solidaire ».