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Le Mage du Kremlin

Le pouvoir artistique du roman politique


Rédigé par Rédaction le Vendredi 23 Décembre 2022

Le Mage du Kremlin est un roman de 279 Page de Giuliano da Emploi qui est d’origine italienne et suisse, il est à la fois essayiste et conseiller politique. Son dernier livre, les ingénieurs du chaos, a été traduit en 12 langues. Le mage du kremlin est son premier roman paru en avril 2022 aux éditions Gallimard. Ce roman est inspiré des faits et des personnages réels, à qui l’auteur à prêter une vie privée et des propos imaginaires. Il s’agit néanmoins d’une véritable histoire russe. Le roman commence par une citation d’Alexandre Kojève : « La vie est une comédie. Il faut la jouer sérieusement. »



Par Zineb MARJOUF Professeure de Français et doctorante chercheuse

Le Mage du Kremlin
Le personnage principal est appelé "le mage du Kremlin, le mystérieux Vadim a été le réalisateur puis le producteur d'émissions de télé-réalité pour devenir la célébrité de Poutine, a précisé le tsar.

Après avoir démissionné de son poste de consultant politique, ses comptes se sont multipliés, sans que personne ne puisse faire la différence entre le vrai et le faux.

Ce livre nous plonge au cœur d’une histoire de guerre.

Cette histoire emmène nos cœurs et nos âmes au cœur du pouvoir russe, où les courtisans et les oligarques s'affrontent fréquemment.

Et là où Vadim devient le principal médecin tournant, le régime qui transforme un pays tiers en théâtre politique. Ou alors il n'y a de réalité que l'accomplissement des volontés du tsar.

Mais Vadim n'est pas un homme ambitieux comme les autres en formation, dans des mystères de plus en plus nombreux, le sombre système qu'il a contribué à construire, ce poète, dupé les loups, fera tout pour le créer à part.

En écrivant l’auteure utilise le storytelling comme stratégie de narration.  Le personnage principal est une figure démétaphorisé de Vladislav Sourkov plutôt proche de l’histoire et du film de Raspoutine. Ce même personnage appartient à une race différente, son humeur est noire. Il est unique en son genre, les images présentent le portrait d’un homme massif mais pas athlétique. Toujours vêtu de couleurs sombres, de costume légèrement très grand. Teint pâle, cheveux noirs. On le voyait rire chose qui est très rare en Russie. Car le simple sourire est considéré comme un signe d’idiotie.

Il avait une singularité, d’ont tout le monde parlé sans que personne ne fût capable de dire avec précision en quoi ils consistaient.

Nous remarquons qu’il y a une forte ressemblance entre l’histoire du livre et le documentaire sur la vie de Raspoutine son pouvoir, ses relations avec les femmes, son humeur noire, sa capacité d’attirer l’attention, les rumeurs sur son compte, etc. Ce qui donne au livre un caractère imitant.

Un roman proprement politique, dont les arcanes du pouvoir se déguisent en art artistique.
 
 
 Zineb MARJOUF
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 




Vendredi 23 Décembre 2022