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Le Maroc c’est l’Autre


On peut lire ce livre tantôt comme un essai politique, tantôt comme un slam car l’auteur aime les mots et en joue même pour parler des sujets les plus sérieux.



Par Sanaa Mikou

Le Maroc c’est l’Autre
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Hatim Benjelloun est gérant du cabinet de conseil Public Affairs & Services (PASS), spécialisé dans les affaires publiques. Il bénéficie d’une expérience de quinze ans dans les métiers de la communication stratégique et des relations publiques.

Diplômé en Sciences Politiques à l’Université Montesquieu de Bordeaux et titulaire d’un double Master en Sécurité Globale et en Intelligence Economique, l’auteur s’intéresse de près à la chose publique et aux débats sociétaux du Royaume. Il a également participé aux campagnes électorales de 2015 et 2016 en conseillant le Secrétaire Général d’un des partis membres du Gouvernement El Othman

Selon Sartre, « l’Enfer c’est les autres », et comme « le Maroc, c’est l’autre », devrions-nous en déduire par un syllogisme implacable que le « Maroc, c’est l’enfer » ou que le « Maroc est d’enfer » ? A nous de choisir. Pour résoudre l’équation qui nous est proposée, il sera indispensable de suivre l’exemple de l’auteur et de plonger en nous-même. Sommes-nous prêts à nous mettre devant le miroir pour sonder notre âme patriotique ?

On peut lire ce livre tantôt comme un essai politique, tantôt comme un slam car l’auteur aime les mots et en joue même pour parler des sujets les plus sérieux. Est-ce une biographie, une chronique journalistique, un essai ou une thérapie personnelle ? Vous ne vous y retrouverez pas, et c’est le but. L’auteur a cette écriture colorée, enjouée, où la forme prend parfois le dessus sur le fond pour mieux transmettre certaines inspirations.

N’essayez pas non plus de le classer dans un courant idéologique, il passera astucieusement d’un courant à l’autre et continuera à vous dérouter en citant Marx, Bill Gates et Pablo Escobar ou en proposant de supprimer la moitié des postes de fonctionnaires, sans faire référence à un certain Khadafi…. Mais son tâtonnement vers le juste milieu ne cache pas ses désirs intimes de grandeur, de fierté pour son Pays.

Sincérité du verbe et confession intime d’un amoureux de sa patrie qui désire, plus que tout, laisser une trace en contribuant au bien commun. Un doux rêveur qui nous invite dans ses pires cauchemars et ses plus candides espoirs pour mieux appréhender la réalité et réfléchir aux sujets clés qui expliquent nos retards et les blessures de notre tissu social.
Partageant nos doutes et nous en révélant d’autres, l’auteur a pour ambition de poser les bonnes questions plutôt que de répondre aux faux débats.

Rédigé par Sanaa Mikou sur Coaching News 


Jeudi 16 Juin 2022