Le gouvernement marocain vient de dévoiler son plan Offshoring 2030, une stratégie ambitieuse visant à faire du secteur un pilier de l’économie nationale. Axé sur l’innovation, la formation et les investissements, ce projet positionne le Royaume comme un futur leader africain et mondial de l’externalisation.
Quels impacts pour l'emploi et les investissements étrangers ?
Le Maroc franchit une nouvelle étape dans son développement économique avec le lancement officiel de sa stratégie Offshoring 2030. Présentée comme une priorité nationale, cette initiative vise à hisser le pays parmi les dix premières destinations mondiales d’externalisation d’ici la fin de la décennie. Le plan repose sur trois piliers majeurs : l’innovation technologique, la formation des compétences et l’attraction des investissements étrangers.
Le secteur de l’offshoring marocain, historiquement dominé par les centres d’appels et les services financiers, s’élargira désormais à des domaines plus pointus comme l’intelligence artificielle, la cybersécurité et le développement logiciel. Pour y parvenir, le gouvernement prévoit d’investir massivement dans les infrastructures numériques et les partenariats universitaires. Des programmes de formation spécialisés seront mis en place pour répondre aux besoins des entreprises internationales tout en réduisant le chômage des jeunes diplômés.
Sur le plan géostratégique, le Maroc mise sur sa stabilité politique, sa proximité avec l’Europe et ses coûts compétitifs pour séduire les multinationales. Des incitations fiscales et des simplifications administratives sont également prévues pour faciliter l’implantation des sociétés étrangères. Selon les estimations, ce plan pourrait créer plus de 100 000 emplois qualifiés et générer une croissance annuelle de 8 % dans le secteur.
Toutefois, des défis persistent, notamment la concurrence accrue de pays comme l’Égypte, la Tunisie ou les Philippines. Pour rester compétitif, le Maroc devra accélérer sa transition digitale et renforcer son écosystème startup. Si la stratégie tient ses promesses, elle pourrait faire de l’offshoring un véritable moteur de l’économie marocaine à l’horizon 2030.
Le secteur de l’offshoring marocain, historiquement dominé par les centres d’appels et les services financiers, s’élargira désormais à des domaines plus pointus comme l’intelligence artificielle, la cybersécurité et le développement logiciel. Pour y parvenir, le gouvernement prévoit d’investir massivement dans les infrastructures numériques et les partenariats universitaires. Des programmes de formation spécialisés seront mis en place pour répondre aux besoins des entreprises internationales tout en réduisant le chômage des jeunes diplômés.
Sur le plan géostratégique, le Maroc mise sur sa stabilité politique, sa proximité avec l’Europe et ses coûts compétitifs pour séduire les multinationales. Des incitations fiscales et des simplifications administratives sont également prévues pour faciliter l’implantation des sociétés étrangères. Selon les estimations, ce plan pourrait créer plus de 100 000 emplois qualifiés et générer une croissance annuelle de 8 % dans le secteur.
Toutefois, des défis persistent, notamment la concurrence accrue de pays comme l’Égypte, la Tunisie ou les Philippines. Pour rester compétitif, le Maroc devra accélérer sa transition digitale et renforcer son écosystème startup. Si la stratégie tient ses promesses, elle pourrait faire de l’offshoring un véritable moteur de l’économie marocaine à l’horizon 2030.



