Une vision économique de long terme
À l’occasion de la 26e Fête du Trône, le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a pris une tonalité particulièrement stratégique, en dressant un bilan économique riche en enseignements, mais aussi en traçant des perspectives claires pour un Maroc plus inclusif, plus fort et mieux réparti dans son développement. Derrière les mots du Souverain, c’est un cap économique qui se confirme : celui d’un pays résilient, à la fois ancré dans ses réalités sociales et déterminé à poursuivre son essor dans un monde incertain.
L’un des fondements du discours royal est la réaffirmation d’une vision stratégique de long terme, qui guide les politiques économiques depuis l’accession au Trône en 1999. Cette orientation structurelle, nourrie par le Nouveau Modèle de Développement, a permis au Maroc de sortir progressivement d’un modèle rentier ou mono-sectoriel, pour construire une économie plus diversifiée, ouverte et compétitive.
Le Roi rappelle que « les réalisations accomplies procèdent d’une vision à long terme » et traduisent la pertinence des choix opérés. Il souligne aussi un point trop souvent négligé : l’importance de la stabilité politique et institutionnelle comme levier d’attractivité économique. Une stabilité devenue rare dans un monde secoué par les guerres, l’instabilité monétaire et les fractures sociales.
L’un des fondements du discours royal est la réaffirmation d’une vision stratégique de long terme, qui guide les politiques économiques depuis l’accession au Trône en 1999. Cette orientation structurelle, nourrie par le Nouveau Modèle de Développement, a permis au Maroc de sortir progressivement d’un modèle rentier ou mono-sectoriel, pour construire une économie plus diversifiée, ouverte et compétitive.
Le Roi rappelle que « les réalisations accomplies procèdent d’une vision à long terme » et traduisent la pertinence des choix opérés. Il souligne aussi un point trop souvent négligé : l’importance de la stabilité politique et institutionnelle comme levier d’attractivité économique. Une stabilité devenue rare dans un monde secoué par les guerres, l’instabilité monétaire et les fractures sociales.
Une croissance résiliente face aux crises
Malgré une succession de sécheresses qui affectent durement l’agriculture et un contexte international agité (inflation, tensions géopolitiques, réorganisation des chaînes de valeur), le Maroc a maintenu un taux de croissance soutenu et régulier. Ce maintien n’est pas anodin : il traduit une plus grande robustesse de l’économie nationale, moins dépendante des aléas climatiques et davantage articulée autour de l’industrie, des services et de l’innovation.
Le discours royal insiste sur cette capacité de résilience économique, qui mérite d’être soulignée au moment où nombre de pays africains et méditerranéens peinent à préserver leurs équilibres fondamentaux.
Le discours royal insiste sur cette capacité de résilience économique, qui mérite d’être soulignée au moment où nombre de pays africains et méditerranéens peinent à préserver leurs équilibres fondamentaux.
Un renouveau industriel porteur d’avenir
Le passage consacré à l’industrie est l’un des plus révélateurs : les exportations industrielles ont plus que doublé depuis 2014, en particulier dans les secteurs dits « métiers mondiaux du Maroc » : automobile, aéronautique, énergies renouvelables, agroalimentaire et tourisme.
Cette montée en puissance de la base productive nationale s’explique par plusieurs facteurs :
des écosystèmes industriels bien structurés,
un accès privilégié aux marchés via les accords de libre-échange,
et surtout, une main-d’œuvre compétente et compétitive.
Le Maroc n’est plus seulement un terrain de sous-traitance : il devient un pôle industriel régional, capable de concevoir, produire et exporter à haute valeur ajoutée.
Cette montée en puissance de la base productive nationale s’explique par plusieurs facteurs :
des écosystèmes industriels bien structurés,
un accès privilégié aux marchés via les accords de libre-échange,
et surtout, une main-d’œuvre compétente et compétitive.
Le Maroc n’est plus seulement un terrain de sous-traitance : il devient un pôle industriel régional, capable de concevoir, produire et exporter à haute valeur ajoutée.
Une économie connectée à plus de 3 milliards de consommateurs et des infrastructures de classe mondiale
Autre point majeur du discours : le positionnement international du Maroc. Grâce à des dizaines d’accords commerciaux, le Royaume est aujourd’hui lié à un marché potentiel de plus de trois milliards de consommateurs.
Cette ouverture maîtrisée fait du pays une plateforme d’exportation et d’investissement privilégiée, aussi bien pour l’Europe que pour l’Afrique, l’Asie ou l’Amérique latine. Un avantage stratégique à l’heure de la fragmentation des marchés mondiaux.
Dans le prolongement logique de cette ambition industrielle et commerciale, SM le Roi a mis en avant les efforts réalisés et à venir dans le domaine des infrastructures structurantes. Le Maroc dispose aujourd’hui :
de ports parmi les plus performants d’Afrique (notamment Tanger Med),
d’un réseau autoroutier et ferroviaire moderne,
et de plateformes logistiques de niveau international.
Le projet d’extension de la Ligne Grande Vitesse vers Marrakech illustre cette volonté de désenclaver les territoires tout en favorisant la mobilité économique. Le discours évoque aussi de grands chantiers en matière de sécurité hydrique et de souveraineté énergétique, dans un contexte marqué par le stress climatique.
Cette ouverture maîtrisée fait du pays une plateforme d’exportation et d’investissement privilégiée, aussi bien pour l’Europe que pour l’Afrique, l’Asie ou l’Amérique latine. Un avantage stratégique à l’heure de la fragmentation des marchés mondiaux.
Dans le prolongement logique de cette ambition industrielle et commerciale, SM le Roi a mis en avant les efforts réalisés et à venir dans le domaine des infrastructures structurantes. Le Maroc dispose aujourd’hui :
de ports parmi les plus performants d’Afrique (notamment Tanger Med),
d’un réseau autoroutier et ferroviaire moderne,
et de plateformes logistiques de niveau international.
Le projet d’extension de la Ligne Grande Vitesse vers Marrakech illustre cette volonté de désenclaver les territoires tout en favorisant la mobilité économique. Le discours évoque aussi de grands chantiers en matière de sécurité hydrique et de souveraineté énergétique, dans un contexte marqué par le stress climatique.
Un développement humain au cœur du modèle
Pour autant, le Souverain n’a pas limité son propos aux grands chiffres et aux projets industriels. Il a aussi rappelé une vérité fondamentale : l’économie n’a de valeur que si elle profite réellement aux citoyens.
Et de fait, les indicateurs sociaux confirment une dynamique positive :
le taux de pauvreté multidimensionnelle a chuté de 11,9 % à 6,8 % en dix ans,
le Maroc a intégré la catégorie des pays à développement humain élevé, selon l’IDH des Nations Unies.
Cette progression sociale est le fruit de politiques structurantes :
généralisation de la protection sociale,
introduction de l’aide directe aux ménages vulnérables,
amélioration de l’accès à la santé, à l’éducation et à la dignité de vie.
Mais SM le Roi rappelle aussi que des poches de précarité persistent, notamment dans le monde rural. C’est ici que le chantier à venir est le plus crucial.
Et de fait, les indicateurs sociaux confirment une dynamique positive :
le taux de pauvreté multidimensionnelle a chuté de 11,9 % à 6,8 % en dix ans,
le Maroc a intégré la catégorie des pays à développement humain élevé, selon l’IDH des Nations Unies.
Cette progression sociale est le fruit de politiques structurantes :
généralisation de la protection sociale,
introduction de l’aide directe aux ménages vulnérables,
amélioration de l’accès à la santé, à l’éducation et à la dignité de vie.
Mais SM le Roi rappelle aussi que des poches de précarité persistent, notamment dans le monde rural. C’est ici que le chantier à venir est le plus crucial.
Une nouvelle génération de programmes territoriaux
La grande nouveauté du discours réside dans l’appel à un changement de paradigme : dépasser les politiques sociales classiques pour aller vers un développement territorial intégré, fondé sur :
les spécificités locales,
la régionalisation avancée,
la complémentarité entre territoires.
Quatre axes prioritaires sont dégagés :
Valorisation de l’emploi local et de l’entrepreneuriat régional,
Renforcement des services de base (éducation, santé, connectivité),
Gestion durable de l’eau et adaptation climatique,
Mise à niveau des territoires, en écho aux grands chantiers nationaux.
Ce tournant territorial vise à réduire les écarts spatiaux et à garantir que tous les citoyens qu’ils vivent à Guelmim, Oujda ou Tanger puissent bénéficier des fruits du développement. Il s’agit ni plus ni moins que d’en finir avec un Maroc à deux vitesses.
les spécificités locales,
la régionalisation avancée,
la complémentarité entre territoires.
Quatre axes prioritaires sont dégagés :
Valorisation de l’emploi local et de l’entrepreneuriat régional,
Renforcement des services de base (éducation, santé, connectivité),
Gestion durable de l’eau et adaptation climatique,
Mise à niveau des territoires, en écho aux grands chantiers nationaux.
Ce tournant territorial vise à réduire les écarts spatiaux et à garantir que tous les citoyens qu’ils vivent à Guelmim, Oujda ou Tanger puissent bénéficier des fruits du développement. Il s’agit ni plus ni moins que d’en finir avec un Maroc à deux vitesses.
Un cap assumé et une confiance affichée
Le discours de SM le Roi est à la fois un bilan lucide et une feuille de route ambitieuse. Il réaffirme que le Maroc économique est :
résilient face aux crises,
ouvert sur le monde,
porté par une base industrielle solide,
soucieux de ses équilibres sociaux,
et engagé dans un développement plus équitable.
Plus qu’une simple allocution protocolaire, ce discours sonne comme un appel à l’action collective, fondé sur la confiance dans les capacités nationales, l’intelligence territoriale et la solidarité active.
résilient face aux crises,
ouvert sur le monde,
porté par une base industrielle solide,
soucieux de ses équilibres sociaux,
et engagé dans un développement plus équitable.
Plus qu’une simple allocution protocolaire, ce discours sonne comme un appel à l’action collective, fondé sur la confiance dans les capacités nationales, l’intelligence territoriale et la solidarité active.
À l’heure où de nombreux pays s’interrogent sur leur modèle économique, le Maroc affirme avec force un cap clair : conjuguer performance et inclusion, souveraineté et ouverture, ambition nationale et justice territoriale.
C’est cette équation complexe, mais essentielle, que le Souverain propose de résoudre avec méthode, confiance et pragmatisme. Une vision qui, au-delà du protocole, engage toute la Nation.
C’est cette équation complexe, mais essentielle, que le Souverain propose de résoudre avec méthode, confiance et pragmatisme. Une vision qui, au-delà du protocole, engage toute la Nation.