Formation et échanges opérationnels
Dans le prolongement de sa stratégie africaine, le Maroc a signé avec la Gambie un accord de coopération militaire qui vise à structurer les échanges dans la formation, l’entraînement et le partage d’expertise. Cette initiative s’inscrit dans la doctrine marocaine de coopération Sud-Sud, qui privilégie des partenariats concrets avec les pays africains pour la sécurité, le développement humain et la résilience institutionnelle. Pour Banjul, cette alliance offre un cadre pour moderniser ses forces, accéder à des programmes de formation spécialisés et renforcer ses capacités de planification et d’opérations.
Au cœur de l’accord, la formation des cadres et des unités joue un rôle central. Le Maroc, fort de son expérience dans les opérations de maintien de la paix, la gestion des frontières, la lutte contre le trafic et la sécurité maritime, partage ses savoir-faire via ses écoles militaires, ses centres de simulation et ses exercices conjoints. L’interopérabilité, la standardisation des procédures et l’anglais opérationnel pour les unités gambiennes sont mentionnés comme axes prioritaires. La coopération pourrait s’étendre à la cybersécurité, à la logistique et aux services de santé militaire.
La dimension régionale est cruciale. La zone ouest-africaine fait face à des défis persistants: flux illicites, menaces terroristes dans le Sahel, instabilité frontalière et vulnérabilités maritimes. Dans ce contexte, les accords bilatéraux contribuent à la mise en réseau des capacités et à la circulation de l’information. Ils complètent les cadres multilatéraux existants et encouragent une approche intégrée associant défense, sécurité intérieure et développement. La Gambie, pays côtier, peut bénéficier des compétences marocaines en surveillance maritime et en coordination inter-agences.
Diplomatiquement, l’accord traduit la continuité des relations entre Rabat et Banjul, déjà visibles dans d’autres secteurs comme l’agriculture, la santé et l’éducation. Il confirme la volonté du Maroc d’investir dans une stabilité collective, clé pour le commerce, l’investissement et la mobilité régionale. Les mécanismes de gouvernance prévus : comités mixtes, évaluations périodiques, programmes annuels; assurent une mise en œuvre mesurable et ajustable.
À terme, le partenariat pourrait servir de modèle pour d’autres coopérations bilatérales en Afrique, articulant formation, assistance technique et exercices conjoints. L’effet attendu: des forces plus professionnelles, une meilleure prévention des menaces et des gains de confiance. Dans un environnement géopolitique fluide, le choix d’une coopération Sud-Sud pragmatique et orientée résultats répond aux besoins des États africains et consolide le rôle du Maroc comme acteur de sécurité et de développement sur le continent.
Au cœur de l’accord, la formation des cadres et des unités joue un rôle central. Le Maroc, fort de son expérience dans les opérations de maintien de la paix, la gestion des frontières, la lutte contre le trafic et la sécurité maritime, partage ses savoir-faire via ses écoles militaires, ses centres de simulation et ses exercices conjoints. L’interopérabilité, la standardisation des procédures et l’anglais opérationnel pour les unités gambiennes sont mentionnés comme axes prioritaires. La coopération pourrait s’étendre à la cybersécurité, à la logistique et aux services de santé militaire.
La dimension régionale est cruciale. La zone ouest-africaine fait face à des défis persistants: flux illicites, menaces terroristes dans le Sahel, instabilité frontalière et vulnérabilités maritimes. Dans ce contexte, les accords bilatéraux contribuent à la mise en réseau des capacités et à la circulation de l’information. Ils complètent les cadres multilatéraux existants et encouragent une approche intégrée associant défense, sécurité intérieure et développement. La Gambie, pays côtier, peut bénéficier des compétences marocaines en surveillance maritime et en coordination inter-agences.
Diplomatiquement, l’accord traduit la continuité des relations entre Rabat et Banjul, déjà visibles dans d’autres secteurs comme l’agriculture, la santé et l’éducation. Il confirme la volonté du Maroc d’investir dans une stabilité collective, clé pour le commerce, l’investissement et la mobilité régionale. Les mécanismes de gouvernance prévus : comités mixtes, évaluations périodiques, programmes annuels; assurent une mise en œuvre mesurable et ajustable.
À terme, le partenariat pourrait servir de modèle pour d’autres coopérations bilatérales en Afrique, articulant formation, assistance technique et exercices conjoints. L’effet attendu: des forces plus professionnelles, une meilleure prévention des menaces et des gains de confiance. Dans un environnement géopolitique fluide, le choix d’une coopération Sud-Sud pragmatique et orientée résultats répond aux besoins des États africains et consolide le rôle du Maroc comme acteur de sécurité et de développement sur le continent.
