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Le Maroc fit bien d’en finir avec l’Iran…


le Vendredi 9 Juillet 2021



Le Maroc fit bien d’en finir avec l’Iran…
Pour qui roule l’Allemagne ? 
 
Et si  la chancellerie allemande jetait un œil sur sa presse locale. Pourquoi ? y relever une trouvaille qu’elle connait comme sa poche, n’est-ce pas que les renseignements sont passés par là ? Penser que la presse aurait la « primeur »  de cette  connivence entre l’Iran et le Polisario, est une aberration dernier degré. 
 
Une connivence active, qui se traduit par des embrigadements et des missiles sol-air, soumis à la frénésie séparatiste du Polisario. Ceux-là même, au gré des vents, prêts à pactiser, serait-ce avec le diable pour garder présence. 
 
Cette révélation est un cas de conscience pour l’Allemagne soudain préoccupée par l’insécurité qui menace le continent africain. D’un côté, l’Allemagne est hostile à la marocanité du Sahara, mais de l’autre ? le voudrait-elle entre les mains de séparatistes à la solde du Hezbollah, bras armé de l’Iran ? Il faut choisir. 
 
Un dilemme qui mériterait une réunion du conseil de sécurité, n’est-ce pas Angela Merkel ? N’est-ce pas « plus » urgent que celui de la reconnaissance du Sahara marocain de par les États-Unis, qui ne fut pas du gout de la chancelière, et pour lequel elle a secoué ciel et terre au sein du même conseil. 
 
Maroc et médisances 
 
Rajoutez au menu, l’instabilité du Sahel corrélée à un « Hezbollah » qui recrute à tour de bras, augmentée de l’immoralité du Polisario ! Bien sûr, l’Iran pourrait, dos contre le mur, faire le malin, alléguer qu’il n’a pas bonne prise sur son bras armé, que certains membres lui échapperaient, n’en feraient qu’à leurs têtes. 
 
 
Entourloupe avancée à l’adresse de notre chef de diplomatie en 2018, année où le Maroc mit fin à ses relations d’avec l’Iran, décision motivée par des preuves imparables scellant  l’accointance signée Hezbollah-Polisario. 
 
Il aurait suffi que l’Iran soit hostile à la marocanité du Sahara pour que le Maroc coupe le pont, ce qu’est le cas de l’Allemagne, sauf que l’Iran fit pire : Embrigader, armer les mercenaires du Polisario. 
 
Bien sûr qu’à l’époque,  il fallut souffrir les mauvaises langues et leur déliement grotesque, pour ces mauvaises, c’était un dossier de preuves trafiquées, raison en serait, que le Maroc, complaisant, aurait voulu s’aligner  sur les États-Unis, Israël, Arabie Saoudite, connus pour leurs positions envers l’Iran. 
 
Ces mauvaises peuvent-elles penser pareille chose aujourd’hui de l’Allemagne ? Quel intérêt aurait l’Allemagne à marcher sur l’Iran, relever de ces manigances d’avec le Polisario ? Doit-on rappeler, que l’Allemagne a bravé les États-Unis, contrairement à la France, a continué à commercer avec l’Iran en se moquant des sanctions américaines ? 
 
Rappelons que la France a dû fermer ces deux sociétés  Shell et Citroën présentes en Iran.
 



L’Iran, une menace 
 
Croulant sous les sanctions, l’Iran s’est jeté dans les bras de l’oncle Russe et l’oncle Chine. D’ailleurs, ces missiles sol-air mis à la portée du Polisario de par le Hezbollah ne sont autres que russes. 
 
Lequel Hezbollah pouvait être dispensé de par l’Algérie qui se ravitaille du même fournisseur…n’est-ce pas que l’Algérie fournisse le nécessaire en armes au Polisario ? 
 
De retour en Iran, si Biden, lors du G7,  a mis du tact dans son chassé-croisé diplomatique avec Poutine, ce n’est pas seulement pour faire front contre la Chine, mais aussi pour faire servir de bon intermédiaire avec l’Iran… 
 
Un Iran qui fait sauter tous les verrous, en réaction aux accords boudés par les États-Unis, continue d’enrichir son uranium, en quête de sa bombe A, n’est-ce pas que selon le rythme où les centrifugeuses tournent,  il ne resterait à l’Iran que deux bonnes (mauvaises) années pour enrichir à 90 % son uranium ? ce qui revient à détenir la bombe atomique. 
 
Rajoutons à cela, les visées expansionnistes de l’Iran, pas qu’à travers son arc chiite, car les voilà, d’après notre exemple, en Afrique. Un Iran qui fait feu de toute tête brulée ? Un Iran dont le projet impérialiste colle d’avec celui des États-empires à l’exemple de la Russie et de la Chine, de surplus, qui carbure au chiisme ? Jusqu’où irait le lion persan ? 
 
 




Vendredi 9 Juillet 2021