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Trump, le justicier des déficits commerciaux : faut-il remercier Dieu pour l’excédent des États-Unis avec le Maroc ?
Donald Trump, fidèle à sa rhétorique protectionniste, a toujours vu les déficits commerciaux comme une menace existentielle pour les États-Unis. Son approche est simple : si un pays vend plus aux Américains qu'il n'achète, il est en train de les "arnaquer" et mérite des sanctions. Une posture qui a valu au Canada, à l'Union européenne, à la Chine et même aux alliés asiatiques comme la Corée du Sud ou le Japon d’être la cible de menaces tarifaires sous son mandat. Mais dans cet affrontement économique où Trump désigne les coupables en fonction des chiffres de la balance commerciale, une question humoristique se pose : le Maroc est-il à l’abri de son courroux, étant donné que les États-Unis affichent un excédent commercial avec le royaume ?
Pour Donald Trump, le commerce mondial est un jeu à somme nulle où les États-Unis doivent systématiquement être gagnants. Dans cette vision simpliste, un déficit commercial avec un pays signifie une faiblesse, voire une exploitation. Cette logique a conduit à la guerre commerciale avec la Chine, au bras de fer avec l’Union européenne et à la révision de plusieurs accords commerciaux comme l’ALENA, devenu l’USMCA.
Si Trump revient au pouvoir, il est fort probable qu’il relance son offensive contre les partenaires excédentaires vis-à-vis des États-Unis. L’objectif ? Rééquilibrer ces échanges, non pas en améliorant la compétitivité américaine, mais en imposant des barrières protectionnistes aux importations étrangères.
Dans ce contexte, le Maroc semble être un des rares pays à ne pas être sous la menace d’une attaque commerciale de Trump. Pourquoi ? Parce que les États-Unis enregistrent un excédent commercial avec le royaume, notamment grâce aux exportations de produits agricoles, de matériel militaire et de services.
D’un point de vue humoristique, cela signifie que le Maroc est, aux yeux de Trump, un "bon élève" du commerce international. Faut-il alors remercier Dieu que ce déséquilibre soit en faveur des Américains ? Si l’on suit la logique trumpienne, le Maroc devrait presque être félicité pour sa "générosité" envers les États-Unis !
Mais cet excédent commercial est-il une garantie de tranquillité ? Pas nécessairement. D’abord, les relations commerciales entre les deux pays ne sont pas d’une ampleur comparable à celles entre les États-Unis et des géants économiques comme la Chine ou l’Europe. Ensuite, si Trump décide d’imposer des taxes douanières sur certains secteurs pour favoriser l’industrie américaine, le Maroc ne sera pas épargné.
Enfin, la question des relations stratégiques pourrait également peser. Si les États-Unis durcissent leur position sur certaines zones d’influence économique, notamment en Afrique, le Maroc pourrait être pris dans des jeux de pressions diplomatiques et économiques plus larges.
L’ironie de la situation, c’est que selon la doctrine trumpienne, un pays qui profite des États-Unis mérite d’être "remis à sa place".
Mais le Maroc, en laissant les Américains profiter d’un excédent commercial, éviterait donc toute confrontation. Un paradoxe qui met en lumière l’absurdité d’une vision du commerce international fondée uniquement sur des balances déficitaires ou excédentaires, sans prendre en compte la complexité des échanges, les investissements croisés et les alliances stratégiques.
Alors oui, humoristiquement parlant, on pourrait remercier Dieu pour l’excédent des États-Unis avec le Maroc. Mais économiquement parlant, ce n’est pas un gage de sécurité, et surtout, cela souligne une fois de plus la vision biaisée de Donald Trump sur le commerce mondial.
Pour Donald Trump, le commerce mondial est un jeu à somme nulle où les États-Unis doivent systématiquement être gagnants. Dans cette vision simpliste, un déficit commercial avec un pays signifie une faiblesse, voire une exploitation. Cette logique a conduit à la guerre commerciale avec la Chine, au bras de fer avec l’Union européenne et à la révision de plusieurs accords commerciaux comme l’ALENA, devenu l’USMCA.
Si Trump revient au pouvoir, il est fort probable qu’il relance son offensive contre les partenaires excédentaires vis-à-vis des États-Unis. L’objectif ? Rééquilibrer ces échanges, non pas en améliorant la compétitivité américaine, mais en imposant des barrières protectionnistes aux importations étrangères.
Dans ce contexte, le Maroc semble être un des rares pays à ne pas être sous la menace d’une attaque commerciale de Trump. Pourquoi ? Parce que les États-Unis enregistrent un excédent commercial avec le royaume, notamment grâce aux exportations de produits agricoles, de matériel militaire et de services.
D’un point de vue humoristique, cela signifie que le Maroc est, aux yeux de Trump, un "bon élève" du commerce international. Faut-il alors remercier Dieu que ce déséquilibre soit en faveur des Américains ? Si l’on suit la logique trumpienne, le Maroc devrait presque être félicité pour sa "générosité" envers les États-Unis !
Mais cet excédent commercial est-il une garantie de tranquillité ? Pas nécessairement. D’abord, les relations commerciales entre les deux pays ne sont pas d’une ampleur comparable à celles entre les États-Unis et des géants économiques comme la Chine ou l’Europe. Ensuite, si Trump décide d’imposer des taxes douanières sur certains secteurs pour favoriser l’industrie américaine, le Maroc ne sera pas épargné.
Enfin, la question des relations stratégiques pourrait également peser. Si les États-Unis durcissent leur position sur certaines zones d’influence économique, notamment en Afrique, le Maroc pourrait être pris dans des jeux de pressions diplomatiques et économiques plus larges.
L’ironie de la situation, c’est que selon la doctrine trumpienne, un pays qui profite des États-Unis mérite d’être "remis à sa place".
Mais le Maroc, en laissant les Américains profiter d’un excédent commercial, éviterait donc toute confrontation. Un paradoxe qui met en lumière l’absurdité d’une vision du commerce international fondée uniquement sur des balances déficitaires ou excédentaires, sans prendre en compte la complexité des échanges, les investissements croisés et les alliances stratégiques.
Alors oui, humoristiquement parlant, on pourrait remercier Dieu pour l’excédent des États-Unis avec le Maroc. Mais économiquement parlant, ce n’est pas un gage de sécurité, et surtout, cela souligne une fois de plus la vision biaisée de Donald Trump sur le commerce mondial.