Industrie, énergie, stabilité : les moteurs du Maroc
Selon les nouvelles projections du FMI, le Maroc devrait intégrer le Top 5 des plus grandes économies africaines d’ici 2026, avec un PIB dépassant les 196 milliards de dollars, d’après une analyse publiée par The African Exponent. Une confirmation éclatante de la dynamique économique du Royaume, portée par une croissance maîtrisée, une industrialisation soutenue et une transition énergétique qui avance à grands pas.
Les chiffres révélés ces derniers jours placent clairement le Maroc dans une phase d’accélération. En dix ans, le pays a consolidé une image rare sur le continent : stabilité politique, discipline budgétaire et stratégie industrielle assumée. Cette trajectoire s’appuie sur un modèle qui combine rigueur, innovation et ouverture. Dans un continent souvent secoué par les fluctuations des matières premières, le Royaume fait figure d’exception en construisant une économie d’exportation à forte valeur ajoutée.
Le secteur automobile symbolise cette montée en puissance. À Tanger et Kénitra, les chaînes de Renault, Stellantis ou BYD tournent à plein régime, dépassant les 500 000 véhicules produits par an. L’ambition est claire : viser le million d’unités d’ici 2030 et conforter le statut de premier exportateur automobile d’Afrique. Cette dynamique s’accompagne d’une montée en gamme de l’aéronautique, où Casablanca alimente Boeing, Safran et d’autres géants mondiaux.
Sur le front énergétique, le Maroc avance avec un sérieux qui impressionne les observateurs étrangers. Noor Ouarzazate, les parcs éoliens et les investissements dans l’hydrogène vert montrent un pays décidé à produire plus de 52 % de son électricité grâce aux renouvelables d’ici 2030. Une stratégie cohérente avec la vision logistique incarnée par Tanger Med, premier port africain.
La Banque Al-Maghrib, elle, assure la stabilité monétaire, avec une inflation contenue sous les 4 % et un dirham sous contrôle. Les IDE continuent d’affluer, renforcés par la Charte de l’investissement 2023-2026 qui vise 55 milliards de dollars de capitaux privés. À ce rythme, le Maroc s’impose comme un hub industriel, énergétique et logistique, mais surtout comme un modèle de cohérence économique pour l’Afrique. L’entrée dans le Top 5 continental n’est plus une ambition : c’est un scénario en marche.