Le Maroc s'apprête à franchir une étape majeure dans son développement énergétique. Pour la première fois, le royaume entamera cette année la production commerciale de gaz naturel à partir du champ de Tendrara, situé dans la région orientale. Les essais de production débuteront dès l’été prochain, avec une entrée en phase commerciale prévue pour l’automne, affichant un rythme initial de 10 millions de pieds cubes par jour.
Ce projet représente une avancée stratégique pour le Maroc, un pays dépendant des importations pour subvenir à ses besoins en gaz, estimées à environ 1 milliard de mètres cubes par an. Le champ de Tendrara, opérée par la société britannique Sound Energy, recèle un potentiel estimé à 10,67 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Un atout considérable qui pourrait réduire significativement la facture énergétique nationale et renforcer la souveraineté énergétique du pays.
Graham Lyon, PDG de Sound Energy, a dévoilé des ambitions à long terme : augmenter la production annuelle de 300 % pour atteindre 400 millions de mètres cubes dans les prochaines années. Si cet objectif est atteint, le gaz produit pourrait couvrir jusqu'à 40 % des besoins nationaux, marquant un changement de paradigme pour l’industrie énergétique marocaine.
Cette exploitation gazifière est également un levier économique pour la région de l’Oriental, souvent marginalisée, avec des perspectives de création d'emplois et de développement des infrastructures. Elle reflète également la volonté du Maroc de diversifier son mix énergétique, à l’heure où les énergies renouvelables et les ressources locales deviennent des priorités stratégiques.
Cependant, des défis persistent. La rentabilité du projet dépendra de la stabilité des marchés internationaux, de la demande domestique et des capacités logistiques pour distribuer efficacement le gaz. Par ailleurs, l’impact environnemental de cette exploitation reste une question sensible, alors que le Maroc s’est engagé dans des politiques ambitieuses de transition énergétique.
En somme, le démarrage de la production commerciale de gaz à Tendrara est une étape historique pour le Maroc, porteur d’espoirs économiques et énergétiques. Reste à savoir si cette promesse se concrétisera à la hauteur des attentes, dans un contexte international marqué par des fluctuations du marché de l'énergie.
Ce projet représente une avancée stratégique pour le Maroc, un pays dépendant des importations pour subvenir à ses besoins en gaz, estimées à environ 1 milliard de mètres cubes par an. Le champ de Tendrara, opérée par la société britannique Sound Energy, recèle un potentiel estimé à 10,67 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Un atout considérable qui pourrait réduire significativement la facture énergétique nationale et renforcer la souveraineté énergétique du pays.
Graham Lyon, PDG de Sound Energy, a dévoilé des ambitions à long terme : augmenter la production annuelle de 300 % pour atteindre 400 millions de mètres cubes dans les prochaines années. Si cet objectif est atteint, le gaz produit pourrait couvrir jusqu'à 40 % des besoins nationaux, marquant un changement de paradigme pour l’industrie énergétique marocaine.
Cette exploitation gazifière est également un levier économique pour la région de l’Oriental, souvent marginalisée, avec des perspectives de création d'emplois et de développement des infrastructures. Elle reflète également la volonté du Maroc de diversifier son mix énergétique, à l’heure où les énergies renouvelables et les ressources locales deviennent des priorités stratégiques.
Cependant, des défis persistent. La rentabilité du projet dépendra de la stabilité des marchés internationaux, de la demande domestique et des capacités logistiques pour distribuer efficacement le gaz. Par ailleurs, l’impact environnemental de cette exploitation reste une question sensible, alors que le Maroc s’est engagé dans des politiques ambitieuses de transition énergétique.
En somme, le démarrage de la production commerciale de gaz à Tendrara est une étape historique pour le Maroc, porteur d’espoirs économiques et énergétiques. Reste à savoir si cette promesse se concrétisera à la hauteur des attentes, dans un contexte international marqué par des fluctuations du marché de l'énergie.
