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Le Marocain d’Israël et les pleureurs de Guergarat


Rédigé par le Lundi 25 Janvier 2021

Dimanche 24 janvier, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche, Jack Sullivan, a assuré Meir Ben-Shabbat, son homologue d’Israël, que l’administration Biden soutient les accords de normalisation des relations avec les pays arabes, dont le Maroc. La veille, les polisariens pleuraient Guergarat à chaudes larmes.



A lire ou à écouter en podcast :

Signature à Rabat de l'accord tripartite entre le Maroc, les Etats-Unis et Israël
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Les polisariens savent qu’ils ne pourront plus jamais tremper leurs pieds dans les eaux de l’océan Atlantique et s’en lamentent.

La déception est telle qu’ils ont rêvé avoir tiré quatre missiles, samedi 23 janvier, sur le poste-frontière entre le Maroc et la Mauritanie.

Une hallucination que certains médias étrangers, en mal de sensationnel, ont aussitôt répercutée sans en vérifier le bien-fondé.

Piètres menteurs

Ce n’est pourtant pas bien difficile de se rendre compte qu’il s’agit encore d’une fakenews, comme toutes celles dont les polisariens abreuvent la média-sphère depuis plus de deux mois.

Déjà, accorder crédit à une source qui, de notoriété publique, diffuse de fausses nouvelles n’est pas très professionnel.  

Concrètement, il aurait fallu que les milices polisariennes puissent parcourir la distance entre les camps des polisariens à Tindouf, en Algérie, au nord-est du mur de sécurité, et Guergarat, aux abords de l’océan atlantique, au sud-ouest, sans se faire repérer.

Sachant que les miliciens du polisario auraient été obligés de se mouvoir en terrain découvert, alors que toute la zone est sous la surveillance constante des moyens d’observation (satellites et drones) des Forces Armées Royales (FAR), leurs déclarations étaient, de toute évidence, plus que douteuses.

Dans le monde réel, les polisariens se seraient fait aplatir par l’artillerie marocaine dès qu’ils auraient commencé à mettre leurs lanceurs de missiles en batterie.


Le facteur israélien

Benjamin Netanyahu : Ne touchez-pas à mes Accords d'Abraham
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Le lendemain de la pseudo-attaque aux missiles contre Guergarat, c’est une gifle politique, pas du tout virtuelle, que les dirigeants d’Alger et leurs mercenaires polisariens ont reçu de Washington.

Non, la nouvelle administration Biden n’a nulle intention de revenir sur les accords d’Abraham, relatifs à la normalisation des pays arabes avec Israël.

C’est ce qu’on peut-on lire sur le site de la Maison blanche, dans un texte relatant la conversation téléphonique entre les conseillers à la sécurité nationale des Etats-Unis et d’Israël, Jack Sullivan et Meir Ben-Shabbat, l’enfant prodige marocain.

Aveuglés par leur haine tenace du Maroc, les dirigeants algériens n’ont pas dû remarquer qu’il s’agit d’un accord tripartite conclu entre le Maroc, Israël et les Etats-Unis.

Si l’une des parties prenants venait à se rétracter, c’est tout l’accord qui tombe à l’eau.

Croisement d’intérêts

Le très critiqué chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, est trop content de cet accord avec le Maroc pour y renoncer.

Et le nouveau président des Etats-Unis à l’élection contestée, Joe Biden, n’est pas prêt, dans ses conditions, de se mettre le lobby juif américain à dos.

Entre les deux, le safiote Meir Ben-Shabbat, érigé par les derniers événements figure de proue du lobby marocain en Israël.

Pour les Marocains d’Israël, l’accord de reprise des relations entre les deux pays dépassent le cadre politique.

Maintenant qu’ils peuvent renouer avec leurs racines au royaume, ils ne vont pas permettre à des progressistes américains en mal de légitimité de saboter ledit accord.

Jouer à faire peur

Ben-Shabbat, le vieux loup du Shabak, le service de sécurité intérieur israélien, n’est pas sans savoir, par ailleurs, l’importance de la question de l’intégrité territoriale pour ses compatriotes marocains.

Il mesure, donc, à sa juste valeur l’impact psychologique auprès de ses derniers d’un franc soutien d’Israël à la cause nationale.

Pendant ce temps, l’Algérie poursuit sa politique d’acquisition effrénée de systèmes d’armement russe de haute technologie, qui la rend d’autant plus menaçante et suspecte en Méditerranée occidentale.

Autant d’argent qui, d’autre part, n’ira pas à la satisfaction des besoins de sa population.

À Rabat, on attend patiemment que la haine viscérale du Maroc des dirigeants algériens se retourne contre eux.

Par Ahmed NAJI




Ahmed Naji
Journaliste par passion, donner du relief à l'information est mon chemin de croix. En savoir plus sur cet auteur
Lundi 25 Janvier 2021