Un héritage de désillusion
Depuis plusieurs décennies, Le Monde a toujours abordé les questions marocaines sous un prisme idéologique
Dans ce qu’elle a appelé une « enquête », publiée récemment en six volets sur le Maroc et son institution monarchique, Le Monde n’a fait que confirmer l’évaluation de l’un de ses anciens grands actionnaires, feu Pierre Bergé. Celui-ci déclarait avant sa disparition : « Contrairement à ce qu’ils prétendent, les journalistes du Monde ne sont pas libres. Ils sont prisonniers de leurs idéologies, de leurs règlements de comptes et de leur mauvaise foi ».
Bergé, avec Xavier Niel et Matthieu Pigasse, avait injecté plus de 110 millions d’euros il y a quinze ans pour sauver le quotidien de la faillite. Il estimait alors que ce journal contribuait au rayonnement de la France, le comparant dans la presse à ce qu’ Yves Saint Laurent représentait pour la mode. Mais au fil des ans, il fut profondément déçu par sa ligne éditoriale.
Sa critique, portant sur la manière de traiter nombre de sujets, relevait déjà que ses journalistes avaient sacrifié leur liberté professionnelle sur l’autel de l’idéologie et des règlements de comptes. Un constat que l’on retrouve aujourd’hui dans les textes signés Christophe Ayad et Frédéric Bobin dans leur « enquête » sur le Roi Mohammed VI, publiée fin août dernier.
Bergé, avec Xavier Niel et Matthieu Pigasse, avait injecté plus de 110 millions d’euros il y a quinze ans pour sauver le quotidien de la faillite. Il estimait alors que ce journal contribuait au rayonnement de la France, le comparant dans la presse à ce qu’ Yves Saint Laurent représentait pour la mode. Mais au fil des ans, il fut profondément déçu par sa ligne éditoriale.
Sa critique, portant sur la manière de traiter nombre de sujets, relevait déjà que ses journalistes avaient sacrifié leur liberté professionnelle sur l’autel de l’idéologie et des règlements de comptes. Un constat que l’on retrouve aujourd’hui dans les textes signés Christophe Ayad et Frédéric Bobin dans leur « enquête » sur le Roi Mohammed VI, publiée fin août dernier.
L’idéologie dans le traitement du Maroc
Depuis plusieurs décennies, Le Monde a toujours abordé les questions marocaines sous un prisme idéologique. Son positionnement au centre-gauche et sa volonté d’épouser les attentes d’une majorité de ses lecteurs orientés à gauche expliquent en partie ce biais. Cette posture s’est traduite par une vision systématiquement négative de notre pays.
La ligne du quotidien a consisté à minimiser la légitimité de la cause nationale concernant l’intégrité territoriale du Maroc, à exonérer le régime algérien de sa responsabilité dans le conflit artificiel autour du Sahara, et même à discréditer certaines initiatives positives. Ainsi, la campagne nationale de dons pour la construction de la Mosquée Hassan II à Casablanca en 1986, largement soutenue par le peuple marocain, avait été décrite par Le Monde comme une opération de « rackette d’État ».
La ligne du quotidien a consisté à minimiser la légitimité de la cause nationale concernant l’intégrité territoriale du Maroc, à exonérer le régime algérien de sa responsabilité dans le conflit artificiel autour du Sahara, et même à discréditer certaines initiatives positives. Ainsi, la campagne nationale de dons pour la construction de la Mosquée Hassan II à Casablanca en 1986, largement soutenue par le peuple marocain, avait été décrite par Le Monde comme une opération de « rackette d’État ».
Une enquête sans crédibilité
Dans leur récent dossier, les deux journalistes ont persisté dans cette logique, alimentée par une vision sombre et stéréotypée du Maroc. Leur travail s’est affranchi des règles fondamentales de la profession : vérification des faits, fiabilité des sources, respect de l’éthique.
Ils ont fabriqué des informations, attribué des témoignages à des sources anonymes improbables comme « un fin connaisseur des arcanes du Makhzen » ou « un proche du premier cercle royal ». Faute de terrain et de rigueur, ils ont eux-mêmes admis que « les informations de l’enquête sont difficiles à confirmer ». Un aveu, à lui seul suffisant pour à discréditer l’ensemble de la série, dépourvue de solidité journalistique.
Les règlements de comptes s’accompagnant toujours de mauvaise foi, les deux journalistes, obsédés par l’idée de nuire au Maroc et à ses institutions légitimes, se sont étendus sur douze pages pour recycler des accusations déjà usées, issues d’autres publications et souvent classées dans la catégorie des fausses nouvelles. Ce recyclage confirme l’implication du quotidien dans une guerre psychologique menée contre le Maroc depuis des années, visant à fragiliser sa stabilité et à freiner ses acquis.
Ils ont fabriqué des informations, attribué des témoignages à des sources anonymes improbables comme « un fin connaisseur des arcanes du Makhzen » ou « un proche du premier cercle royal ». Faute de terrain et de rigueur, ils ont eux-mêmes admis que « les informations de l’enquête sont difficiles à confirmer ». Un aveu, à lui seul suffisant pour à discréditer l’ensemble de la série, dépourvue de solidité journalistique.
Les règlements de comptes s’accompagnant toujours de mauvaise foi, les deux journalistes, obsédés par l’idée de nuire au Maroc et à ses institutions légitimes, se sont étendus sur douze pages pour recycler des accusations déjà usées, issues d’autres publications et souvent classées dans la catégorie des fausses nouvelles. Ce recyclage confirme l’implication du quotidien dans une guerre psychologique menée contre le Maroc depuis des années, visant à fragiliser sa stabilité et à freiner ses acquis.
La monarchie, rempart de stabilité
En occultant un fait central - la monarchie comme garante de l’unité et de la stabilité du pays - les journalistes ont montré leur parti pris. La monarchie marocaine, renouvelée à travers les époques, s’est affirmée sous le règne de Mohammed VI comme une monarchie patriote et citoyenne. Elle repose sur la cohésion forte et le pacte de la bay‘a entre le Trône et le peuple, ancrée dans les valeurs qui unifient la société. Elle demeure proche des citoyens, attentive à leurs préoccupations et engagée dans la consolidation du choix démocratique et du développement.
En oubliant que s’attaquer au Roi revient à s’attaquer au peuple marocain, les auteurs ont provoqué une réaction unanime : forces vives et organisations civiles se sont élevées contre cette campagne, rappelant que le Maroc, Roi et peuple, forme une seule et même entité indissociable.
La mauvaise foi du journal Le Monde se manifeste d’abord dans son refus délibéré d’évoquer les réformes et les grands projets qui ont transformé les secteurs économiques et sociaux du Maroc émergent. Le journal s’est contenté d’énumérer ce qu’il considère comme des carences, alors même que notre pays ne cache pas ses défis et s’efforce, sous la conduite de Sa Majesté le Roi, de les transformer en opportunités.
Comme l’a rappelé le Souverain dans son dernier discours du Trône, « il n’y a pas de place aujourd’hui ni demain pour un Maroc à deux vitesses ». Il appelait ainsi à une nouvelle approche de développement territorial intégré, destinée à corriger les déséquilibres, en particulier dans le monde rural, où persistent pauvreté, fragilité et déficits d’infrastructures de base.
En oubliant que s’attaquer au Roi revient à s’attaquer au peuple marocain, les auteurs ont provoqué une réaction unanime : forces vives et organisations civiles se sont élevées contre cette campagne, rappelant que le Maroc, Roi et peuple, forme une seule et même entité indissociable.
La mauvaise foi du journal Le Monde se manifeste d’abord dans son refus délibéré d’évoquer les réformes et les grands projets qui ont transformé les secteurs économiques et sociaux du Maroc émergent. Le journal s’est contenté d’énumérer ce qu’il considère comme des carences, alors même que notre pays ne cache pas ses défis et s’efforce, sous la conduite de Sa Majesté le Roi, de les transformer en opportunités.
Comme l’a rappelé le Souverain dans son dernier discours du Trône, « il n’y a pas de place aujourd’hui ni demain pour un Maroc à deux vitesses ». Il appelait ainsi à une nouvelle approche de développement territorial intégré, destinée à corriger les déséquilibres, en particulier dans le monde rural, où persistent pauvreté, fragilité et déficits d’infrastructures de base.
Un procès en faillite infondé
« L’enquête » ne se prive pas de mauvaise foi en tentant de présenter le Maroc comme un État en faillite. Le journal avance l’existence d’un prétendu affrontement acharné entre les services de renseignement intérieurs et extérieurs, reprenant ainsi des rumeurs infondées.
Or, la réalité démontre que ces deux appareils remplissent pleinement leurs missions respectives pour protéger la sécurité intérieure et extérieure du pays. Ils agissent dans une complémentarité efficace, qu’il s’agisse de lutter contre le terrorisme, de démanteler des réseaux de criminalité organisée, de combattre l’espionnage ou de garantir la sûreté des citoyens et des institutions nationales.
Le Monde a passé sous silence l’efficacité internationalement reconnue des services de renseignement marocains. Ceux-ci ont largement contribué à la libération d’otages étrangers, au démantèlement de cellules terroristes dans plusieurs pays africains et même à la prévention d’attentats en France, en alertant les autorités locales de la présence de terroristes sur leur sol. Ces actions valent au Maroc l’estime de nombreux pays, qui le considèrent comme un partenaire fiable et essentiel dans la préservation de la sécurité régionale et mondiale.
La campagne du journal français traduit également une obsession : ternir l’image du Maroc sur le plan diplomatique. Elle cherche à minimiser la portée de ses initiatives et de ses acquis, notamment dans la défense de sa cause nationale et dans ses efforts en faveur de la coopération africaine. Le projet de gazoduc Nigeria–Europe ou encore l’initiative marocaine visant à offrir aux pays du Sahel un accès stratégique à l’océan Atlantique illustrent pourtant l’engagement du Royaume en faveur d’un développement partagé et d’une intégration régionale bénéfique.
La dérive éditoriale du quotidien français s’inscrit dans une logique de dénigrement systématique. Le journal cultive une aversion pour tout ce qui mérite reconnaissance et valorisation. Comme l’avait relevé son ancien actionnaire Pierre Bergé déjà cité plus haut, dans un tweet d’octobre 2014 : « Le Monde est ridicule aux yeux du monde entier. Il y a huit jours, il critiquait sévèrement un livre de Patrick Modiano. Aujourd’hui, Modiano reçoit le prix Nobel de littérature. »
Ce parallèle illustre parfaitement la posture adoptée par Le Monde vis-à-vis du Maroc dans sa récente campagne : une démarche biaisée, dont les intentions et les arrière-pensées ne sont un secret pour personne. Le journal tente, sans succès, de présenter un pays sous un jour déformé, bien éloigné de la réalité. Celle-ci démontre au contraire que le Maroc poursuit, dans l’unité entre le Trône et le peuple, la consolidation de son intégrité territoriale, la construction démocratique et le développement durable.
Il n’appartient pas à des journalistes étrangers, prisonniers de leurs idéologies, de leurs règlements de comptes et de leur mauvaise foi, de remettre en cause la légitimité des institutions du Royaume du Maroc.
Or, la réalité démontre que ces deux appareils remplissent pleinement leurs missions respectives pour protéger la sécurité intérieure et extérieure du pays. Ils agissent dans une complémentarité efficace, qu’il s’agisse de lutter contre le terrorisme, de démanteler des réseaux de criminalité organisée, de combattre l’espionnage ou de garantir la sûreté des citoyens et des institutions nationales.
Le Monde a passé sous silence l’efficacité internationalement reconnue des services de renseignement marocains. Ceux-ci ont largement contribué à la libération d’otages étrangers, au démantèlement de cellules terroristes dans plusieurs pays africains et même à la prévention d’attentats en France, en alertant les autorités locales de la présence de terroristes sur leur sol. Ces actions valent au Maroc l’estime de nombreux pays, qui le considèrent comme un partenaire fiable et essentiel dans la préservation de la sécurité régionale et mondiale.
La campagne du journal français traduit également une obsession : ternir l’image du Maroc sur le plan diplomatique. Elle cherche à minimiser la portée de ses initiatives et de ses acquis, notamment dans la défense de sa cause nationale et dans ses efforts en faveur de la coopération africaine. Le projet de gazoduc Nigeria–Europe ou encore l’initiative marocaine visant à offrir aux pays du Sahel un accès stratégique à l’océan Atlantique illustrent pourtant l’engagement du Royaume en faveur d’un développement partagé et d’une intégration régionale bénéfique.
La dérive éditoriale du quotidien français s’inscrit dans une logique de dénigrement systématique. Le journal cultive une aversion pour tout ce qui mérite reconnaissance et valorisation. Comme l’avait relevé son ancien actionnaire Pierre Bergé déjà cité plus haut, dans un tweet d’octobre 2014 : « Le Monde est ridicule aux yeux du monde entier. Il y a huit jours, il critiquait sévèrement un livre de Patrick Modiano. Aujourd’hui, Modiano reçoit le prix Nobel de littérature. »
Ce parallèle illustre parfaitement la posture adoptée par Le Monde vis-à-vis du Maroc dans sa récente campagne : une démarche biaisée, dont les intentions et les arrière-pensées ne sont un secret pour personne. Le journal tente, sans succès, de présenter un pays sous un jour déformé, bien éloigné de la réalité. Celle-ci démontre au contraire que le Maroc poursuit, dans l’unité entre le Trône et le peuple, la consolidation de son intégrité territoriale, la construction démocratique et le développement durable.
Il n’appartient pas à des journalistes étrangers, prisonniers de leurs idéologies, de leurs règlements de comptes et de leur mauvaise foi, de remettre en cause la légitimité des institutions du Royaume du Maroc.