
Cette initiative s’inscrit dans la stratégie d’internationalisation du club andalou, qui cherche à renforcer sa proximité avec ses supporters à l’échelle mondiale. Symbole fort de l’identité sévillane, l’hymne résonne traditionnellement avant chaque rencontre au stade Ramón Sánchez-Pizjuán. Il bénéficie désormais d’une adaptation en arabe, destinée à toucher un public encore plus large et engagé.
La version arabe a été traduite, réarrangée et interprétée par Hamid El Hadri, artiste marocain né en 1976, reconnu pour son style mêlant plusieurs cultures. Il s’est illustré avec des chansons comme Bladi ou Ya Bahr, interprétées en plusieurs langues dont l’arabe, l’espagnol, le français, l’anglais et l’italien.
L’hymne original, écrit par l’artiste sévillan Javier Labandón, alias « El Arrebato », avait été dévoilé en 2005 à l’occasion du centenaire du club. En près de vingt ans, ce chant est devenu un véritable emblème du football mondial, unissant les supporters du Séville FC bien au-delà des frontières espagnoles.
Avec cette adaptation, le club manifeste sa volonté de se rapprocher de sa communauté arabophone, en pleine expansion depuis une décennie. Une démarche illustrée non seulement par l’essor de ses abonnés sur les réseaux sociaux dans le monde arabe, mais aussi par l’organisation de ce match amical au Maroc face au Wydad, l’un des clubs les plus populaires du continent africain.