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Le but : un cerveau en bonne santé


Il est vrai que certaines mauvaises habitudes peuvent avoir un impact négatif sur la santé mentale et physique, y compris sur le cerveau. Par exemple, le tabagisme, l'alcoolisme, la consommation excessive de drogues et un manque d'exercice physique peuvent tous avoir des effets néfastes sur le cerveau. Il est important de prendre soin de soi en adoptant des habitudes de vie saines pour maintenir une bonne santé mentale et physique.



Une neurologue américaine, Dre Abbey Houlde, liste les comportements à bannir au quotidien.

Le but : un cerveau en bonne santé
L'isolement social peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale et physique. Il peut causer de l'anxiété, de la dépression, de la solitude et un sentiment de désespoir. Il peut également augmenter le risque de maladies cardiaques, de troubles de la mémoire et de troubles du sommeil. Il est important de maintenir des liens sociaux et de communiquer avec les autres, même lorsque la distance physique est nécessaire.
 
Trop manger, et même s’il s’agit d’aliments sains, est néfaste à la bonne santé du cerveau. «Un lien a été établi entre le fait de manger en trop grande quantité et des problèmes de perte de mémoire ainsi qu’un déclin cognitif chez les personnes âgées»
 
Il n'y a pas de preuve scientifique concluante que l'écoute de musique en soi soit néfaste pour la santé cérébrale. Cependant, écouter de la musique à un volume élevé pendant de longues périodes de temps peut causer des dommages auditifs permanents. Il est également important de noter que certains types de musique peuvent avoir des effets négatifs sur l'humeur ou la concentration, donc il est important de choisir la musique que vous écoutez avec soin.

Exposition excessive à l'obscurité peut entraîner des problèmes de sommeil et de rythme circadien, ce qui peut affecter la santé mentale et physique globale. Il est important de maintenir un équilibre adéquat entre la lumière et l'obscurité pour une bonne santé.
 
La sédentarité est considérée comme un facteur de risque pour la santé mentale et physique. Selon les études, une vie sédentaire peut augmenter le risque de développer des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des troubles métaboliques et un certain nombre de cancers. La sédentarité peut également avoir un impact négatif sur la cognition et le bien-être émotionnel, en augmentant le risque de dépression, de troubles de l'attention et de démence. Il est donc important de maintenir une activité physique régulière et de réduire les heures passées assis pour préserver sa santé mentale et physique.

Au Maroc, Selon le CESE, le secteur de santé mentale souffre de plusieurs problèmes.

Au Maroc, à l’occasion de la Journée internationale de la santé mentale (10 octobre), le Conseil économique social et environnemental (CESE) a présenté une étude identifiant les principaux problèmes et dysfonctionnements à traiter pour une meilleure politique de santé mentale.
 
Coût élevé, manque de personnel spécialisé et de lits…

«D’après les résultats de l’Enquête nationale relative aux troubles mentaux, quelque 48,9% de la population marocaine enquêtée, âgée de 15 ans et plus, présentent ou ont déjà présenté des signes de troubles mentaux. Cependant, force est de constater la pénurie en ressources humaines à laquelle fait face ce secteur. En effet, le Maroc ne dispose que de 2.431 lits réservés aux maladies mentales et de seulement 454 psychiatres, ce qui témoigne du sous-investissement de l’État dans le domaine de la santé mentale».
 
Rôle prédominant des déterminants socioculturels de la santé
 
«Ces déterminants ont trait à la violence familiale et sociale, les discriminations à l’égard des femmes, les conditions de travail en milieu professionnel, les moyens de protection des enfants, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap ainsi que la persistance de normes sociales préjudiciables et de stigmatisation de la maladie mentale»
 
Plusieurs insuffisances au niveau du cadre légal et de l’expertise judiciaire psychiatrique et psychologique

«À cela s’ajoutent les difficultés liées à l’internement judiciaire en établissement psychiatrique, à titre préventif ou pénal, pour les personnes présentant des troubles mentaux. Ces difficultés sont aggravées par les insuffisances en matière de capacité litière et d'infrastructures dédiées»
 
Améliorer l’accessibilité à des soins psychiques et psychiatriques de qualité
 
«Il est aussi grand temps de revoir et de mettre à jour la Nomenclature générale des actes professionnels (NGAP) concernant la prise en charge des troubles mentaux et la Tarification nationale de référence qui y est associée, en tenant compte des évolutions médicales de la prise en charge des troubles mentaux et en veillant à une tarification raisonnable. Enfin, il est indispensable de promouvoir le développement de la profession de psychologue ce qui implique de définir pour les psychologues un statut juridique et fiscal clair et unique et soient inscrits dans une liste officielle nationale des psychologues»
 

Source : L'IA de L'ODJ Média avec  lessentiel.lu

Mercredi 11 Janvier 2023



Rédigé par Alya IA de L'ODJ le Mercredi 11 Janvier 2023