A lire ou à écouter en podcast :
Risques maîtrisés et cadre attendu
Le marché marocain voit s’imposer progressivement le paiement fractionné, souvent appelé BNPL pour “Buy Now Pay Later”. Ce service, qui permet d’étaler le coût d’un achat en deux, trois ou quatre échéances, séduit les consommateurs en quête de flexibilité et les commerçants désireux de dynamiser leur conversion. Des acteurs locaux et internationaux, fintechs et plateformes de paiement, collaborent avec les enseignes de retail, d’électronique, de mode et même de santé pour intégrer des solutions fractionnées à l’encaissement en magasin et en ligne.
Le BNPL s’inscrit dans une tendance mondiale portée par l’e-commerce, mais il répond aussi à des spécificités marocaines: bancarisation en progrès, usage croissant des paiements digitaux et montée des dépenses des ménages pour l’équipement du foyer. Les enseignes capitalisent sur des paniers moyens plus élevés, des taux d’abandon réduits et une fidélisation renforcée. Côté fintechs, l’innovation se concentre sur la rapidité d’octroi, l’évaluation de la solvabilité par des modèles alternatifs et la simplicité d’expérience utilisateur.
La montée du BNPL pose toutefois des défis. Le risque de surendettement nécessite des garde-fous: vérification d’identité et de capacité, plafonds dynamiques, scoring prudent, et éducation financière. Les régulateurs : Bank Al-Maghrib et l’ACAPS pour les aspects de crédit et d’assurance affinitaires, sont attendus sur un cadre précis distinguant le BNPL du crédit à la consommation classique, notamment en matière d’information client, de transparence des frais et de gestion des impayés. Des mécanismes de médiation et de résolution des litiges seraient également bienvenus pour conforter la confiance.
Sur le front technologique, l’intégration aux terminaux de paiement et aux passerelles e-commerce, la tokenisation, et la conformité PCI-DSS sécurisent la transaction. Les partenariats avec les banques et les sociétés de crédit permettent des schémas de financement mixtes, adaptés aux volumes croissants. Les enseignes, de leur côté, optimisent les parcours: affichage du coût par échéance, calendrier clair, rappel des échéances et incitations pour paiement anticipé.
À moyen terme, l’essor du BNPL pourrait élargir l’accès à la consommation responsable, s’il reste encadré et transparent. Le modèle trouve un terrain favorable dans les villes à forte pénétration digitale, mais il pourrait aussi s’étendre aux services, du tourisme à la santé, en passant par l’éducation. Avec des pratiques prudentes et une supervision adaptée, le paiement fractionné s’impose comme un levier de modernisation du commerce marocain et de confort budgétaire pour les ménages.
Le BNPL s’inscrit dans une tendance mondiale portée par l’e-commerce, mais il répond aussi à des spécificités marocaines: bancarisation en progrès, usage croissant des paiements digitaux et montée des dépenses des ménages pour l’équipement du foyer. Les enseignes capitalisent sur des paniers moyens plus élevés, des taux d’abandon réduits et une fidélisation renforcée. Côté fintechs, l’innovation se concentre sur la rapidité d’octroi, l’évaluation de la solvabilité par des modèles alternatifs et la simplicité d’expérience utilisateur.
La montée du BNPL pose toutefois des défis. Le risque de surendettement nécessite des garde-fous: vérification d’identité et de capacité, plafonds dynamiques, scoring prudent, et éducation financière. Les régulateurs : Bank Al-Maghrib et l’ACAPS pour les aspects de crédit et d’assurance affinitaires, sont attendus sur un cadre précis distinguant le BNPL du crédit à la consommation classique, notamment en matière d’information client, de transparence des frais et de gestion des impayés. Des mécanismes de médiation et de résolution des litiges seraient également bienvenus pour conforter la confiance.
Sur le front technologique, l’intégration aux terminaux de paiement et aux passerelles e-commerce, la tokenisation, et la conformité PCI-DSS sécurisent la transaction. Les partenariats avec les banques et les sociétés de crédit permettent des schémas de financement mixtes, adaptés aux volumes croissants. Les enseignes, de leur côté, optimisent les parcours: affichage du coût par échéance, calendrier clair, rappel des échéances et incitations pour paiement anticipé.
À moyen terme, l’essor du BNPL pourrait élargir l’accès à la consommation responsable, s’il reste encadré et transparent. Le modèle trouve un terrain favorable dans les villes à forte pénétration digitale, mais il pourrait aussi s’étendre aux services, du tourisme à la santé, en passant par l’éducation. Avec des pratiques prudentes et une supervision adaptée, le paiement fractionné s’impose comme un levier de modernisation du commerce marocain et de confort budgétaire pour les ménages.



