Un texte charnière qui consacre le réalisme marocain
Dans la grammaire diplomatique des Nations Unies, chaque mot est pesé, chaque nuance porte une portée politique. Or, le projet de résolution actuellement en discussion à New York opère un basculement historique : il ne “prend plus note” de la proposition marocaine d’autonomie, il l’érige en référence centrale du règlement politique.
Cette évolution, subtile mais fondamentale, consacre près de deux décennies d’efforts diplomatiques déployés par le Royaume. L’ONU adopte désormais le langage du réalisme et du pragmatisme, celui d’un Maroc qui propose un cadre de solution conforme au droit international, au principe de compromis et à la stabilité régionale.
Cette évolution, subtile mais fondamentale, consacre près de deux décennies d’efforts diplomatiques déployés par le Royaume. L’ONU adopte désormais le langage du réalisme et du pragmatisme, celui d’un Maroc qui propose un cadre de solution conforme au droit international, au principe de compromis et à la stabilité régionale.
Le plan d’autonomie : une vision de responsabilité et de modernité
Présenté en 2007, le plan d’autonomie marocain se distingue par sa cohérence institutionnelle et sa portée démocratique.
Il ne s’agit pas d’un artifice tactique, mais d’une vision d’État, fondée sur le principe d’un Sahara pleinement marocain, doté de compétences locales étendues, d’un parlement et d’un exécutif régionaux élus, œuvrant dans le cadre de la souveraineté et de l’unité nationale.
Cette architecture politique répond à une double exigence : garantir la participation démocratique des populations et préserver l’intégrité territoriale du Royaume.
Le texte onusien, en soulignant que “l’autonomie véritable sous souveraineté marocaine pourrait constituer la solution la plus réalisable”, valide explicitement cette philosophie politique.
C’est, en somme, une reconnaissance de la maturité du projet marocain, longtemps perçu comme l’unique alternative viable aux illusions du séparatisme.
Il ne s’agit pas d’un artifice tactique, mais d’une vision d’État, fondée sur le principe d’un Sahara pleinement marocain, doté de compétences locales étendues, d’un parlement et d’un exécutif régionaux élus, œuvrant dans le cadre de la souveraineté et de l’unité nationale.
Cette architecture politique répond à une double exigence : garantir la participation démocratique des populations et préserver l’intégrité territoriale du Royaume.
Le texte onusien, en soulignant que “l’autonomie véritable sous souveraineté marocaine pourrait constituer la solution la plus réalisable”, valide explicitement cette philosophie politique.
C’est, en somme, une reconnaissance de la maturité du projet marocain, longtemps perçu comme l’unique alternative viable aux illusions du séparatisme.
La diplomatie du possible face à l’idéologie du blocage
En appelant les parties à s’engager sans conditions préalables, le Conseil de sécurité met fin à une longue ère d’ambiguïté.
L’Algérie, désormais citée parmi les parties concernées, ne peut plus se réfugier derrière le rôle d’“observateur”. Elle est appelée à assumer sa responsabilité politique dans la perpétuation ou la résolution du différend.
Ce repositionnement traduit une vérité que la communauté internationale reconnaît désormais : le statu quo n’est plus tenable. L’heure n’est plus aux postures idéologiques, mais à la diplomatie du réalisme.
Et dans cette diplomatie du possible, le Maroc apparaît non pas comme une partie du problème, mais comme le cœur même de la solution.
L’Algérie, désormais citée parmi les parties concernées, ne peut plus se réfugier derrière le rôle d’“observateur”. Elle est appelée à assumer sa responsabilité politique dans la perpétuation ou la résolution du différend.
Ce repositionnement traduit une vérité que la communauté internationale reconnaît désormais : le statu quo n’est plus tenable. L’heure n’est plus aux postures idéologiques, mais à la diplomatie du réalisme.
Et dans cette diplomatie du possible, le Maroc apparaît non pas comme une partie du problème, mais comme le cœur même de la solution.
L’appui américain, catalyseur de crédibilité
Autre fait marquant : le texte salue la disponibilité des États-Unis à accueillir les négociations.
Ce geste, au-delà de sa symbolique, confirme l’ancrage du dossier saharien dans une dynamique stratégique transatlantique.
Washington, qui reconnaît déjà la souveraineté marocaine sur le Sahara depuis décembre 2020, passe ici de la reconnaissance politique à l’accompagnement diplomatique concret.
Cette implication américaine confère au processus une légitimité accrue et une portée géopolitique élargie.
Elle témoigne aussi de la confiance constante accordée au Maroc, acteur stable, prévisible et crédible dans un environnement régional traversé par les incertitudes.
Ce geste, au-delà de sa symbolique, confirme l’ancrage du dossier saharien dans une dynamique stratégique transatlantique.
Washington, qui reconnaît déjà la souveraineté marocaine sur le Sahara depuis décembre 2020, passe ici de la reconnaissance politique à l’accompagnement diplomatique concret.
Cette implication américaine confère au processus une légitimité accrue et une portée géopolitique élargie.
Elle témoigne aussi de la confiance constante accordée au Maroc, acteur stable, prévisible et crédible dans un environnement régional traversé par les incertitudes.
Une victoire tranquille de la raison et du droit
Dans le tumulte d’un monde fragmenté, où les conflits se multiplient et où les solutions s’épuisent, le dossier du Sahara marocain suit une trajectoire singulière : celle de la légitimité qui s’impose par la constance, la réforme et la responsabilité.
Le Maroc a su conjuguer fermeté territoriale et ouverture politique, modernisation interne et diplomatie d’équilibre. C’est cette cohérence, cette patience stratégique, qui explique aujourd’hui la crédibilité inédite de son initiative d’autonomie.
Le Conseil de sécurité, en la consacrant, ne fait que reconnaître une évidence géopolitique : la paix durable au Sahara passe par Rabat.
Le Maroc a su conjuguer fermeté territoriale et ouverture politique, modernisation interne et diplomatie d’équilibre. C’est cette cohérence, cette patience stratégique, qui explique aujourd’hui la crédibilité inédite de son initiative d’autonomie.
Le Conseil de sécurité, en la consacrant, ne fait que reconnaître une évidence géopolitique : la paix durable au Sahara passe par Rabat.
L’histoire avance, calmement, du côté du Maroc
Loin des slogans figés et des manipulations idéologiques, l’heure est à la lucidité.
L’ONU, sous l’impulsion des grandes puissances, a choisi la voie du réalisme et de la stabilité. Et dans cette équation nouvelle, le plan d’autonomie marocain n’est plus une option parmi d’autres : il est devenu la boussole du consensus international.
Entre la prudence des mots et la clarté des faits, une vérité s’impose : le Sahara est marocain, et l’autonomie est son avenir.
Par Said Temsamani
L’ONU, sous l’impulsion des grandes puissances, a choisi la voie du réalisme et de la stabilité. Et dans cette équation nouvelle, le plan d’autonomie marocain n’est plus une option parmi d’autres : il est devenu la boussole du consensus international.
Entre la prudence des mots et la clarté des faits, une vérité s’impose : le Sahara est marocain, et l’autonomie est son avenir.
Par Said Temsamani
