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Leïla Alaoui: un film franco-marocain en postproduction, hommage intime au deuil et à la mémoire


Rédigé par le Vendredi 26 Décembre 2025

Dix ans après la disparition de Leïla Alaoui, un long-métrage coproduit par la France et le Maroc, réalisé par Philippe Barbosa et Othmane Zine, explore le deuil, la reconstruction et la force des amitiés.



Leïla Alaoui: un film franco-marocain en postproduction, hommage intime au deuil et à la mémoire
Dix ans après la disparition tragique de la photographe marocaine Leïla Alaoui, son histoire demeure d’une puissante actualité. Le tournage d’un long-métrage inspiré de son parcours et de l’épreuve vécue par ses proches s’est achevé la semaine dernière, ouvrant une nouvelle étape d’un hommage cinématographique empreint de pudeur et d’humanité. Coproduit entre la France et le Maroc, le film est réalisé par Philippe Barbosa et Othmane Zine, amis proches de l’artiste.

Un récit centré sur le deuil et la reconstruction

Interrogée par SNRTnews, l’actrice Marie Batoul Prenant précise que le film n’est pas une biographie classique: la présence de Leïla à l’écran est rare, via quelques flashbacks. Le cœur du récit explore le deuil, la reconstruction et le rôle des amis face à l’irréparable, s’inspirant en partie du livre d’Abdelaziz Alaoui, père de Leïla, associé au projet aux côtés de sa mère. Marie Batoul Prenant, qui incarne l’amie intime de l’artiste, salue l’implication respectueuse des proches dans cette démarche.

Un casting fort et un ancrage émotionnel au Maroc

Porté par Roschdy Zem et Marina Foïs, qui interpréteraient les parents de Leïla Alaoui, le film s’est tourné au Maroc, dans des lieux intimement liés à la photographe, notamment la maison familiale à Marrakech, conférant au projet une intensité singulière. Actuellement en postproduction, le long-métrage, dont la date de sortie reste à annoncer, se présente comme un hommage sensible: moins une reconstitution qu’un regard intime sur l’absence, la mémoire et la force des liens humains.

Rappelons que Leïla Alaoui est décédée le 18 janvier des suites de ses blessures après l’attentat de Ouagadougou, survenu alors qu’elle réalisait un reportage pour Amnesty International, une tragédie qui avait profondément ému le monde de la culture au Maroc et au-delà.




Vendredi 26 Décembre 2025