À l'occasion de la 25e édition du Festival national du film de Tanger, le film «Les Commandements» (Al Wassaya) de Sanaa Akroud se penche sur la réalité sociale des femmes au Maroc. À travers le parcours de Daouia, le film allie engagement social et démarche artistique, stimulant ainsi des discussions et des analyses critiques sur sa narration et le rôle central de son héroïne.
«Les Commandements» s'inscrit dans la continuité des œuvres qui explorent la condition féminine, en adoptant une approche profondément ancrée dans la réalité marocaine. Le récit suit Daouia, une femme qui lutte pour obtenir la garde de sa fille face à son ex-mari, tout en défendant les rêves et la survie économique des femmes de sa coopérative. De cette double lutte, elle élabore un récit structuré autour de neuf commandements, dédiés aux femmes tutrices.
Le film mêle plaidoyer social et recherche artistique, articulant la voix féminine autour de thèmes universels tels que la justice, la maternité, la dignité et la transmission. Sanaa Akroud aborde ces luttes avec sincérité, transformant la douleur intime en acte de résistance. La narration oscille entre réalisme engagé et allégorie morale, intégrant divers registres qui définissent son approche.
Regards critiques
Le critique Mohamed Tessougmine souligne que «Sanaa Akroud pourrait, avec un scénario plus solide et des personnages mieux développés, réaliser un film plus impactant. Lorsque le plaidoyer prédomine sur la narration, cela se traduit par un discours rhétorique sur les droits. »
De son côté, le critique Abdelkrim Ouakrim offre une perspective plus sévère sur «Les Commandements», affirmant que Sanaa Akroud s'est laissée emporter par son enthousiasme, confondant parfois le ton passionné de ses interventions avec les exigences du cinéma. Il note que le film se transforme en une succession de monologues, négligeant la mise en scène et la tension dramatique, ce qui peut nuire à l'essence même du cinéma, qui est de suggérer plutôt que de déclarer.
Au-delà des critiques, «Les Commandements» illustre le dialogue entre le cinéma et la société au Maroc, mettant en lumière les enjeux sociaux et culturels soulevés par le film, ainsi que l'intérêt qu'ils suscitent chez les spectateurs et les critiques.
«Les Commandements» s'inscrit dans la continuité des œuvres qui explorent la condition féminine, en adoptant une approche profondément ancrée dans la réalité marocaine. Le récit suit Daouia, une femme qui lutte pour obtenir la garde de sa fille face à son ex-mari, tout en défendant les rêves et la survie économique des femmes de sa coopérative. De cette double lutte, elle élabore un récit structuré autour de neuf commandements, dédiés aux femmes tutrices.
Le film mêle plaidoyer social et recherche artistique, articulant la voix féminine autour de thèmes universels tels que la justice, la maternité, la dignité et la transmission. Sanaa Akroud aborde ces luttes avec sincérité, transformant la douleur intime en acte de résistance. La narration oscille entre réalisme engagé et allégorie morale, intégrant divers registres qui définissent son approche.
Regards critiques
Le critique Mohamed Tessougmine souligne que «Sanaa Akroud pourrait, avec un scénario plus solide et des personnages mieux développés, réaliser un film plus impactant. Lorsque le plaidoyer prédomine sur la narration, cela se traduit par un discours rhétorique sur les droits. »
De son côté, le critique Abdelkrim Ouakrim offre une perspective plus sévère sur «Les Commandements», affirmant que Sanaa Akroud s'est laissée emporter par son enthousiasme, confondant parfois le ton passionné de ses interventions avec les exigences du cinéma. Il note que le film se transforme en une succession de monologues, négligeant la mise en scène et la tension dramatique, ce qui peut nuire à l'essence même du cinéma, qui est de suggérer plutôt que de déclarer.
Au-delà des critiques, «Les Commandements» illustre le dialogue entre le cinéma et la société au Maroc, mettant en lumière les enjeux sociaux et culturels soulevés par le film, ainsi que l'intérêt qu'ils suscitent chez les spectateurs et les critiques.


