La victoire arrachée in extremis face au Bahreïn jeudi dernier (1-0), grâce à une tête de Jawad Yamiq dans les dernières secondes, a déjà marqué les esprits, égalant le record mondial de victoires d’affilée.
Au-delà des chiffres, cette série témoigne de la cohésion et de la mentalité d’un groupe construit dans la continuité du Mondial 2022. Sous la direction de Walid Regragui, les Lions de l’Atlas allient discipline et ambition, transformant chaque rencontre, même amicale, en défi collectif. « Réaliser une telle série, ce n’est pas anodin, cela prouve que ce groupe a faim et qu’il vit bien ensemble », a souligné le sélectionneur.
Si Regragui n’a pas caché son mécontentement face à la prestation de ses joueurs en première période contre le Bahreïn, il n’a cessé de leur rappeler l’importance du symbole : entrer seuls dans l’histoire du football mondial. Pour lui, l’essentiel reste néanmoins la Coupe d’Afrique des Nations, qui se tiendra du 21 décembre au 18 janvier prochain.
Ce soir, à Rabat, les Lions de l’Atlas auront une double mission : confirmer leur supériorité sur le terrain et inscrire définitivement leur nom dans les annales du football international.
L’adversaire congolais, bien que moins en lumière ces dernières années, reste un rival exigeant et coriace dans les confrontations interafricaines. Pour le Maroc, ce match constitue également l’occasion de confirmer les enseignements positifs du succès contre le Bahreïn, de tester des solutions tactiques et d’offrir du temps de jeu à certains joueurs en quête de leur place.