Les données disponibles sur les habitudes de lecture des Marocains sont limitées. Le rapport annuel de la Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud fournit des informations sur la production éditoriale, mais peu sur la consommation. Selon une enquête du Haut-Commissariat au Plan (HCP) de 2012, les Marocains consacrent en moyenne 2 minutes par jour à la lecture, contre plus de 2 heures à la télévision.
Cependant, ces chiffres ne reflètent pas nécessairement la réalité actuelle. L'émergence des plateformes numériques a modifié les habitudes de lecture. Des services comme YouScribe, en partenariat avec le ministère de la Culture, ont permis d'équiper 50 médiathèques à travers le pays, offrant un accès à une vaste bibliothèque numérique.
Malgré ces initiatives, des défis persistent. L'étude PIRLS 2021 révèle que 59% des élèves marocains se situent en dessous du niveau minimum de maîtrise de la lecture, plaçant le Maroc en 56e position sur 57 pays évalués. Ce résultat souligne l'importance d'une action concertée pour améliorer les compétences en lecture dès le plus jeune âge.
Par ailleurs, le coût des livres reste un obstacle pour de nombreux Marocains. Bien que le prix moyen d'un livre ait diminué à 83,70 dirhams en 2022-2023, il demeure élevé pour une partie de la population. Cette situation limite l'accès à la lecture, en particulier dans les zones rurales et parmi les populations à faible revenu.
Il est également important de considérer les nouvelles formes de lecture. Les jeunes Marocains lisent souvent sur des supports numériques, que ce soit des articles, des blogs ou des réseaux sociaux. Cette lecture fragmentée, bien que différente de la lecture traditionnelle, constitue néanmoins une forme d'engagement avec le texte.
Cependant, ces chiffres ne reflètent pas nécessairement la réalité actuelle. L'émergence des plateformes numériques a modifié les habitudes de lecture. Des services comme YouScribe, en partenariat avec le ministère de la Culture, ont permis d'équiper 50 médiathèques à travers le pays, offrant un accès à une vaste bibliothèque numérique.
Malgré ces initiatives, des défis persistent. L'étude PIRLS 2021 révèle que 59% des élèves marocains se situent en dessous du niveau minimum de maîtrise de la lecture, plaçant le Maroc en 56e position sur 57 pays évalués. Ce résultat souligne l'importance d'une action concertée pour améliorer les compétences en lecture dès le plus jeune âge.
Par ailleurs, le coût des livres reste un obstacle pour de nombreux Marocains. Bien que le prix moyen d'un livre ait diminué à 83,70 dirhams en 2022-2023, il demeure élevé pour une partie de la population. Cette situation limite l'accès à la lecture, en particulier dans les zones rurales et parmi les populations à faible revenu.
Il est également important de considérer les nouvelles formes de lecture. Les jeunes Marocains lisent souvent sur des supports numériques, que ce soit des articles, des blogs ou des réseaux sociaux. Cette lecture fragmentée, bien que différente de la lecture traditionnelle, constitue néanmoins une forme d'engagement avec le texte.
L'avis de l'avocat du diable
La lecture au Maroc est-elle réellement en déclin, ou assistons-nous à une transformation des pratiques ? En l'absence de données actualisées et complètes, il est difficile de trancher. Ce qui est certain, c'est que la lecture ne se limite plus aux livres imprimés. Elle prend désormais des formes variées, souvent numériques, qui échappent aux mesures traditionnelles. Il est temps de repenser notre conception de la lecture et de développer des outils pour mieux comprendre et encourager ces nouvelles pratiques.